La vaccination et les méningites
- LA VACCINATION ET LES MENINGITES
- OBLIGATION DE VACCINATION DES NOURRISSONS CONTRE LES MENINGITES ELARGIE A PARTIR DE 2025
- Semaine de la vaccination 2024
- Révision de la stratégie vaccinale contre les infections invasives à méningocoques des serogroupes aCWY et B
- calendrier toutes Vaccinations 2023
- 5 bONNES RAISONS DE VACCINER CONTRE LA MENINGITE A MENINGOCOQUE DE TYPE B
- Semaine de la vaccination 2023
- ARCHIVES
- calendrier toutes Vaccinations 2022
- BONNE NOUVELLE ! ENFIN remboursement du vaccin contre la méningite B
- C'EST GAGNE ! MENINGITE A MENINGOCOQUE DE TYPE B la H.A.S recommande la vaccination des méningites b des nourissons
- La H.A.S consulte, notre association répond
- calendrier toutes Vaccinations 2021
- cONSULTATION PUBLIQUE 2021
- journee mondiale de lutte contre les méningites
- calendrier toutes Vaccinations 2020
- CALENDRIER DE VACCINATIONS OBLIGATOIRES
- 2018
- calendrier toutes Vaccinations 2018
- vaccins obligatoires 2018
- 2017 : semaine européenne de la vaccination
- PRESENATION DU RAPPORT DE CONCLUSIONS DU COMITE D'ORIENTATION
- EXPRIMEZ- VOUS SUR LA VACCINATION !
- CONCERTATION CITOYENNE SUR LA VACCINATION
- PLAN DE RENOVATION DE LA POLITIQUE VACCINALE - 2016
- MENINGITE B DANS LE BEAUJOLAIS phase 2 pour la campagne de vaccination
- CALENDRIER VACCINAL 2016
- LA VACCINATION EN QUESTIONS
- EN FRANCE, ON ATTEND ...
- PREMIERE MONDIALE
- VACCIN CONTRE LA MENINGITE B En France : Remboursé pour les personnes à riques
- méningite b : Vaccin remboursépour les personnes à risque
- lille Action régionale de sensibilisation & vaccination contre la méningite C
- Vaccination contre le méningocoque Ben Seine-Maritime, Somme et Pyrénées-Atlantiques.
- l' A.R.S BRETAGNE recommande la vaccintation
- Méningite B : une politique vaccinale timide
- NENINGITES B : Nouveau vaccin BEXSERO
- SEINE-MARITIME une campagne de vaccination à succès
- NORMANDIE et PICARDIE Vaccination contre le Méningocoque B
- VACCINATION CONTRE LE MENINGOCOQUE B
- VACCINATION MENINGITE B menBvac et Bexsero
- PRIX GALIEN 2013 pour Bexsero
- PYRENEES-ATLANTIQUES Vaccination contre la méningite B14
- Méningite B14 la campagne de vaccination se poursuit
- Les infections graves à méningocoque dites infections invasives
- CALENDRIER VACCINAL 2013
- Un nouveau vaccincontre la méningite de type B
- Autorisation de mise sur le marché du vaccin Bexsero
- Le laboratoire NOVARTIS reçoit un avis favorable pour BEXSERO COMMUNIQUE DE PRESSE
- A.R.S PICARDIE
- SEINE-MARTIME : il faut poursuivre la vaccination
- La vaccination contre les infections invasives à méningocoque
- Alerte à la Méningite C
- Méningite B, vaccination étendue à la MANCHE
- ORGANISATION DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION EN SEINE-MARITIME
- Lutter contre la méningite C un vaccin encore peu connu
- Partie fort, la méningite est au point mort
- PFIZER s'affiche en grand contre la méningite
- Méningite B, bientot un vaccin pour les nouveau-nés
- Méningite B14 la vaccination continue dans 5 cantons
- Vaccins
- Ou en est-on ?
- Un nouveau test pour dépister la méningite
- MENINGITE, NON MERCI
- MENINGITE, la FRANCE mauvais élève de l'EUROPE
- MENINGITE C Un risque inutile à courir pour les tout petits
- Méningite C Vaccination recommandée
- Les vaccins, nouvel eldorado des laboratoires pharmaceutiques
- LE CALENDRIER DE VACCINATION DOIT ETRE SUIVI A LA LETTRE
- NOVARTIS obtient l'AMM pour le vaccin MENVEO
- Est ce toujours grave une méningite ?
- La vaccination d'actualité
- Méningite de type C 2 nouveaux vaccins agréés
- LA VACCINATION DES ENFANTS PROGRESSE DANS LE MONDE
- Le vaccin anti méningoccoccique C remboursé
- Les taux de vaccinations sont en hausse
- Méningite B 14 - P1 7 16 'Dieppe n'est plus en hyperendémie
- Méningite nouveaux tests du vaccin
- Un nouveau vaccin en développement
- Méningite : La vaccination étendue
- SANOFI lance un vaccin anti-méningite
- CAMPAGNE DE VACCINATION
- DIEPPE lancement de la vaccination des nourrissons contre la méningite
- MENINGITE A PNEUMOCOQUESNOUVEAU VACCIN RECOMMANDE
LA VACCINATION ET LES MENINGITES
2024
OBLIGATION DE VACCINATION DES NOURRISSONS CONTRE LES MENINGITES ELARGIE A PARTIR DE 2025
Le ministère de la Santé vient de rendre public le calendrier des vaccinations 2024. Il préconise notamment de mieux couvrir les infections à pneumocoque et à méningocoque...
Principales nouveautés sur les vaccinations "méningites"
Vaccination contre les infections à méningocoque
La Haute autorité de santé indique que le nombre de cas d'infections invasives à méningocoque a augmenté de 72 % entre 2022 et 2023.
La vaccination tétravalente ACWY est ainsi recommandée dans le nouveau calendrier, chez le nourrisson et chez les adolescents âgés de 11 à 14 ans. Avec un rattrapage vaccinal chez les personnes âgés de 15 à 24 ans révolus. Seul le sérogroupe B était jusqu'alors concerné.
La nouvelle obligation vaccinale contre les sérogroupes ACWY et B chez le nourrisson devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2025, après la publication des textes réglementaires.
Vaccination contre les infections à pneumocoque
Un nouveau vaccin est introduit pour la vaccination contre les pneumocoques, obligatoire pour les nourissons : le vaccin conjugué 15-valent VaxneuvanceR pourra être utilisé dès lors qu'il sera disponible et pris en charge par l'Assurance maladie.
Chez l'adulte de plus de 18 ans à risque d'infection invasive à pneumocoque, la vaccination doit être effectuée préférentiellement avec une dose de vaccin conjugué 20-valent PrevenarR, dès lors qu'il sera disponible et pris en charge par l'Assurance maladie.
extrait servicepublique.fr
2023
Révision de la stratégie vaccinale contre les infections invasives à méningocoques des serogroupes aCWY et B
La Direction Générale de Santé ( DGS ) a saisi la Haute Autorité de Santé ( HAS ) afin d’évaluer la pertinence d’actualiser les recommandations relatives à la stratégie de vaccination contre les IIM des sérogroupes ACWY et B, en particulier chez les nourrissons, les adolescents et/ou les jeunes adultes.
Au nom de notre collectif, l'association petit ange ensemble contre la méningite et l'association Audrey ont demandé à être reçu par la Haute Autorité de Santé afin de demander l'accélération de la nouvelle recommandation vaccinale et faire des propositions pour protéger la population.
Nous avons été reçu le 27 septembre 2023 dans les locaux de la Haute Autorité de Santé.
OBJECTIF
- Demande d'accélération de la nouvelle recommandation vaccinale en cours depuis 2020-2021 et faire des propositions pour protéger la population
- Comprendre pourquoi le calendrier vaccinal n'a pas évolué en 2023 avec le recrudescence des cas de méningite à méningocoque depuis plusieurs mois.
A NOTER
- La recommandation méningocoque B et ACWY en cours est traitée avec beaucoup d'intérêt par la HAS avec toutes les parties prenantes.
La mise au calendrier vaccinal ne peut être accélérée pour deux raisons :
1- la nécessité de réaliser des évaluations en population générale (évolution des sérogroupes) et en particulier pour le sérogroupe Y.
2- la nécessité de passer par le loi si le vaccin C est remplacé par le ACWY (par décrêt)
5 bONNES RAISONS DE VACCINER CONTRE LA MENINGITE A MENINGOCOQUE DE TYPE B
Qu’est-ce qu’une infection invasive à méningocoques B ?
• C’est une infection contagieuse grave.
• Les méningocoques sont des bactéries normalement pré- sentes dans la gorge et le nez de nombreuses personnes. Ces bactéries peuvent se transmettre par des contacts proches, prolongés et répétés avec les sécrétions du nez ou de la gorge d’une personne infectée (discussion, baisers...),
• Le plus souvent, les méningocoques n’entrainent pas de maladies particulières, mais dans certains cas, ils peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies qui peuvent être mortelles ou laisser des séquelles importantes (paralysie, retard mental...). En France, environ 500 personnes sont touchées chaque an- née par une infection grave par les différents types méningocoques.
• Le nombre de cas d’infection à méningocoques de type C a très fortement diminué chez les nourrissons et les enfants grâce à la mise en œuvre de l’obligation de vaccination en 2018.
Quels sont les vaccins disponibles ?
Un seul vaccin est disponible en France pour les jeunes enfants : le vaccin Bexsero®.
Quels sont les effets secondaires ?
• Le vaccin Bexsero® peut entrainer une réaction au point d’injection (douleur, rougeur, gonflement) et des effets géné- raux comme de la fièvre et une irritabilité.
• La prise de paracétamol, avant et six heures après la vacci- nation, réduit les effets indésirables tels que la fièvre.
• Comme pour tous les vaccins, des réactions allergiques graves peuvent exceptionnellement survenir.
Le vaccin est-il remboursé ?
Le vaccin est pris en charge à 65% par l’Assurance Maladie. Le complément est remboursé par les mutuelles. Pour les personnes bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire, il n’y a pas d’avance de frais. La vaccination peut être réalisée gratuitement en PMI ou dans un centre de vaccinations.
Les médecins, les sages-femmes et les infirmiers (sur prescription médicale).
Où se faire vacciner ?
Au cabinet du médecin généraliste, du pédiatre, de la sage- femme ou de l’infirmier. En PMI, en centre de vaccinations.
Il est recommandé de réaliser la première injection à l’âge de 3 mois, la deuxième injection
à l’âge de 5 mois, et le rappel à l’âge de 12 mois.
En Angleterre, le nombre de nouveaux cas d’infec- tions invasives à méningocoque B chez les jeunes enfants a diminué de près de 75% durant les trois premières années du programme de vaccination.
Un vaccin nécessaire
Pour protéger les jeunes enfants des méningites et des septicémies dues au méningocoque B.
Un vaccin simple
Deux injections et un rappel qui peuvent être réali- sés en même temps que d’autres vaccins.
Un vaccin sans danger
Les réactions sont peu fréquentes et bénignes.
Un vaccin remboursé
L’Assurance Maladie rembourse le vaccin à 65%, et les mutuelles le complément.
ARCHIVES
2020-2021-2022
........... 2010
BONNE NOUVELLE ! ENFINremboursement du vaccin contre la méningite B
Pour les nourrissons dont la vaccination a été initiée avant l'âge de 2 ans, le rappel effectué après la deuxième année est également pris en charge.
Cette catégorie s'ajoute aux populations recommandées pa la HAS le 03 juin 2021".
Une bonne nouvelle et de nombreuses années de combat grâce à nos actions et à la mobilisation de tous, nous y sommes arrivé !
29 AVRIL 2022
C'EST GAGNE ! MENINGITE A MENINGOCOQUE DE TYPE Bla H.A.S recommande la vaccination des méningites b des nourissons
Les infections invasives à méningocoques sont des infections transmissibles graves, qui peuvent être rapidement fatales. En France, elles sont majoritairement liées aux méningocoques de sérogroupe B. BEXSERO® est le premier vaccin anti-méningococcique ciblant des souches pathogènes du sérogroupe B à avoir obtenu une AMM en Europe, en janvier 2013. Il est indiqué chez les personnes âgées de 2 mois et plus. Dans le contexte de la simplification du schéma de vaccination pour différentes tranches d’âge et de l’évolution épidémiologique de ces infections, la Haute Autorité de Santé a évalué l’opportunité de modifier la stratégie de prévention des infections invasives à méningocoques et a précisé la place de BEXSERO® dans cette stratégie.
Le vaccin protéique BEXSERO® était jusqu’à présent recommandé à partir de l’âge de 2 mois chez les personnes à risque élevé de contracter une infection invasive à méningocoques B et pour des populations ciblées dans le cadre de situations spécifiques (foyers de cas, épidémie, hyperendémie localisée). Il s’agit du seul vaccin disponible actuellement pour l'immunisation active des personnes âgées de 2 mois et plus contre les infections invasives à méningocoques causées par Neisseria meningitidis du groupe B, le second vaccin disponible, TRUMENBA®, disposant d’une autorisation de mise sur le marché pour les sujets à partir de l’âge de 10 ans. Le schéma vaccinal des nourrissons, initialement prévu en 3 doses avec une dose de rappel, a été simplifié et ramené à 2 doses avec une dose de rappel en juillet 2018.
Une situation épidémiologique stable avant 2020 mais incertaine dans l’avenir
Le sérogroupe B est majoritaire parmi les infections invasives à méningocoques en France. Elles affectent plus particulièrement les nourrissons et les jeunes enfants, chez lesquels elles représentent plus de 70 % des cas d’infection. Après une baisse constante de 2006 à 2013, le taux de déclarations de ces infections s'est stabilisé : en 2019, en France, il était de 0,36 pour 100 000 habitants, alors qu’au cours de la période 2003 à 2011, il était d'environ 0,60 pour 100 000. La raison de cette baisse n'est pas connue. La létalité, quant à elle, est comprise entre 9 % et 12 %, un chiffre stable depuis 2013. Environ 6 % des cas ont présenté des séquelles précoces. En 2019, chez les moins de 5 ans, 88 cas et 3 décès ont été enregistrés.
La baisse importante d’incidence des infections invasives à méningocoques observée en France pour tous les sérogroupes en 2020 est attribuée aux mesures barrière et aux périodes de confinement pour la prévention de la transmission du virus pandémique SARS-CoV-2. Cette baisse est donc considérée comme conjoncturelle et n’a pas été prise en considération pour cette recommandation. La reprise d’une vie sociale normale laisse présager une possible reprise épidémique des infections invasives à méningocoques en France. L’impact de ces sérogroupes évoluant très rapidement, une surveillance épidémiologique étroite aura lieu afin de mettre à jour les recommandations si nécessaire.
Une absence d’impact démontré sur le portage mais une efficacité prouvée en vie réelle pour le vaccin
Les données observationnelles et celles provenant des essais randomisés n’ont pas montré d’impact de la vaccination sur le portage et donc sur la transmission des méningocoques du sérogroupe B. Ainsi, le vaccin BEXSERO® ne devrait-il pas permettre d’obtenir une immunité de groupe.
Toutefois, des données dites « en vie réelle » provenant du Royaume-Uni ainsi que celles provenant de programmes de vaccination mis en place plus récemment en Italie et au Portugal montrent une réduction de l’incidence des infections invasives à méningocoques B suite à l’introduction du vaccin BEXSERO® (réduction en Angleterre comprise entre 60 % et 80 %) et une efficacité en vie réelle (estimations entre 50 % et 99 % en Italie et au Portugal, selon les bornes statistiques). Quelques études suggèrent également une efficacité sur d’autres souches (notamment les souches W).
Aucun signal de sécurité n’a été mis en évidence dans les pays où la vaccination par BEXSERO® est mise en place.
Sur la base des données des études cliniques et des données en vie réelle au Royaume-Uni, la protection après vaccination serait prolongée au moins jusqu’à l’âge de 4 ans chez l’enfant.
Un vaccin bien accepté par les professionnels de santé
La bonne connaissance de la gravité potentielle des infections invasives à méningocoques et les informations claires données sur le vaccin sont des points déterminants dans l’acceptabilité de la vaccination avec BEXSERO®. Chez une cohorte de médecins généralistes et pédiatres intéressés par la politique de vaccination, en France, plus de 90 % se sont prononcés en faveur de l’inscription de la vaccination contre les infections invasives à méningocoques B dans le calendrier vaccinal, et 53 % des médecins interrogés (69,5 % des pédiatres et 29,7 % des généralistes)¹ proposaient déjà la vaccination avec BEXSERO®. Pour eux, le non-remboursement du vaccin et sa non-recommandation restent des freins importants à sa diffusion.
Proposer cette vaccination à l’ensemble des nourrissons
Au vu de ces différents éléments et des 45 contributions reçues et analysées dans le cadre de la consultation publique organisée du 29 janvier au 28 février 2021, la HAS recommande de vacciner tous les nourrissons, qui constituent la classe d’âge la plus vulnérable à ces infections invasives à méningocoques B, en utilisant BEXSERO® selon le schéma de l’AMM (2 doses plus une dose de rappel). Cette recommandation de vaccination généralisée vise à favoriser une possible protection individuelle de tous les nourrissons qui persisterait jusqu’à l’âge de 4 ans (selon les données disponibles) et permet de lever la barrière financière, qui est l’une des sources d’inégalités d’accès à ce vaccin.
Malgré l’efficacité de ce vaccin et son impact potentiel sur les infections à méningocoque W, la faible incidence des infections à méningocoque B explique le rapport coût-bénéfice très élevé d’un programme de vaccination des nourrissons avec BEXSERO®.
La HAS souligne le coût élevé de cette vaccination au regard des bénéfices collectifs attendus ; à ce titre, une forte diminution du prix du vaccin apparaît ainsi légitime.
La HAS rappelle que la vaccination des nourrissons n’exonère pas de mettre en place une chimioprophylaxie antibiotique pour les sujets contacts de cas sporadiques d’infections invasives à méningocoques B, qui reste le moyen le plus efficace de prévention de cas secondaires.
A noter que les recommandations préexistantes sont maintenues, notamment concernant la vaccination des personnes à risque de contracter cette infection (les personnels des laboratoires de recherche travaillant spécifiquement sur le méningocoque, les personnes ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques… La liste complète est disponible dans le rapport et pour les populations ciblées dans le cadre de situations spécifiques.
La H.A.S consulte, notre association répond
cONSULTATION PUBLIQUE 2021
La HAS a lancé une consultation sur la place à donner aux vaccins Bexsero et Trumenba dans la protection contre les infections invasives à méningocoque du sérogroupe B (1, 2). Un formulaire de réponse est disponible pour le vaccin Bexsero et un autre pour le vaccin Trumenba.
1. Rappels sur les infections à méningocoque
Le méningocoque (Neisseria meningitidis) est une bactérie présente dans la gorge de certaines personnes appelées "porteurs du méningocoque".
Le taux d'incidence annuel (nombre de nouveaux cas survenus pendant un an rapporté à la population) des infections invasives à méningocoque oscille autour d'une valeur d'environ un cas pour 100 000 personnes.
En 2019, 459 cas d'infection invasive à méningocoque ont été déclarés en France, dont 449 avec un sérogroupe caractérisé :
93 (21 %) cas de sérogroupe W,
54 (12 %) cas de sérogroupe C,
54 (12 %) cas de sérogroupe Y,
8 (2 %) cas dus à un autre sérogroupe.
L’incidence se situe dans les fluctuations observées les années précédentes. Toutefois les tendances sont différentes selon le sérogroupe.
Depuis 5 ans environ, la fréquence des infections graves à méningocoque B n'augmente pas. L'incidence de la maladie pour 100 000 habitants depuis 2014 est plus faible que l'incidence observée entre les années 2003 et 2011. Le sérogroupe B est resté toutefois majoritaire globalement et a continué à affecter plus particulièrement les jeunes enfants.
Un foyer d’hyperendémie d'infection invasive à méninogocoque B a été identifié en Vendée en 2019. Une étude réalisée par le Centre national de référence (CNR) méningocoques et Haemophilus influenzae a montré que le vaccin Bexsero n'était pas efficace contre toutes les souches en cause.
Le nombre de cas d'infection invasive à méningocoque C a chuté en 2019 dans toutes les tranches d’âge, notamment chez les nourrissons et les jeunes enfants, probablement en raison de l'introduction d'une dose à l'âge de 5 mois en 2017 puis de l’obligation vaccinale en 2018. On note également une diminution de la mortalité liée aux infections à méningocoque C (7 décès rapportés en 2019 contre 21 en 2017 et 11 en 2018).
L’année 2019 est également marquée par une augmentation des cas dus au méningocoque de sérogroupe W, qui devient le deuxième sérogroupe le plus fréquent en France. L’augmentation est particulièrement importante chez les enfants, les jeunes adultes et les personnes âgées de 65 ans et plus. La létalité associée au méningocoque W restait élevée en 2019 (25 décès, soit 27 %) et bien supérieure à celle observée pour les autres sérogroupes.
La fréquence des infections invasives à méningocoque Y, qui prédominent chez les personnes âgées, est restée stable.
Enfin, 7 cas d'infection grave à méningocoque X ont été rapportés en 2019 (contre 0 à 3 cas les années précédentes). Ce sérogroupe est assez rare en France mais est plus fréquent dans les pays d’Afrique subsaharienne où il peut entrainer des épidémies.
La HAS note que la diminution des infections graves à méningocoque en 2020 est probablement liée aux mesures de lutte contre l’épidémie de covid 19, qui réduisent la transmission des agents pathogènes transmis par voie respiratoire.
2. Objectifs de la consultation
La consultation vise à actualiser et affiner les recommandations d'utilisation des deux vaccins (1, 2), alors que l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du vaccin Bexsero a évolué et que celle du vaccin Trumenba a été accordée par l'Agence européenne des médicaments (EMA) en 2017. Par ce processus, la HAS entend recueillir très largement des avis et opinions complémentaires de ceux de ses propres experts. Il s’agit essentiellement "d'enrichir, compléter et finaliser le travail proposé à la consultation et de mesurer la lisibilité, l’acceptabilité et l’applicabilité du projet de recommandations".
Les avis sollicités sont ceux des principaux organismes du champ de la vaccination, soit les associations de patients et d’usagers du système de santé, de professionnels de santé, les collèges nationaux professionnels et les sociétés savantes, les institutions publiques, syndicats, industriels, centres de vaccination (centres de protection maternelle et infantile, centres de vaccination internationale). Un seul avis sera pris en compte par association ou organisme.
Le vaccin Bexsero (laboratoire GSK) est indiqué à partir de l'âge de 2 mois. Le vaccin Trumenba (Pfizer) peut être utilisé à partir de l'âge de 10 ans, mais il n'est pas encore disponible en France.
Prenant en compte l'absence d'augmentation de la fréquence des infections graves à méningocoque B, la HAS recommande de ne pas modifier les recommandations vaccinales générales (c'est-à-dire déterminées uniquement par l'âge ou le sexe) contre le méningocoque B.
Elle recommande simplement de tenir compte de l’évolution de l'autorisation européenne de mise sur le marché du vaccin Bexsero, modifiant des schémas de vaccination de la population (primovaccination du nourrisson âgé de 2 à 5 mois selon un schéma à deux doses espacées de deux mois).
La reprise d’une vie sociale normale pourrait entrainer une augmentation des infections à méningocoque. Dans ce cas, la surveillance épidémiologique étroite et réactive effectuée par Santé publique France et le CNR permettra de mettre à jour rapidement ces recommandations si besoin.
CALENDRIER DE VACCINATIONS OBLIGATOIRES
2018
CAMPAGNE D'INFORMATION AUTOUR DE LA VACCINATION
Une campagne d'information a été mise en place par le Ministère des Solidarités et de la Santé pour informer sur la nouvelle mesure des "vaccinations obligatoires".
Une série d'outils a été mise en ligne
Ces outils sont destinés à répondre aux principales questions que peuvent se poser les parents et plus largement le grand public.
" La vaccination est un geste de prévention simple et efficace qui permet de se protéger contre certaines infections graves. L’Organisation mondiale de la Santé estime qu’entre 2 et 3 millions de décès dans le monde sont évités chaque année, pour la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la rougeole. Face à la réémergence en France de maladies dont les conséquences sur la santé peuvent être très graves, la ministre des Solidarités et de la Santé a décidé de rendre obligatoires 11 vaccins indispensables pour les jeunes enfants, à compter du 1er janvier 2018" .
11 vaccins dont 3 concernent les méningites
FEVRIER 2018
vaccins obligatoires 2018
Huit nouveaux vaccins vont devenir obligatoires ...
L’efficacité des vaccins en onze maladies
« Le Monde » détaille l’impact important qu’a eu en France la vaccination sur les pathologies ciblées par les vaccins obligatoires et recommandés, données à l’appui.
(LE MONDE | 01.08.2017 à 14h16 • Mis à jour le 03.08.2017 à 16h37 | Par Gary Dagorn)
Les nombreuses rumeurs et les questions adressées aux Décodeurs à propos des vaccins en attestent : une partie de la population française est défiante, voire opposée, à l’endroit de la vaccination ou de certains vaccins. Les réactions ont été vives à l’annonce, par la ministre de la santé, Agnès Buzyn, de son souhait de rendre obligatoires huit vaccins en plus des trois actuellement prescrits par la loi.
Les professionnels de la santé restent divisés quant à la meilleure façon de faire face à l’opposition ou à la perte de confiance qui croît entre le corps médical et une partie des patients et qui entraîne souvent une chute de la couverture vaccinale sur certains vaccins, posant ainsi des problèmes de santé publique.
Si la pertinence de l’obligation par la loi est discutée jusqu’au sein des professionnels de la santé, l’efficacité des vaccins et leur bénéfice en termes de santé publique, eux, ne souffrent aucun doute. Car si les vaccins peuvent entraîner, dans de très rares cas, des effets indésirables, ils ont également fait disparaître ou se raréfier quasiment toutes les maladies qu’ils ciblaient.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/08/01/comment-les-vaccins-ont-durablement-fait-reculer-les-maladies_5167442_4355770.html#jm6ED2KeEdSG8i7s.99
Détails sur les vaccins contre les formes de méningites
Haemophilus Influenzae B
Vaccin introduit en France et inscrit au calendrier vaccinal en 1992.
Couverture vaccinale : 96,6 %
Proportion de vaccinés en 2015 parmi les sujets âgés de 9 mois 24 mois 11 ans
Le vaccin contre Haemophilus influenzae a permis de réduire drastiquement les infections invasives (principalement des méningites) que cette bactérie provoque. De cinquante cas pour cent mille personnes, l’incidence a chuté à moins d’un cas pour cent mille personnes en moins de dix ans de vaccination. Lors de l’introduction de celle-ci en 1992, cette bactérie était responsable de plus de mille cas chez l’enfant, provoquant près de 600 méningites, une trentaine de décès et une centaine de cas avec séquelles définitives.
Depuis, aucune infection invasive due à cette bactérie n’a été diagnostiquée chez un enfant ayant reçu la série vaccinale complète, et l’immunité de groupe engendrée par la haute couverture vaccinale a pu également réduire les risques chez les nourrissons de moins de 3 mois, trop jeunes pour être vaccinés. Entre 1996 et 2012, 43 cas de méningite ont été diagnostiqués chez des enfants non vaccinés (29) ou partiellement vaccinés (14), dont une grande partie était évitable par la vaccination.
Impact épidémiologique : chute de 98 % de l'incidence chez les enfants en treize ans
Pneumocoque
Vaccin introduit en France et inscrit au calendrier vaccinal en 2003.
Couverture vaccinale : 92,4 %
Proportion de vaccinés en 2015 parmi les sujets âgés de 9 mois 24 mois
Le pneumocoque est une bactérie provoquant des infections invasives sources de complications graves, telles que des méningites, septicémies ou des pneumonies, et peut occasionner des séquelles sévères (épilepsie, surdité, etc.), dont le taux de mortalité est très haut (10 % à 30 % chez l’adulte, 10 % chez l’enfant).
La vaccination débutée en 2003 a permis un recul certain mais limité des infections invasives dues à la bactérie. Les baisses sont de 48 % et 38,5 % pour, respectivement, les plus jeunes (moins 1 an) et les seniors (plus de 65 ans). La baisse de l’incidence chez les plus âgés étant un bénéfice indirect de l’immunité de groupe obtenue par la vaccination des plus jeunes. Cette réduction limitée s’explique notamment par l’inefficacité du premier vaccin à combattre tous les pneumocoques (le Prévenar-7), celui-ci ne contenant que sept sérotypes (sept variantes de la bactérie) alors qu’il existe 94 souches recensées en circulation.
Le Prévenar-13, un vaccin contenant treize sérotypes responsables en 2008 de 67,8 % des infections chez les enfants de 0 à 23 mois et de 77,6 % des infections pour les 1 à 3 ans l’a remplacé en 2010 et permet de protéger plus efficacement les nourrissons. Malgré cela, le vaccin actuel à treize sérotypes est jugé peu apte à éliminer totalement les infections par pneumocoque, car les sérotypes non ciblés par le vaccin ont tendance à émerger et à « remplacer » ceux qui déclinent. Le phénomène est plus léger que lorsque le premier vaccin à sept sérotypes était utilisé, mais persiste.
Entre 2003 et 2007, on estime qu’une meilleure couverture vaccinale aurait pu éviter entre 45 et 121 cas d’infections invasives dues au pneumocoque, correspondant à une fourchette de cinq à douze morts évitables et quatorze à trente-six enfants atteints de séquelles elles aussi évitables.
Impact épidémiologique : chute de 48 % des cas d'infections invasives chez les moins d'un an depuis 2003
Source : réseau Epibac, Santé Publique France & Centre National de référence des pneumocoques
Méningocoque C
Vaccin introduit en France en 2002 et inscrit au calendrier vaccinal en 2010.
Couverture vaccinale : 70,9 %
Proportion de vaccinés en 2016 parmi les sujets âgés de 2 ans 3-9 ans 10-14 ans 15-19 ans 20-25 ans
Les infections à méningocoque C sont dues à Neisseria meningitidis (une bactérie présente dans la gorge de 30 % des adolescents et 10 % des adultes) et provoquent des méningites et des septicémies redoutables (mortelles dans 20 % à 30 % des cas). Les infections invasives touchent surtout les nourrissons, les jeunes enfants et les jeunes adultes de 15 ans à 24 ans.
Malheureusement, la couverture vaccinale est largement insuffisante pour espérer faire reculer durablement et efficacement ces infections potentiellement mortelles ou causes de séquelles définitives. L’incidence a nettement baissé dès 2002 pendant huit ans, avant de croître à nouveau, commençant un nouveau cycle que la faible couverture vaccinale n’a pas permis d’enrayer.
Entre 2011 et 2015, 569 cas de ces infections ont été déclarés, dont 255 sont survenus chez des sujets non vaccinés ciblés par le vaccin (de 1 an à 24 ans). Les vingt-cinq décès qui en ont résulté ont été estimés quasiment tous évitables par une haute couverture vaccinale. Chez nos voisins européens (Royaume-Uni, Pays-Bas) ayant atteint une couverture vaccinale élevée (supérieure à 85 %), le vaccin a permis une réduction de plus de 80 % des cas.
Impact épidémiologique : chute de 46,8 % des infections invasives à méningocoque C
Source : Santé Publique France (déclarations obligatoires)
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/08/01/comment-les-vaccins-ont-durablement-fait-reculer-les-maladies_5167442_4355770.html#jm6ED2KeEdSG8i7s.99
Date : 4 août 2017
2017 : semaine européenne de la vaccination
Nouveautés du calendrier vaccinal 2017
Le calendrier vaccinal 2017 comporte de nouvelles recommandations vaccinales contre les infections à méningocoque, à pneumocoque et à papillomavirus, et contre la tuberculose.
Ces recommandations proviennent pour la plupart d'avis antérieurs du HCSP déjà commentés sur MesVaccins.net.
(Extrait sur les vaccins contre les méningites ...)
Infections invasives (méningites et septicémies) à méningocoque C
Jusqu'à présent, la vaccination avec une seule dose de vaccin méningococcique C conjugué à une protéine (un procédé qui rend le vaccin plus efficace, notamment chez le nourrisson) était recommandée pour tous les nourrissons à l'âge de 12 mois.
Ce vaccin est qualifié d'altruiste car il diminue le portage et donc la transmission du méningocoque C de personne à personne. Si la couverture vaccinale est suffisante, les nourrissons âgés de moins d'un an sont indirectement protégés contre les infections graves à méningocoque C. Dans l'attente d'une couverture vaccinale suffisante permettant la mise en place de cette immunité de groupe, l'extension de la vaccination anti-méningocoque C est recommandée jusqu'à l'âge de 24 ans.
Seulement voilà : la couverture vaccinale reste très insuffisante chez les enfants, les adolescents et les adultes jeunes (10 % seulement entre 20 et 25 ans !).
Cette stratégie vaccinale mise en place en 2010 est un échec : le nombre de cas d'infections invasives à méningocoque C n'a pas diminué en France et a même augmenté chez les nourrissons de moins d'un an.
Cette situation contraste avec celle des Pays-Bas, où la même stratégie a été couronnée de succès, grâce à une couverture vaccinale supérieure à 90 %. Dans ces conditions, le Ministère de la santé, conformément à l'avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP), a rajouté dans le calendrier vaccinal une dose du vaccin méningococcique C Neisvac à l'âge de 5 mois (le vaccin Neisvac est le seul à avoir une autorisation pour ce schéma), suivie d'une dose de rappel à l'âge de 12 mois (dans la mesure du possible avec le même vaccin). Un intervalle minimum de 2 mois doit être respecté entre l'administration des deux doses. La dose administrée à l'âge de 12 mois peut être co-administrée avec le vaccin rougeole-oreillons-rubéole.
Le nouveau calendrier vaccinal précise que l'obtention d'une immunité de groupe par la vaccination étendue aux enfants de plus de 12 mois, adolescents et adultes jeunes est un enjeu majeur de santé publique.
La vaccination contre le méningocoque C des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et des personnes fréquentant les lieux de convivialité ou de rencontres gays était recommandée de 2014 à 2016 chez les 25 ans et plus. Cet avis est caduc et la recommandation n'est pas reconduite, compte tenu des données épidémiologiques actuelles.
Infections invasives à méningocoques A, C, W ou Y
Un nourrisson ayant eu un contact rapproché avec un cas d'infection invasive à méningocoque A, W ou Y peut maintenant être vacciné dès l'âge de 6 semaines avec le vaccin Nimenrix.
Pour les personnes souffrant de déficit en fraction terminale du complément, recevant un traitement anti-C5, porteuses d'un déficit en properdine ou ayant une asplénie (absence de rate) et chez les personnes ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques, la vaccination par un vaccin tétravalent conjugué ACWY (Nimenrix ou Menveo) et par le vaccin contre les méningocoques de sérogroupe B Bexsero reste recommandée.
Pour ces personnes, un rappel de vaccin tétravalent ACYW est désormais recommandé tous les 5 ans.
Grâce à une couverture vaccinale des nourrissons contre le pneumocoque élevée, proche de 95%, l'immunité de groupe qui en résulte a entraîné une baisse des infections invasives à pneumocoque dans toutes les tranches d'âge, y compris chez les personnes âgées.
La vaccination contre le pneumocoque reste inchangée pour tous les nourrissons âgés de moins de deux ans.
Le schéma séquentiel 13-valent conjugué puis 23-valent (à 8 semaines d'intervalle) s'applique dorénavant pour toutes les personnes présentant des facteurs de risque (diabète, infection à VIH, immunodépression ou splénectomie, cancers, affections chroniques rénales, cardiaques ou respiratoires).
Autre nouveauté en 2017 : ces personnes pourront être revaccinées une fois avec le vaccin 23-valent 5 ans après l'administration de la dose précédente. Une administration à un intervalle plus court peut entrainer une hyporéponse immunologique.
La vaccination systématique des personnes âgées contre les pneumocoques n'est pas recommandée, comme c'est le cas dans d'autres pays (elle n'est recommandée que s'il existe au moins l'un des facteurs de risque).
Date : AVRIL 2017
PRESENATION DU RAPPORT DE CONCLUSIONS DU COMITE D'ORIENTATION
Suite à la CONCERTATION CITOYENNE SUR LA VACCINATION, le Comité d' Orientation indépendant, présidé par le Pr Alain Fischer et co-présidé par Claude Rambaud a rendu les conclusions en présentant un rapport lors de la rencontre publique qui s'est déroulée au Ministère de la Santé à Paris, le mercredi 30 novembre dernier.
ANNIE HAMEL de l'association PETIT ANGE ENSEMBLE CONTRE LA MENINGITE était présente dans la salle.
Voici quelques mots d' Annie :
" Une présentation fidèle et exhautive des travaux de la concertation citoyenne sur la vaccination de la part du Dr Fisher qui a insisté sur le rôle de la vaccination dont les méningites. A mon sens, le préconisation majeure à retenir du Comité est l"élargissement temporaire du caractère obligatoire des vaccins recommandés de l'enfant, assorti d'une clause d'exemption de leur gratuité...
Dans la salle bien remplie, des détracteurs de la vaccination que le Pr Fisher a laissé parler avec modération mais surtout des médecins qui mettent tout à fait en doute le clause d' exemption... A suivre, les décisions de la Ministre de la Santé..."
Le site de la Concertation Citoyenne est accèsible à tous :
http://contrib.concertation-vaccination.fr/
Vous pouvez télécherger le rapport en cliquant ici :
30 novembre 2016
EXPRIMEZ- VOUS SUR LA VACCINATION !
Le Comité d' Orientation indépendant, présidé par le Pr Alain Fischer et co-présidé par Claude Rambaud a ouvert le 15 septembre dernier l' espace participatif de la concertation citoyenne sur la vaccination.
Ce site est accèsible à tous :
http://contrib.concertation-vaccination.fr/
Chaque citoyen est invité à exprimer son opinion, à titre individuel ou collectif.
Septembre 2016
CONCERTATION CITOYENNE SUR LA VACCINATION
Le Comité d' Orientation indépendant, présidé par le Pr Alain Fischer et co-présidé par Claude Rambaud a annoncé le lancement des jurys de citoyens et de professionnels de santé dans le cadre de la concertation citoyenne sur la vaccination.
Deux jurys, un de citoyens et un de professionnels de santé ont été constitués pour représenter la population française dans le cadre de la concertation. Ils travaillent séparément et à deux reprises pour s'informer, questionner les acteurs de leur choix, débattre et remettre un avis au Comité d' Orientation. Cet avis collectif, écrit et argumenté, contiendra des recommandations pour contribuer à l'amélioration de la politique vaccinale en France. Les professionnels de santé devront notamment produire des recommandations sur les évolutions souhaitables liées à leur rôle d'acteurs du système de santé.
Les jurys pourront s'appuyer sur des questions remises par le comité d'orientation, visant à guider les réflexions et débats, ainsi que sur les expériences et les opinions de chaque participant. Les questions posées par le C.O seront identiques aux deux jurys.
En juillet, les jurys bénéficiaient d'échanges avec des intervenants * aux expertises et point de vue différenciés.
* Le samedi 9 juillet dernier, à Paris, Mme Patricia Merhant-Sorel Présidente de l'association petit ange Ensemble contre la méningite a participé en tant qu'intervenante. Une présentation de 15 mm identique aux deux jurys.
Deuxième jour de travail, séquence 2 "Les questions à propos de la vaccination"
- les adjuvants en question - Didier Lambert Association d' Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages (E3M)
- Le rôle des adjuvants dans la vaccination, Pierre Begué, Président de l'Académie de Médecine
- Patricia Merhant-Sorel de l'association petit ange ensemble contre la méningite
- Panorama des débats contemporains en matière de vaccination - Didier Torny, sociologue, directeur de recherche à l'institut national de recherches agronomiques
Pour chaque jury, des professionnels de l'animation des démarches de démocratie participative et de concertation garantissaient la liberté d'expression de tous et le respect de l'écoute et du temps de parole de chacun.
En septembre, les jurys pourront demander les auditions complémentaires de leur choix.
Les avis des jurys seront présentés et discutés à l'automne 2016 à l'occasion d'une journée ouverte au public.
Nous rappelons que le 16 juin dernier, Mr et Mme Hamel Annie membre de l'association petit ange a participé à une audition d'une heure au cours de laquelle, ils ont pu exposer leur constat sur le sujet de la vaccination et témoigner** de leur histoire personnelle.
** Témoignage de Annie et Yannick Hamel, Parents d' Aurélien étudiant, décédé à l'âge de 18 ans d'une méningite à méningocoque C, seul dans sa chambre d'étudiant à Lille.
Pour en savoir plus sur la concertation citoyenne, la Comité d' Orientation met à votre disposition un site d'information dédié et une newsletter : concertation-vaccination.fr
Association petit ange Ensemble contre la méningite
Juillet 2016
PLAN DE RENOVATION DE LA POLITIQUE VACCINALE - 2016
La ministre chargée de la santé a présenté le 12 janvier 2016 dernier, à la suite de la remise du rapport de Mme la députée Sandrine Hurel, un plan de rénovation de la politique vaccinale.
Ce plan comporte quatre axes d'intervention :
assurer une meilleure information sur la vaccination
AMELIORATION DE L'INFORMATION
organiser une meilleure gouvernance de la politique vaccinale
AMELIORATION DU PILOTAGE DE LA POLITIQUE VACCINALE
veiller à un meilleure approvisionnement et lutter contre les pénuries de vaccins
SECURISATION DE L'APPROVISIONNEMENT
organiser une grande concertation citoyenne sur la vaccination
CONCERTATION CITOYENNE
Celle-ci a été lancé le 7 avril sous l'égide de la nouvelle Agence nationale de santé publique. En juin dernier, le Pr Benoît vallet Directeur Général de la Santé a mis en place un COMITE DES PARTIES PRENANTES composé de professionnels de santé, d'associations d'usagers et d'institutionnels, afin de mieux comprendre les réticiences éventuelles vis à vis de a vaccination et d'anticiper les situations de crise. Ce comité est appelé à se réunir deux ou trois fois par an au Ministère de la Santé.
L'association petit ange Ensemble contre la méningite et Méningites France Association Audrey ont eu le plaisir d'être invité à la première réunion de ce comité qui s'est déroulé le 14 juin dernier.
1 ère réunion :
Plan de Rénovation de la politique vaccinale - Comité Parties Prenantes
La 2 ème réunion aura lieu le 5 octobre 2016.
Association petit ange Ensemble contre la méningite
Juillet 2016
MENINGITE B DANS LE BEAUJOLAIS phase 2 pour la campagne de vaccination
La campagne de vaccination contre le méningocoque B, mise en place début avril par l’Agence Régionale de Santé Auvergne Rhône-Alpes, entre dans sa deuxième phase.
"Cette deuxième phase a pour objectif l'administration d'une seconde dose vaccinale indispensable pour garantir une protection efficace contre le méningocoque" indique l'ARS Auvergne Rhône-Alpes dans un communiqué.
Jusqu'au 24 juin, des séances de vaccination sont programmées dans 19 établissements scolaires identifiés (primaires et secondaires) accueillant des enfants et adolescents issus de la zone à risque.
Cette vaccination gratuite* est organisée par l'Agence régionale de santé avec les équipes médicales de l'Éducation nationale et celles de la Protection maternelle et infantile (PMI) du Conseil départemental du Rhône.
L'ARS maintient sa recommandation de débuter la vaccination pour les personnes ciblées n'ayant pas encore reçu leur première dose. Au 14 mai 2016, 2 150 premières doses de vaccin ont été administrées, correspondant à une couverture vaccinale pour la première dose globale de 45%.
vaccination gratuite*
NB - comme pour la première dose, l'ARS en lien avec l'Assurance maladie prend en charge le coût de la vaccination. Les personnes concernées n'auront pas à faire l'avance des frais lors de la délivrance du vaccin et de la consultation de vaccination.
RAPPEL
Cette campagne de vaccination cible la population âgée entre 2 mois et 24 ans résidant, gardée, scolarisée ou travaillant dans 12 communes du Beaujolais : Blacé, Cercié, Charentay, Marchampt, Odenas, Le Perréon, Quincié-en-Beaujolais, Saint-Etienne-des-Oullières, Saint-Etienne-la-Varenne, Saint-Lager, Salles-Arbuissonnas-en-Beaujolais, Vaux-en-Beaujolais. Cette campagne fait suite à l'apparition de quatre cas d'infections invasives à méningocoque sur une période de trois semaines entre fin février et début mars 2016.
Source : France 3 région
Publié le 06 juin 2016
CALENDRIER VACCINAL 2016
INFECTIONS INVASIVES
A HAEMOPHILUS INFLUENZAE de type b
Recommandations générales
La vaccination du nourrisson comporte deux injections à 2 mois d’intervalle à l’âge de 2 mois (8 semaines) et 4 mois, suivies d’un Rappel à l’âge de 11 mois.
Cette vaccination est recommandée pour tous les enfants, en combinaison avec les vaccins diphtérique, tétanique, poliomyélitique, coquelucheux acellulaire et hépatite B.
Un rattrapage vaccinal peut être effectué jusqu’à l’âge de 5 ans.
Recommandations particulières
Recommandations pour les personnes immuno déprimées ou aspléniques :
Rapport du HCSP du 7 novembre 2014 http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=504.
Schéma vaccinal
Vaccin combiné :
Une dose à 2 mois (8 semaines) et 4 mois suivies d’une dose de rappel à 11 mois.
Rattrapage pour les enfants non vaccinés par un vaccin monovalent ou combiné :
- entre 6 et 12 mois : deux doses et un rappel
- au-delà de 12 mois et jusqu’à 5 ans : une seule dose
INFECTIONS INVASIVES A MENINGOCOQUE (IIM)
Recommandations générales
La vaccination avec une seule dose de vaccin méningococcique C conjugué est recommandée pour tous les nourrissons à l’âge de 12mois (co-administration possible avec la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole). Dans l’attente d’une couverture vaccinale suffisante permettant la mise en place d’une immunité de groupe, l’extension de cette vaccination systématique jusqu’à l’âge de 24 ans révolus est aussi recommandée avec un vaccin méningococcique C conjugué selon le même schéma vaccinal à une dose.
Recommandations particulières
La vaccination est recommandée par un vaccin tétravalent conjugué ACYW135 et par le vaccin contre les IIM de sérogroupe B
Pour les personnes souffrant de déficit en fraction terminale du complément, recevant un traitement anti-C5, porteuses d’un déficit en properdine ou ayant une asplénie anatomique ou fonctionnelle et chez les personnes ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Si la personne a reçu antérieurement un vaccin tétravalent polyosidique non conjugué ACYW135 ou un vaccin polyosidique non conjugué A + C, un délai de trois ans est recommandé avant de la vacciner avec le vaccin tétravalent conjugué.
Recommandations pour les personnes immunodéprimées ou aspléniques :
Rapport du HCSP du 7 novembre 2014
RECOMMANDATIONS AUTOUR D’UN CAS D’IIM A, C, Y, W
La vaccination est recommandée pour les sujets contacts d’un cas d’IIM de sérogroupe A, C, Y, ou W, dans les conditions prévues par l’instruction relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque (1)
Vaccin conjugué méningococcique C en cas d’IIM due au sérogroupe C
Vaccin tétravalent conjugué A C Y W135 en cas d’IIM liée aux sérogroupes A, Y, W à partir de l’âge de 1 ou 2 ans selon les AMM des vaccins.
Entre 6 mois et un an, seul le vaccin méningococcique bivalent non conjugué A + C peut être actuellement utilisé contre les infections invasives à méningocoque du groupe A ; dans ce cas, l’avantage de cette vaccination précoce doit être pesé au regard des risques théoriques liés à l’induction d’une hyporéactivité lors de vaccinations ultérieures, notamment contre le méningocoque C. La vaccination doit être alors réalisée au plus tard dans les dix jours après le dernier contact avec le cas index. Pour la réalisation de cette vaccination des sujets contacts d’un cas d’IIM, se reporter à l’instruction relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque.
RECOMMANDATIONS DANS LE CADRE DE SITUATIONS SPECIFIQUES D’IIM DE SEROGROUPE B
La vaccination contre les IIM de sérogroupe B est recommandée pour des populations cibles dans le cadre de situations spécifiques notamment épidémique et d’hyperendémie
(2) ; Elle n’est pas recommandée pour les sujets contacts de cas sporadiques d’IIM B en sus de la chimio prophylaxie qui représente le moyen le plus efficace de prévention des cas secondaires.
En milieu professionnel
La vaccination contre les IIM de sérogroupe B et de sérogroupes A, C, Y, W est recommandée chez les personnels des laboratoires de recherche travaillant spécifiquement sur le méningocoque.
Infections invasiMENINGOCOQUE (IIM)
(1) Instruction n° DGS/RI1/DUS/2014/301 du 24 octobre 2014 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoques. Disponible sur le site internet du ministère chargé de la sante, dans le dossier Méningite : www.sante.gouv.fr
Dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans l’instruction n° DGS/RI1/DUS/2014/301 du 24 octobre 2014 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoques.
INFECTIONS INVASIVES A PNEUMOCOQUE (IIP)
Recommandations générales
La vaccination par le vaccin pneumococcique conjugué 13 - valent 24 est recommandée pour l’ensemble des enfants âgés de moins de 2 ans selon le schéma vaccinal à deux injections à 2 mois d’intervalle à l’âge de 2 mois (8 semaines) et 4 mois suivies d’un
Rappel à l’âge de 11 mois.
Recommandations particulières
Pour les prématurés et les nourrissons à risque élevé de contracter une IIP ( cf. ci-dessous la liste des personnes à risques), le maintien d’un schéma vaccinal comprenant trois injections du vaccin pneumococcique conjugué 13 - valent, suivies d’un rappel est recommandé.
À partir de l’âge de 2 ans, la vaccination est recommandée pour les patients à risque :
immunodéprimés (patients concernés par les recommandations de vaccination des immunodéprimés et patients atteints de syndromenéphrotique) :
- aspléniques ou hypospléniques (incluant les drépanocytoses majeures),
- atteints de déficits immunitaires héréditaires,
- infectés par le VIH, quel que soit le statut immunologique,
- sous chimiothérapie pour tumeur solide ou hémopathie maligne,
- transplantés ou en attente de transplantation d’organe solide
- greffés de cellules souches hématopoïétiques,
- traités par immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie pour une maladie auto-immune ou inflammatoire chronique,
- atteints de syndrome néphrotique ;
non immunodéprimés porteurs d’une maladie sous-jacente prédisposant à la survenue d’IIP :
- cardiopathie congénitale cyanogène, insuffisance cardiaque,
- insuffisance respiratoire chronique, bronchopneumopathie obstructive, emphysème,
- asthme sévère sous traitement continu,
- insuffisance rénale,
- hépatopathie chronique d’origine alcoolique ou non,
- diabète non équilibré par le simple régime,
- patients présentant une brèche ostéo-méningée, un implant cochléaire ou candidats à une implantation cochléaire,
Selon les schémas vaccinaux ci-dessous :
2.11 Infections invasivesà pneumocoque (IIP Dirigé contre 13 sérotypes de Streptococcus pneumoniae : 1, 3, 4, 5, 6A, 6B, 7F, 9V, 14, 18C, 19A, 19F, 23F
SCHEMAS VACCINAUX
Pour l’ensemble des enfants jusqu’à l’âge de 2 ans :
- les enfants âgés de 2 à 6 mois :
Une dose de vaccin conjugué 13-valent à 2 mois (8 semaines) et à 4 mois avec une dose de rappel à 11 mois
- les enfants âgés de 7 à 11 mois non vaccinés antérieurement /
Deux doses de vaccin conjugué 13-valent à deux mois d’intervalle et un rappel un an plus tard
- les enfants âgés de 12 à 23 mois non vaccinés antérieurement :
Deux doses de vaccin conjugué 13-valent à au moins deux mois d’intervalle.
Pour les prématurés et les nourrissons à risque élevé d’IIP :
Une dose de vaccin conjugué 13-valent à 2 mois (8 semaines), 3 et 4 mois avec un rappel à l’âge de 11 mois.
Pour les enfants à risque élevé d’IIP âgés de 2 ans à moins de 5 ans (soit 59 mois au plus) :
-non vaccinés antérieurement avec le vaccin conjugué 13-valent :
Deux doses de vaccin conjugué 13-valent à deux mois d’intervalle, suivies d’une dose de vaccin non conjugué 23-valent
au moins deux mois après la deuxième dose de vaccin 13-valent
- vaccinés avant l’âge de 24 mois avec le vaccin conjugué 13-valent :
Une dose de vaccin non conjugué 23-valent.
Pour les enfants âgés de 5 ans et plus, les adolescents et les adultes immunodéprimés, atteints de syndrome néphrotique, porteurs d’une brèche ostéo-méningée, d’un implant cochléaire ou candidats à cette implantation non vaccinés antérieurement :
Une dose de conjugué 13-valent suivie 8 semaines plus tard d’une dose de vaccin non conjugué 23-valent ;
Pour ceux qui ont été vaccinés depuis plus de 3 ans avec le vaccin polyosidique 23-valent :
Une dose de vaccin conjugué 13-valent suivie, 8 semaines plus tard, d’une dose de vaccin non conjugué 23-valent ;
Pour certaines personnes immunodéprimées, le schéma vaccinal est précisé dans le rapport sur la vaccination des immunodéprimés.
Les personnes ayant bénéficié d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques devraient recevoir un schéma vaccinal de primo-vaccination en trois doses avec le vaccin conjugué 13-valent suivies d’une dose de vaccin non conjugué 23-valent.
Pour les enfants âgés de plus de 5 ans et les adultes présentant un risque élevé d’IIP en dehors d’une immunodépression, d’une brèche ostéo-méningée ou d’un implant cochléaire ou candidat à une implantation, une dose de vaccin non conjugué 23-valent.Il n’existe pas actuellement de données permettant de recommander la pratique de revaccinations ultérieures.
Vaccination contre les infections invasives à pneumocoque
*Enfants de plus de 5 ans et d’IIP*
VPC 13 à l’âge de 2 mois (8 semaines), 4 et 11 mois VP23 à l’âge de 24 mois
Immunodéprimés**, syndrome néphrotique, brèche ostéo-méningée, implant cochléaire ou candidat à l’implantation :
Non vaccinés antérieurement :
VPC13 puis VP23 (S8)
Vaccinés depuis plus de 3ans avec le VP23 :
VPC13puis VP23 (S8)
Risque élevé d’IIP* (sauf immunodéprimés, brèche ou implant) :VP23 une dose
Prématurés et nourrissons à risque d’IPP :
Une dose de vaccin conjugué 13-valent à l’âge de 2 mois (8 semaines), 3et 4 mois avec un rappel à l’âge de 11 mois
Si non antérieurement vaccinés :
Deux doses deVPC13 (S0, S8) puis VP23(S16)
Dirigé contre 23 sérotypes de Streptococcus pneumoniae : 1, 2, 3, 4, 5, 6B, 7F, 8, 9N, 9V, 10A, 11A, 12F, 14, 15B, 17F, 18C, 19A, 19F, 20, 22F, 23F et 33F.VPC13 :
vaccin pneumococcique conjugué 13-valentVP23 : vaccin pneumococcique non conjugué 23-valent* :
cf. rapport du HCSP du 7 novembre 2014 ** : cf. liste ci-dessus)
Extrait du Calendrier vaccinal et Recommandations vaccinales 2016
du ministère des Affaires sociales et de la Santé,
Mars 2016
LA VACCINATION EN QUESTIONS
DEMELER LE VRAI DU FAUX
Pourquoi Docteur se penche dans ce numéro de C Notre santé (CNS) sur le dossier épineux de la vaccination.
Les chiffres sont inquiétants car près de deux français sur trois ne font plus confiance aux vaccins. En cause, les différentes polémiques qui sont survenues ces quinze dernières années sur la composition des vaccins. La remise en cause de leur innocuité ou les frasques de la politique vaccinale. Pourtant, la vaccination est l'un des seuls remparts contre l'émergence de maladies infectieuses potentiellement mortelles.
Qui a raison, qui a tort ? les vaccins sont-ils vraiment inoffensifs ? Y a-t-il des vaccins plus efficaces que d'autres ? Et quelles sont es conséquences de cette vague anti-vaccinale ?
EN FRANCE, ON ATTEND ...
Méningite B
messieurs les Anglais, vaccinez les premiers !
Ce 1er septembre, la Grande-Bretagne est devenue le premier pays à lancer un programme de vaccination systématique contre la méningite B : tous les nourrissons à partir de l’âge de deux mois sont concernés. Cette « étape décisive » selon le ministre de la Santé Jane Ellison repose sur l’utilisation du vaccin Bexsero, des laboratoires Novartis, qui permet de couvrir près de 90 % des souches de méningocoques B. Elle est le résultat d’une recommandation adoptée il y a déjà plus d’un an par le Joint Committee on Vaccination and Immunisation.
Une presse patriote et militante
Redoutable, la méningite B toucherait quelque 1 700 personnes en Grande-Bretagne chaque année (autour de 360 cas en France). Elle tue un malade sur dix et laisse des séquelles graves à un patient sur trois. Selon les estimations des autorités sanitaires britanniques, la vaccination systématique des nourrissons pourrait permettre de sauver 4 000 vies d’ici 2025. Cependant, les responsables de la santé publique insistent pour que soit rappelée aux familles que la protection conférée par le vaccin n’est pas totale et que la vigilance demeure indispensable.
Si la Grande-Bretagne n’est pas épargnée par la mobilisation des groupes anti vaccin et si le lancement de cette campagne a inévitablement relancé leurs ardeurs, dans les médias, le discours se concentre principalement sur la fierté de cette première mondiale. Par ailleurs, de nombreux journaux nationaux et locaux ont dressé le portrait de familles endeuillées par la méningite B, qui sont devenues autant de porte-parole en faveur de la vaccination.
LA FRANCE ATTEND LE RESULTAT DES ANGLAIS
En France, la vaccination contre la méningite B est recommandée chez les patients splénectomisés ou souffrant d’un dysfonctionnement de la rate, ceux ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques et les sujets atteints de déficits immunitaires innés ou acquis. Ces patients bénéficient d’une prise en charge du vaccin à hauteur de 65 %. Pour le reste de la population, le vaccin n’est pas spécifiquement recommandé et le coût du vaccin est totalement à la charge des familles : 88,43 euros la dose. Le refus pour l’heure de la France de s’inscrire à l’instar de la Grande-Bretagne dans un vaste programme de vaccination s’expliquerait par l’absence de recul sur le vaccin. Le docteur Marie-Aliette Dommergues * (notre vidéo d'information) pédiatre au centre hospitalier de Versailles observe dans les colonnes de La Dépêche du midi : « Nous ne disposons pas de toutes les données sur la durée [de protection] (…). Les autorités françaises attendent les résultats des Anglais. Nous avons toutes les raisons de penser que ce vaccin va fonctionner ».
Cet attentisme des autorités françaises si elle rassure certains, révoltent les associations de lutte contre la méningite, qui déplorent que la France se prive d’un outil aussi précieux. Cette déception est d’autant plus grande que notre pays n’en est pas à son premier retard en matière de protection contre la méningite. Il a ainsi fallu attendre 2009 pour que soit recommandée la vaccination systématique des nourrissons contre le méningocoque C quand une telle politique s’est imposée dès 2000 en Grande-Bretagne. Une audace britannique qui a été couronnée de succès comme en a témoigné la diminution du nombre de méningite C.
Source : jim.fr - Aurélie Haroche
Publié le 03 septembre 2015
PREMIERE MONDIALE
Le Royaume-Uni a développé un partenariat avec GSK pour administrer gratuitement un vaccin contre la méningite B à tous les nourrissons du pays. Ce programme national est une première mondiale.
Alors qu’un petit garçon lyonnais de 5 ans a été hospitalisé samedi 28/03 après-midi à l'hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron pour une suspicion de méningite bactérienne à méningocoque de type B (la forme la plus grave), le Royaume-Uni a annoncé dans le même temps le lancement d’un programme de vaccination gratuite contre cette méningite pour tous les bébés du pays.
Un programme lancé avec de longues négociations avec Novartis
« Nous sommes le premier pays au monde à lancer cette campagne », se réjouit le ministre de la Santé britannique Jimmy Hunt. Le gouvernement a développé un partenariat avec la firme anglaise GlaxoSmithKline (GSK), numéro 7 de l’industrie pharmaceutique mondiale, qui a racheté le vaccin Bexsero crée par le géant suisse Novartis.
L’association du gouvernement avec GSK survient 7 mois après de longues négociations vaines avec Novartis autour du prix du vaccin, avant son rachat par GSK. Un retard que les organismes britanniques de lutte contre la méningite déplorent, même s’ils saluent le lancement du programme.
« Savoir que les bébés seront protégés contre la méningite de type B est fantastique. C’est un autre grand pas en avant dans notre lutte contre cette maladie », a déclaré Sue Davie, directeur général de l’association Meningitis Now. Le vaccin Bexsero serait, selon Novartis, « le premier vaccin à large spectre » contre la méningite B. Il couvre 70 à 90 % des souches de méningocoques B dans les pays d’Europe.
Un vaccin remboursé à 65 % en France
La méningite B est la plus fréquente des méningites en Europe et touche plus particulièrement les enfants et les adolescents. Elle est responsable de nombreuses séquelles neurologiques et entraîne le décès de près d'un patient sur dix. En France, on comptait 290 cas en 2011. Depuis décembre 2014, le vaccin Bexsero est remboursé par la Sécurité sociale à 65 %, pour les patients qui n’ont plus de rate ou souffrent d’un dysfonctionnement de cet organe, ainsi que pour ceux ayant subi une greffe de cellules souches. En revanche, le vaccin n'est pas pris en charge pour les autres personnes, y compris les enfants à partir de l'âge de 2 mois.
Source : pourquoidocteur.fr
Publié le 30 mars 2015 d
VACCIN CONTRE LA MENINGITE B
En France : Remboursé pour les personnes à riques
Le remboursement à 65 % du vaccin Bexsero vient d'être publié au Journal officiel,
méningite b : Vaccin remboursé
pour les personnes à risque
Le remboursement à 65 % du vaccin Bexsero vient d'être publié au Journal officiel, dans un arrêté daté du 16 décembre 2014.
Un autre arrêté déclare l'agrément de ce vaccin à l’usage des collectivités et divers services publics. Ces arrêtés font suite à la publication de l'avis du Haut Conseil de la santé publique du 25 octobre 2013 et de l'avis de la commission de la transparence de la Haute autorité de santé (HAS) le 25 juin 2014.
Qu'est-ce que le vaccin Bexsero ?
Le vaccin Bexsero est un nouveau vaccin fabriqué par Novartis Vaccines and Diagnostics, qui confère une protection contre les infections invasives à méningocoque B (Neisseria meningitidis sérogroupe B). Ces infections (méningites et septicémies) sont particulièrement graves et peuvent conduire au décès des patients ou à des séquelles physiques (amputations) ou neurologiques. Contrairement aux autres vaccins méningococciques, ce vaccin n'utilise pas pour antigène la capsule polyosidique de la bactérie, mais quatre protéines différentes.
Les modalités du remboursement
Le remboursement sera opérationnel dans toutes les pharmacies le lundi 22 décembre 2014. Le prix public est de 90,08 € TTC la dose, pour les personnes définies dans l'avis du 25 octobre 2013 (voir ci-dessous). Ce prix public passera à 88,43 € TTC au 1er janvier 2015, en application de la nouvelle marge pour les pharmaciens.
Par ailleurs, Bexsero est désormais un vaccin agréé à l'usage des collectivités (hôpitaux) et divers services publics : services de protection maternelle et infantile (PMI), centres de vaccination, etc.
Ainsi, les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l'assurance maladie sont la prévention des infections invasives méningococciques dues à Neisseria meningitidis de sérogroupe B pour les personnes suivantes.
1 -Personnes à risque élevé de contracter une infection invasive à méningocoque :
· ayant un déficit en fraction terminale du complément ou qui reçoivent un traitement anti-C5A, notamment celles qui sont traitées par eculizumab (Soliris) ;
· ayant un déficit en properdine ;
· ayant une asplénie anatomique ou fonctionnelle ;
· ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques.
L'entourage des patients traités par Soliris devrait aussi être vacciné, mais cette recommandation récente ne semble pas avoir été prise en compte dans l'arrêté.
2- Personnes exposées dans le cadre de situations spécifiques prévues dans l'instruction No DGS/R1/DUS/2014/301 du 24 octobre 2014 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque. Cette instruction a été récemment commentée sur MesVaccins.net. Cette instruction prévoit la vaccination par Bexsero autour de cas groupés d'infection invasive à méningocoque B selon un algorithme spécifique, par exemple devant deux cas d'infection invasive à méningocoque B survenant à moins d'un mois d'intervalle ou devant des cas dus à une même souche, si celle-ci est couverte par le vaccin. Dans d'autres situations faisant craindre une situation anormale, un avis complémentaire d'experts est nécessaire.
Source : Journal Officiel du 18 décembre 2014.
Publié le 18 déc. 2014
Mes Vaccins.net
Auteur : Jean-Louis KOECK
lille
Action régionale de sensibilisation & vaccination contre la méningite C
Le SIUMPPS s'associe à l'action régionale de sensibilisation et de vaccination contre la méningite C à destination des étudiants, initiée par l'Agence Régionale de la Santé (ARS) en leur proposant :
- de se faire vacciner sur place*, sans avance de frais et sur présentation du carnet de santé/carnet de vaccination ;
- de les informer sur cette vaccination et répondre à leurs questions.
Du vendredi 10 au vendredi 17 octobre 2014** (sauf samedi et dimanche) de 9h00 à 17h00 :
- au Centre de Santé des Etudiants de Lille 2* (125 Bd d'Alsace à Lille - métro porte de Douai)
et le jeudi 16 octobre 2014 de 12h00 à 15h00 :
- à l'antenne du SIUMPPS en Faculté de Médecine - Pôle Formation (avenue Eugène Avinée à Loos - métro terminus CHR B Calmette).
Plus d'informations au +33 (0)3 28 55 06 40
Des animateurs viendront à la rencontre des étudiants sur le Campus Moulins les vendredi 10, lundi 13 et mardi 14 octobre ainsi que sur la Faculté de Médecine le jeudi 16 octobre afin de les informer, en face à face, sur les bénéfices de la vaccination pour lutter contre cette maladie grave et souvent foudroyante. Ces animateurs orienteront également les étudiants intéressés vers les centre de santé pour la vaccination.
Cette vaccination peut également être réalisée lors d'une consultation chez son médecin traitant.
* En fonction du nombre de places disponibles par jour.
** Hormis la semaine de sensibilisation, la vaccination pourra s'effectuer jusqu'au mois de décembre 2014.
Source :SIUMPPS
Service Inter Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé : Centre de Santé des étudiants
14 octobre 2014
Vaccination contre le méningocoque B
en Seine-Maritime, Somme et Pyrénées-Atlantiques.
Évolution Des Recommandations :
Une souche invasive particulière de méningocoque de sérogroupe B (souche clonale hypervirulente de phénotype/génotype B:14:P1.7,16) est responsable depuis 2003 d’une situation hyperendémique en Normandie puis en Picardie.
Des campagnes de vaccination par le vaccin MenBvac® depuis 2006 puis par le vaccin Bexsero® depuis 2013, ont été mises en place. Elles ont concerné à ce jour 14 cantons de Seine-Maritime et quatre cantons de la Somme.
Par ailleurs, une augmentation d’incidence des IIM B a été signalée dans le département des Pyrénées-Atlantiques et une campagne de vaccination de la population âgée de 2 mois à 24 ans a été mise en œuvre dans cette zone à partir de juillet 2013.
Après avoir pris en considération la situation épidémiologique actuelle dans ces trois départements et les couvertures vaccinales obtenues, le HCSP recommande l’arrêt des campagnes de vaccination par MenBvac® et Bexsero® dans les zones ciblées des départements de la Seine-Maritime, de la Somme et des Pyrénées-Atlantiques.
Le HCSP précise les conduites à tenir pour les personnes ayant initié une vaccination avec MenBvac®, pour les personnes qui auraient initié leur vaccination avec MenBvac® mais n’auraient pas reçu leur troisième dose en mai 2014 et pour les personnes ayant initié une vaccination avec Bexsero®.
Enfin, le Haut Conseil de la santé publique rappelle l’importance de la surveillance épidémiologique, sérotypique et génotypique des IIM B en France, dans l’ensemble des départements.
Source : Haut Conseil de la Santé Publique
l' A.R.S BRETAGNE recommande la vaccintation
Meningocoque C : faites-vous vacciner !
La vaccination reste la protection la plus efficace contre l’infection à méningocoque C.
Un geste que le haut conseil de la santé publique recommande pour les nourrissons dès 2 mois
dans le Finistère, et dans le reste de la France pour les jeunes de 1 à 24 ans.
Tous les acteurs de la santé se mobilisent sur cette thématique.
13 cas d’infection à méningocoque C sont intervenus dans le Finistère 2012, sept fois plus que la moyenne nationale. Face à cette augmentation, l’ARS Bretagne se mobilise : elle assure la promotion de la vaccination contre le méningocoque C des jeunes de 1 à 24 ans et, dans le Finistère, des nourrissons à partir de 2 mois. Tous les acteurs de la santé s’associent à ce dispositif.
Les vaccinations sont faites par le médecin traitant ou le pédiatre.
Dans le Finistère, 2 centres sont également accessibles au public pour des vaccinations complètement gratuites :
A Brest, centre hospitalier régional universitaire, site de la Cavale blanche, sur rendez-vous 02 98 14 50 39 ;
A Quimper, centre hospitalier, sur rendez-vous 02 98 52 65 16 ;
Dans les autres départements des sites sont également accessibles au public l'annuaire des sites publics de vaccination.
Le méningocoque C
Cette bactérie peut provoquer des infections dont les formes les plus graves sont une méningite ou une septicémie.
Intensification de la vaccination des 1-24 ans
Depuis 2010, le vaccin est recommandé et remboursé à 65 % par l’Assurance Maladie pour les jeunes de 1 à 24 ans.
La couverture vaccinale est encore insuffisante, en octobre dans le Finistère, elle était estimée à 21 % (42 % pour les 1-4 ans, 3 % pour les 20-24 ans).
Dans le Finistère, le haut conseil de la santé publique recommande la vaccination des nourrissons à partir de 2 mois.
Parmi les 13 cas survenus en 2012 dans le Finistère, 3 malades avaient moins de 12 mois. Dans ce contexte, le haut conseil de la santé publique recommande, dans un avis du 19 octobre 2012, transitoirement, la vaccination des nourrissons dès l’âge de 2 mois (une réévaluation de la situation étant prévue fin juin 2013).
Deux doses de vaccins sont nécessaires à cet âge, suivies d’un rappel.
Source : ARS Bretagne
Méningite B : une politique vaccinale timide
Contre la méningite à méningocoque de type B, nous disposons désormais d’un vaccin. Et ceci depuis plus de 6 mois. Mais aujourd’hui les recommandations françaises sont encore très limitées. A l’inverse, nos voisins européens prennent des mesures bien plus offensives.
Les explications du Dr Catherine Weil Olivier, pédiatre à l’Université Paris VI.
Depuis le mois de décembre 2012, un nouveau vaccin – Bexsero® – est disponible en France. Il vise à protéger contre la méningite à méningocoque de type B. Les autorités sanitaires françaises ont décidé de recommander la vaccination aux populations et zones en situation de risque spécifique. « Ces recommandations françaises sont pour le moment très limitées à des groupes, ou des zones géographiques, qui sont connus comme étant à risque de méningite à méningocoque en particulier celles dues à la souche B », explique le Dr Weil-Olivier.
Selon elle, cette politique vaccinale n’est qu’un premier pas. « Nous attendons d’un vaccin qu’il assure une protection de longue durée contre la souche B et qu’il diminue le risque de transmission dans la population non vaccinée ». C’est ce que les spécialistes appellent la protection de groupe. « Le fait que le vaccin ait été approuvé est un gage de qualité. En matière de prise de décision d’une stratégie de vaccination, il est également important de confirmer la diminution de la transmission et la durée de protection ». Or ces éléments essentiels ne peuvent paradoxalement s’obtenir qu’en vaccinant plus largement. Ce qui n’est pas le cas actuel de la France. Pour le Dr Weil-Olivier, « nous sommes dans un cercle vicieux. Nous n’avons pas assez de données donc on ne vaccine pas largement et du coup nous n’avançons pas ».
Les Anglais vaccinent
Certains pays semblent avoir répondu à cet aspect en adoptant des politiques bien plus offensives que celle de la France. Le Royaume-Uni a décidé de cibler tous les nourrissons de moins de deux ans. Deux régions italiennes suivent la même ligne. « Leur objectif est de mettre en avant l’efficacité individuelle du vaccin dans cette population », explique le Dr Weil-Olivier.
En Allemagne, plus de 35 caisses d’Assurance-maladie ont décidé de rembourser le vaccin pour tous les enfants âgés de 2 mois à 18 ans. La Pologne et la République tchèque recommandent également la vaccination systématique des nourrissons et des enfants. Enfin l’Australie vient de recommander la vaccination de tous les enfants de moins de deux ans et des adolescents.
Les autorités sanitaires françaises scruteront sûrement avec attention ce qui se passe chez nos voisins.
Source : DESTINATION SANTE
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet
Interview du Pr Catherine Weil-Olivier, 20 juin 2014
NENINGITES B : Nouveau vaccin BEXSERO
• Bexsero® est le premier et unique vaccin visant à couvrir la majorité des souches de méningocoque B. (1)
• Le vaccin MenBVac® utilisé dans certains cantons pour contrôler une épidémie touchant la Seine-Maritime et la Somme depuis plusieurs années, ne cible qu'une souche spécifique de méningocoque B, la souche B :14 :P1.7,16, qui est historiquement liée à cette épidémie*. (2,3)
• Lors de la mise à jour de ses recommandations pour la poursuite de la campagne
de vaccination contre le méningocoque B :14 :P1.7,16 le Haut Conseil de la santé publique recommande pour les nouveaux vaccinés de substituer MenBvac® par Bexsero® dès que ce dernier sera disponible. (4)
• Novartis est mobilisé pour assurer la disponibilité du vaccin avant la fin 2013.
Le 9 septembre 2013, le Haut Conseil de la santé publique a publié sur son site deux avis ayant trait à la poursuite de la campagne vaccinale contre la souche de méningocoque B :14 :P1.7,16 dans la Somme et la Seine- Maritime
Le Haut Conseil de la santé publique préconise pour les nouveaux vaccinés, la substitution du vaccin actuellement utilisé, MenBvac®, spécifique d'une souche de méningocoque B circulant dans cette zone, par Bexsero®, premier et unique vaccin visant à protéger contre la majorité des souches de méningocoque B. (4, 1)
Cette recommandation ne préjuge pas des futures stratégies visant à protéger des infections à méningocoques B dans leur globalité. (4)
Les études menées sur Bexsero® ont montré qu'il avait le potentiel de couvrir 85% des souches circulantes en France. (5)
Novartis Vaccines and Diagnostics fait tout ce qui est de son ressort, de concert avec les instances impliquées, pour mettre Bexsero® à disposition d'ici la fin 2013.
« Notre objectif est que Bexsero® soit disponible le plus vite possible pour tous ceux qui peuvent en bénéficier, dans cette zone durement touchée, et au-delà. La prévention par la vaccination est le meilleur moyen pour lutter contre ces maladies foudroyantes qui laissent peu de temps pour intervenir. » explique Fakhredine Shadman, Directeur général de Novartis Vaccines & Diagnostics en France.
* Il est à noter que la souche B :14 :P1.7,16 a pu être identifiée chez 10 cas parmi les 29 cas d'infection invasive à méningocoque déclarés entre avril 2012 et mars 2013 dans la Seine Maritime et dans la Somme ;
15 cas étaient dus à des souches de sérogroupe B différentes ou non identifiées (4).
Dans notre pays, on déplore entre 500 et 800 cas d'infection invasive à méningocoque par an. (6)
La maladie frappe au hasard et des souches hypervirulentes ou de nouveaux foyers peuvent émerger à tout moment, comme par exemple cette année dans les
Pyrénées Atlantiques (7).
Par ailleurs, certaines régions connaissent historiquement une incidence plus élevée que d'autres, en particulier dans une zone couvrant un arc nord-ouest de la Bretagne au Nord, comprenant la Somme et la Seine-Maritime. (6, 8-13)
Les infections à méningocoque sont à l'origine de maladies redoutables qui peuvent
parfois entraîner le décès dans les 24 heures suivant l'apparition des premiers symptômes malgré un traitement approprié ou être à l'origine de séquelles invalidantes à vie. Les nourrissons et les adolescents sont les plus à risque d'infections invasives à méningocoque. Le risque chez le nourrisson est 10 fois plus élevé que dans la population totale; chez le nourrisson plus de 80% des cas sont dus au méningocoque B. (8)
Il n'existait jusqu' à présent aucun vaccin à large spectre contre le méningocoque B. Bexsero® est le résultat de plus de 20 ans de recherche de pointe dans la lutte pour la protection des enfants contre le méningocoque B.(1,14)
Références
1. Giuliani MM, et al. A universal vaccine for serogroup B meningococcus. Proc Natl Acad Sci USA 2006 ; 103:10834-
9.
2. Tan LK, et al. Advances in the development of vaccines against Neisseria meningitidis. N Engl J Med
2010 ; 362;16:1511-20.
3. Sadarangani M, Pollard AJ. Serogroup B meningococcal vaccines – an unfinished story. Lancet Infect Dis
2010 ; 10:112-24.
4. Avis relatif à la poursuite de la campagne de vaccination contre le méningocoque B :14 :P1.7,16 dans les
départements de la Seine-Maritime et de la Somme du 11 juillet 2013 (www.hcsp.fr).
5. Vogel U, et al. Lancet Infect Dis. 2012 (in press).
6. Parent du Châtelet I, Taha MK Les infections invasives à méningocoques en France en 2011 : principales
caractéristiques épidémiologiques BEH 2012 ;49-50
7. Haut Conseil de la santé publique, Avis du 22 février 2013 relatif à la vaccination ciblée contre les infections
invasives à méningocoque liées au clone B14:P1.7,16 du complexe clonal ST- 32 avec les vaccins MenBvac® et
Bexsero® dans le département des Pyrénées-Atlantiques
8. Parent du Châtelet I, Taha MK Les infections invasives à méningocoques en France en 2005 BEH 2006 ;49-50
9. Parent du Châtelet I, Taha MK et al. Les infections invasives à méningocoques en France en 2006 BEH 2007 ;51-52
10. Parent du Châtelet I, Taha MK et al. Les infections invasives à méningocoques en France en 2007 BEH 2008 ;51-52
11. Parent du Châtelet I, Taha MK et al, Les infections invasives à méningocoques en France en 2008 BEH 2009 ;46-47
12. Parent du Châtelet I, Taha MK et al, Les infections invasives à méningocoques en France en 2009 BEH 2010 ;31-32
13. Parent du Châtelet I, Taha MK et al, Les infections invasives à méningocoques en France en 2010 BEH 2011 ;45-46
14. Rappuoli R. Reverse vaccinology, a genome-based approach to vaccine development. Vaccine 2001 ; 19: 2688-91.
Source : NOVARTIS Suresnes, 12 septembre 2013
SEINE-MARITIME
une campagne de vaccination à succès
Dans la région de Dieppe et les cantons alentour (Zone Est), Le succès de la campagne de vaccination est confirmée par le ministère de la Santé.
Le niveau de risque est revenu à la normale nationale sauf dans les cantons de Eu, Londinières et de Blangy-sur-Bresle. Dans ces cantons, un nouveau vaccin Bexsero devrait être prochainement introduit. Dans tous les cantons ayant participé à la campagne, on termine les protocoles en cours avec le Menbvac.
Source : Paris Normandie
10-09-2013
NORMANDIE et PICARDIE
Vaccination contre le Méningocoque B
Vaccination contre le méningocoque B en Normandie et Picardie.
_Évolution des recommandations_
Une souche invasive particulière de méningocoque de sérogroupe B est responsable depuis 2003 d'une situation hyperendémique en Normandie puis en Picardie. Une campagne de vaccination par le vaccin MenBvac® a été débutée en 2006 touchant successivement trois zones correspondant à des foyers d'hyperendémie.
Le vaccin Bexsero® a obtenu une AMM européenne le 14 janvier 2013.
La Direction générale de la santé a demandé au Haut Conseil de la santé publique d'émettre un avis sur la place d'une éventuelle revaccination par le vaccin Bexsero® des personnes ayant reçu un schéma vaccinal complet par le vaccin MenBvac® et sur la nécessité de modifier le champ actuel, notamment géographique, de la campagne de vaccination.
Après avoir pris en considération la situation épidémiologique actuelle et les couvertures vaccinales obtenues dans les zones ciblées par les campagnes de vaccination, le HCSP recommande que la campagne de vaccination actuellement mise en place en Seine-Maritime et dans la Somme soit adaptée selon de nouvelles modalités détaillées dans cet avis.
Le HCSP rappelle que, dans le cadre de ces campagnes de vaccination, le vaccin Bexsero® pourra être substitué au vaccin MenBvac® dès qu'il sera disponible, pour les nouvelles personnes éligibles à cette vaccination et pour les personnes contacts, quel que soit leur âge, autour d'un nouveau cas d'IIM B:14:P1.7,16 survenant en Seine-Maritime, dans la Somme et la Manche, non antérieurement vaccinées par le MenBvac®.
Il rappelle également qu'en l'absence de données d'interchangeabilité entre les deux vaccins, l'utilisation exclusive du vaccin MenBvac® doit être poursuivie pour les personnes en cours de vaccination et n'ayant reçu qu'une, deux ou trois doses de vaccin MenBvac®.
Source : Haut Conseil de la Santé Publique
09-09-2013
VACCINATION CONTRE LE MENINGOCOQUE B
NORMANDIE - PICARDIE
Introduction du vaccin Bexsero®
Vaccination contre le méningocoque B en Normandie et Picardie. Introduction du vaccin Bexsero®
Une situation d'hyperendémie des infections invasives à méningocoque (IIM) de sérogroupe B, et plus spécifiquement liée à une souche de phénotype B:14:P1.7,16, existe en Normandie et en Picardie.
Pour éradiquer ces foyers, des campagnes de vaccination ont été mises en place en Seine-Maritime et dans la Somme avec le vaccin MenBvac® qui, n'ayant pas d'autorisation de mise sur le marché (AMM), est utilisé au titre de l'article L.31-31 du code de la santé publique.
Le vaccin Bexsero® a obtenu une AMM européenne le 14 janvier 2013.
Le Haut Conseil de la santé publique recommande que, dans le cadre de ces campagnes de vaccination, le vaccin Bexsero® soit substitué au vaccin MenBvac® dès qu'il sera disponible, pour les nouvelles personnes éligibles à cette vaccination et pour les personnes contacts, quel que soit leur âge, autour d'un nouveau cas d'IIM B:14:P1.7,16 survenant en Seine-Maritime, dans la Somme et de la Manche non antérieurement vaccinés par le MenBvac®.
Les schémas vaccinaux recommandés sont rappelés ainsi que les modalités de co-administration avec les autres vaccins du calendrier vaccinal du nourrisson.
En l'absence de données d'interchangeabilité entre les deux vaccins, l'utilisation exclusive du vaccin MenBvac® doit être poursuivie pour les personnes en cours de vaccination et n'ayant reçu qu'une, deux ou trois doses de vaccin MenBvac®.
Le Haut Conseil de la santé publique recommande enfin que le suivi renforcé de pharmacovigilance mis en place par l'ANSM pour le vaccin MenBvac® soit poursuivi lors de l'utilisation du vaccin Bexsero®
source : Haut Conseil de la santé publique.
09-09-2013
VACCINATION MENINGITE B
menBvac et Bexsero
Vous êtes nombreux à poser des questions et à ne pas comprendre la différence entre les vaccins MenBvac et Bexsero alors nous vous proposons une petite explication simple. Tout d'abord un petit rappel, il n'existe pas une méningite mais des méningites A, B, C, Y, W135 ... ; Pour faire un peu plus compliqué, la méningite B a plusieurs souches. Ainsi le MenBvac couvre une seule souche le B 14 (pas les autres), le vaccin Bexsero couvre les souches de la méningite B dite "large".
Le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique) rappelait que la mise en place de vaccination avec MenBvac en Seine-Maritime puis dans la Somme a montré son efficacité sur les foyers d'hyperendémie. Ce vaccin développé de façon non-industrielle par l'Institut norvégien de santé publique (NIPH) n'a pas d'autorisation de mise sur le marché mais est autorisé (article L31-31 code de santé publique).
"les doses de vaccins disponibles au niveau national sont suffisantes pour assurer les objectifs de la campagne vaccinale en Seine-Maritime et dans la Somme et son extension éventuelle à un nouveau foyer d'hyperendémie" précise le HCSP.
C'est ainsi que plus de 70 personnes viennent d'être vaccinées dans les Pyrénées-Atlantiques après la survenue en avril de nouveaux cas d'Infections Invasives à Méningocoques liées à la souche virulente B 14 P1.7,16 (méningite B14 aussi appelé souche Dieppoise dans la région de Dieppe où le foyer hyperendémique a commencé en 2003).
Le Haut Conseil notait qu'un autre vaccin vient d'obtenir son AMM européenne BEXSERO (Novartis Vaccines and Diagnostics) mais qu'il n'est pas encore disponible pour le moment. Dès que le vaccin Bexsero sera disponible (il est en voie de l'être et vient d'obtenir une récompense au prix Galien 2013 mercredi dernier) , nous espérons la mise en place d'une campagne de vaccination. Dans cette hypothèse, l'utilité de cette vaccination (MenBvac) sera réévaluée. Le HCSP souligne qu'en l'absence de données d'interchangeabilité entre les deux vaccins " l'utilisation exclusive du vaccin MenBvac doit être poursuivie pour les personnes en cours de vaccination et n'ayant reçu qu'une, deux ou trois doses."
Nous restons à votre disposition pour de plus amples renseignements.
Association Petit Ange - Ensemble contre la méningite.
le 07 juin 2013
PRIX GALIEN 2013 pour Bexsero
Novartis reçoit le prix Galien 2013 de la recherche pharmaceutique pour son vaccin Bexsero
Novartis a reçu le Prix Galien 2013 de la recherche pharmaceutique pour Bexsero son nouveau vaccin contre le méningocoque B.
Le méningocoque B est la cause la plus fréquente de méningite bactérienne chez l'enfant et l'adolescent. Il est responsable de plus de 80% des cas d'infections invasives à méningocoque chez le nourrisson en France.
La méningite à méningocoque est une maladie qui peut être foudroyante, qui touche le plus souvent des enfants sans facteur de risque particulier et peut parfois être fatale en 24 heures. Elle est difficile à diagnostiquer dans les premières heures du fait de symptômes non spécifiques, qui peuvent être confondus avec ceux de la grippe. La mortalité est de 10% et 1 survivant sur 5 souffrira de séquelles invalidantes à vie. C'est pourquoi, la prévention contre le méningocoque B reste un important défi de santé publique à relever. Aucun vaccin capable de protéger contre la plupart des cas de méningites à méningocoques B n'était disponible, du fait de la variabilité des souches de méningocoque B.
Au premier trimestre 2013 (le 22 janvier), Novartis a obtenu l'autorisation Européenne de mise sur le marché pour Bexsero®, permettant la commercialisation en France. C'est le premier vaccin visant à protéger contre la majorité des souches de méningocoque B, permettant de lutter ainsi contre une cause majeure de méningite en Europe, et ses conséquences potentiellement fatales.
Bexsero® est le résultat de plus de 20 années de recherche de pointe dans le développement de vaccins, et sa tolérance et son immunogénicité ont été établies par un programme clinique international ayant inclus des nourrissons, des enfants, des adolescents et des adultes.
En France, Bexsero® est désormais en attente des recommandations du Haut Conseil de la santé publique sur son introduction au calendrier des vaccinations et son utilisation dans le programme de vaccination français.
Bexsero® a été conçu selon une approche scientifique innovante avant-gardiste « la vaccinologie inverse » basée sur l'analyse du génome de la bactérie pour y identifier les cibles vaccinales.
Cette approche innovante, récompensée par de nombreux prix, constitue un nouveau paradigme, qui pourrait servir de point de départ au développement d'une nouvelle génération de vaccins visant à prévenir d'autres pathogènes présentant une importante diversité de souches.
Source : Novartis
Publié le Jeudi 6 juin 2013
PYRENEES-ATLANTIQUES
Vaccination contre la méningite B14
Début d'une vaccination contre le méningocoque B dans un canton de Pyrénées-Atlantiques
Un arrêté publié vendredi au Journal officiel a étendu aux Pyrénées-Atlantiques la vaccination contre le méningocoque B par le vaccin norvégien MenBvac, en raison d'un nombre anormalement élevé de cas causés par la même souche.
Il s'agit du même vaccin produit par l'Institut norvégien de santé publique, déjà utilisé dans plusieurs cantons de Seine-Maritime (cf APM VBOLT002) et de Somme (cf APM VBPAC002) car il s'agit de la même souche de méningocoque. Ce vaccin comprend une souche homologue à celle circulant; il n'a pas d'homologation en France et relève d'un stock d'Etat.
Quatre cas d'infections invasives à méningocoque liées à la souche B:14:P1.7,16 avaient été confirmés entre juillet et septembre 2012 et deux nouveaux cas avaient été confirmés le 7 mai dans ce département.
Or, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) avait recommandé dans un avis du 22 février que, dans l'hypothèse où un ou plusieurs nouveaux cas surviendraient d'ici le 15 septembre, il faudrait procéder à la mise en place immédiate d'une campagne de vaccination par le vaccin MenBvac ciblant les personnes contacts autour des cas.
"Une grande partie des cas contacts sont des enfants en école primaire et en crèche, la vaccination sera donc assurée par la médecine scolaire, la protection maternelle et infantile (PMI) et par le service infectiologie du centre hospitalier de Pau", a précisé à l'APM Martine Vivier-Darrigol, médecin responsable de la cellule de veille, d'alerte et de gestion sanitaires.
Le stockage et la distribution des vaccins sont assurés par la pharmacie à usage intérieur du centre hospitalier de Pau. "Les deux premières séances de vaccination ont déjà eu lieu", a expliqué Martine Vivier-Darrigol. "Les dernières vaccinations se dérouleront la semaine prochaine".
C'est l'Agence régionale de santé (ARS) d'Aquitaine qui est chargée, sous l'autorité du préfet et en collaboration avec les professionnels de santé du département, de coordonner cette campagne de vaccination.
Pour le moment, seule une centaine de cas contacts des deux derniers cas survenus récemment, seront vaccinés, selon un schéma à deux doses du vaccin espacées de six semaines, tous âges confondus à partir de l'âge de 2 mois.
Les quatre premiers cas, survenus dans les cantons de Lagor et Navarrenx, sont plus anciens et aucun nouveau cas récent n'a été observé. Il n'y a donc pas de vaccination prévue pour le moment dans ces deux cantons.
Martine Vivier-Darrigol a précisé que l'ARS Aquitaine "ne peut pas communiquer les lieux exacts des deux dernières contaminations confirmées, afin que l'on ne puisse pas identifier ces patients", elle a insisté sur le fait qu'il ne s'agissait pas "d'une véritable campagne de vaccination", l'ARS s'inscrivant "dans une démarche de prophylaxie pour limiter les risques d'infection".
S'il devait y avoir de nouveaux cas confirmés dans cette zone, une vaccination de toutes les personnes de 2 mois à 24 ans serait réalisée, selon le schéma recommandé par le HCSP de quatre doses au total: trois doses de primo-vaccination à six semaines d'intervalle puis rappel un an après la troisième dose.
Source : PARIS, 17 mai 2013 (APM)
Méningite B14
la campagne de vaccination se poursuit
Les jeunes adultes et les enfants des cantons d'Ault, Friville-Escarbotin, Gamaches et Saint-Valéry sur Somme sont particulièrement exposés à la méningite B14, une infection grave qui peut être mortelle. Un ou plusieurs cas sont toujours déclarés chaque année sur ces territoires.
Depuis 2009, une campagne de vaccination est engagée par l'ARS dans ces 4 cantons, afin d'endiguer durablement cette infection. Le vaccin est la seule protection durable contre la méningite B14.
Le schéma vaccinal comporte 4 injections :
Les trois premières à 6 semaines d'intervalle
La 4iéme, pour rappel, un an après
Les injections peuvent être réalisées au centre de vaccination de Friville-Escarbotin (pour prendre rendez-vous, contactez le 0820 30 00 60*), chez votre médecin traitant (se renseigner auprès de lui) ou au sein de la PMI pour les enfants de moins de 6 ans.
Les doses de vaccin sont fournies par les professionnels de santé qui réalisent les injections. Il n'est pas utile de se déplacer à la pharmacie.
Parallèlement une campagne d'information avec mise à disposition d'affiches et de dépliants se poursuit auprès des mairies, des pharmaciens, des infirmiers libéraux et des médecins généralistes de ces 4 cantons.
Ces outils rappellent les 3 bonnes pratiques pour lutter contre cette infection qui peut être mortelle : se faire vacciner ou vacciner son enfant ; sensibiliser les proches sur la persistance de la méningite ; être vigilant et attentif aux premiers signes de la maladie.
Source : A.R.S PICARDIE Santé.fr
22/02/13
Les infections graves à méningocoque
dites infections invasives
Les infections graves à méningocoque dites infections invasives sont provoquées par des bactéries appelées méningocoques, présentes dans le nez et le fond de la gorge (naso-pharynx).
La transmission est directe à partir des projections respiratoires ou salivaires des malades et surtout des nombreux porteurs sains. De nombreuses personnes sont porteuses saines : malgré la présence de la bactérie dans le naso-pharynx, elles ne développeront pas la maladie ; en France, la déclaration de ces infections est obligatoire et doit être faite le plus rapidement possible pour que les mesures de prévention dans l'entourage du malade puissent être prises rapidement même si le risque de transmission secondaire est faible.
Chaque année, environ 700 cas sont en moyenne déclarés.
Il existe deux formes principales d'infections graves à méningocoque :
- la méningite est la forme la plus fréquente. La méningite est une infection des méninges (tissus qui entourent le cerveau et la moelle épinière). Ses symptômes les plus fréquents sont des maux de tête et des vomissements, une raideur de la nuque, une fièvre élevée, une photophobie (sensation visuelle pénible de la lumière), un état confusionnel. Avec un traitement adapté mis en place rapidement, l'évolution est favorable dans cinq cas sur six.
- la septicémie à méningocoque : le méningocoque se dissémine dans l'ensemble de l'organisme par voie sanguine. Dans ce cas, il existe une altération sévère de l'état général et des taches cutanées purpuriques (violacées). La forme la plus grave appelée « purpura fulminans» associe des signes de choc infectieux et des taches purpuriques qui s'étendent très rapidement.
Les méningites sont les maladies infectieuses que redoutent le plus les Français (plus d'une personne sur deux) et leurs médecins (plus de huit sur dix)[1].
Il existe différents groupes de méningocoques dont les principaux sont A, B, C, Y ou W135. En 2008 en France, les cas d'infection invasive à méningocoques sont principalement causés par le groupe B et le groupe C (92 % des cas[2]).
Quatre types de vaccins sont disponibles en France :
* Le vaccin A-C-Y-W135 est obligatoire pour les pèlerins se rendant à la Mecque.
* Le vaccin contre les méningocoques A+C utilisé chez les militaires et pour les voyageurs qui se rendent dans les zones à risque d'Afrique.
* Le vaccin contre les infections à méningocoques B utilisé dans le cadre particulier de l'endémie sévissant en Haute-Normandie et Picardie
* Le vaccin contre les méningocoques du groupe C : depuis 2010, le calendrier vaccinal inclut la recommandation de vaccination contre le méningocoque C à tous les nourrissons entre un et deux ans ainsi qu'aux enfants, adolescents et jeunes adultes jusqu'à vingt-quatre ans. C'est chez les enfants de moins de 5 ans et les adolescents que la circulation du méningocoque C est la plus importante.
La vaccination est très simple, car elle consiste en une seule injection, efficace et très bien tolérée.
Source : A.R.S PICARDIE
CALENDRIER VACCINAL 2013
Extrait du Calendrier vaccinal et Recommandations vaccinales 2013 du ministère des Affaires sociales et de la Santé, selon l'avis du Haut Conseil e la santé publique
Vaccination contre les infections invasives à méningocoques (IIM) de sérogroupe non B (A, C, Y, W135)
Recommandations générales
La vaccination systématique avec une seule dose de vaccin méningococcique C conjugué est désormais recommandée chez tous les nourrissons à l'âge de 12 mois (co-administration possible avec la vaccination contre la
rougeole, les oreillons et la rubéole, cf. infra).
Durant la période initiale de mise en place de cette stratégie et en attendant son impact optimal par la création d'une immunité de groupe, l'extension de cette vaccination systématique jusqu'à l'âge de 24 ans révolus est aussi
recommandée avec un vaccin méningococcique C conjugué selon le même schéma vaccinal à une dose.
31- Le vaccin ENGERIX B® 10 μg n'est pas adapté au schéma vaccinal à 2 doses.
32 - Pour les adolescents, il s'agit en particulier de ceux qui sont : accueillis dans les services et institutions pour l'enfance et la jeunesse handicapées, ou dans les institutions psychiatriques, exposés à des relations sexuelles avec des partenaires multiples, toxicomanes utilisant des drogues parentérales, voyageurs ou résidents dans des pays de moyenne ou de forte endémie (après évaluation des risques), susceptibles de recevoir des transfusions massives ou itératives, dans l'entourage d'un sujet infecté par le virus de l'hépatite B (famille vivant sous le même toit) ou des partenaires sexuels d'un sujet infecté par le virus de l'hépatite B.
33 - Circulaire n° DGS/SD5C/DHOS/E2/2004/532 du 10 novembre 2004 relative au dépistage obligatoire au cours de la grossesse de l'antigène HBs
du virus de l'hépatite B et à la vaccination des nouveau-nés de femmes porteuses de l'antigène du virus de l'hépatite B.
34 - Avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France (section maladies transmissibles) relatif à la vaccination des nouveau-nés de mère
porteuse du virus de l'hépatite B, du 23 juin 2006.
35 - Avis du CSHPF du 18 mars 2005 relatif aux recommandations pour la prévention de la leptospirose en cas d'activité professionnelle à risque.
Voir aussi le rapport : « Nouvelles recommandations relatives à la prévention du risque chez les personnes exposées à la leptospirose » (CSHPF, 18
mars 2005), consultable sur le site internet du ministère chargé de la santé.
cas_d_activite_professionnelle_a_risque.pdf
Recommandations particulières
La vaccination est recommandée par un vaccin tétravalent conjugué ACYW135
36 - préférentiellement au vaccin tétravalent non conjugué, chez les personnes souffrant de déficit en fraction terminale du complément, recevant
un traitement anti-C5A, porteuses d'un déficit en properdine ou ayant une asplénie anatomique ou fonctionnelle et chez les personnes ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Si la personne a reçu antérieurement un vaccin polyosidique non conjugué, un délai de trois ans est recommandé avant de la vacciner avec le vaccin tétravalent conjugué.
Recommandations pour les personnes immunodéprimées ou aspléniques : cf. tableau 3.5.
Recommandations autour d'un cas d'IIM
La vaccination est recommandée pour les sujets contacts d'un cas d'IIM de sérogroupe A, C, Y, ou W135, dans les conditions prévues par l'instruction relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoques
37 - D'une manière générale, l'utilisation des vaccins conjugués doit être privilégiée : vaccin conjugué méningococcique C en cas d'IIM due au sérogroupe C ; vaccin tétravalent conjugué ACYW135 en cas d'IIM liée aux sérogroupes A, Y, W135 à partir de l'âge de 1 ou 2 ans selon les AMM des vaccins. Entre 6 mois et un an, seul le vaccin méningococcique bivalent non conjugué A+C peut être actuellement utilisé contre les infections invasives à méningocoques du groupe A ; dans ce cas, l'avantage de cette vaccination précoce doit être pesé au regard des risques théoriques liés à l'induction d'une hyporéactivité lors de vaccinations ultérieures, notamment contre le méningocoques C.
La vaccination doit être alors réalisée au plus tard dans les dix jours après le dernier contact avec le cas index. Pour la réalisation de cette vaccination des sujets contacts d'un cas d'IIM, se reporter à l'instruction relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoques
Risques chez les voyageurs
Cf. Recommandations sanitaires pour les voyageurs : BEH n° 20-21 du 29 mai 2012 (prochaine publication actualisée
début juin 2013).
Schémas vaccinaux
Pour tous les enfants à l'âge d'un an et en rattrapage jusqu'à l'âge de 24 ans : vaccins méningococciques C conjugués : une dose.
Recommandations particulières ou autour d'un cas :
* Vaccins méningococciques conjugués :
monovalent C :
- nourrissons âgés de 2 à 11 mois révolus : deux doses à au moins deux mois d'intervalle et un rappel au cours de la deuxième année de vie,
enfants à partir de l'âge d'un an, adolescents et adultes : une dose unique.
- tétravalent ACYW135, à partir de l'âge d'un ou 2 ans (selon l'AMM du vaccin) : Une dose unique.
* Vaccins méningococciques non conjugués :
-- bivalent A et C : une dose ; durée de protection de trois ans. Il peut être utilisé à partir de l'âge de 6 mois pour la protection contre le méningocoque A.
36 - Avis du HCSP du 12 juillet 2012 relatif à l'utilisation du vaccin méningococcique tétravalent A,C,Y,W135 Nimenrix® et à la place respective des vaccins méningococciques tétravalents conjugués et non conjugués.
37 - Instruction n°DGS/RI1/2011/33 du 27 janvier 2011 en cours de révision. Disponible sur le site internet du ministère chargé de la santé, dans le
Un nouveau vaccin
contre la méningite de type B
La firme Novartis présente vendredi 5 avril 2013 le Bexsero, le premier vaccin visant à protéger contre la méningite à méningocoque de type B.
Cette forme de méningite bactérienne, la plus fréquente en France, entraîne une quarantaine de décès chaque année.
Le vaccin, autorisé depuis janvier au niveau européen, pourrait arriver sur le marché français d'ici à la fin de l'année.
Même si les spécialistes restent prudents, c'est plutôt une bonne nouvelle : un vaccin visant à protéger contre la principale forme de méningite devrait être bientôt disponible. Ce vaccin contre le méningocoque de type B a obtenu en janvier son autorisation de mise sur le marché (AMM) au niveau européen. Et il pourrait être commercialisé en France d'ici à la fin de l'année.
« Il faut attendre de voir si les résultats obtenus lors des essais vont se confirmer dans la “vraie vie”. Si c'est le cas, cela sera un vrai progrès car c'est le premier vaccin contre la méningite B, celle qui entraîne le plus de décès en France », indique le professeur Jean-Paul Stahl, chef du service des maladies infectieuses du CHU de Grenoble.
« L'arrivée de ce vaccin est une avancée réelle. Mais il faut maintenant qu'on détermine sa place dans la stratégie vaccinale française », ajoute le docteur Muhamed-Kheir Taha, responsable du Centre national de référence des méningocoques de l'Institut Pasteur.
La méningite est une infection des méninges, c'est-à-dire des enveloppes entourant le cerveau. Les formes les plus graves sont souvent provoquées par un méningocoque, une bactérie qui peut aussi entraîner des septicémies. En France, en 2011, parmi les 530 cas de méningites à méningocoques recensés, 72,8 % étaient liés à la souche B et 15,5 % à la souche C. « La maladie est mortelle dans environ 10 % des cas. On peut estimer à une quarantaine par an le nombre de décès liés à un méningocoque de type B », indique le docteur Taha.
IL POURRAIT PROTÉGER CONTRE 85 % DES SOUCHES DU MÉNINGOCOQUE B
En 1999, un vaccin contre la souche C a été autorisé en France. Depuis 2010, il est inscrit dans le calendrier vaccinal et fortement recommandé chez les nourrissons de 12 à 24 mois ainsi qu'en rattrapage jusqu'à l'âge de 24 ans. Contre la souche B, il n'existait jusque-là qu'un seul type de vaccin, notamment fabriqué en Norvège, mais seulement efficace contre une souche bien particulière (B14) de méningocoques.
« En Haute-Normandie, cette souche circule de manière régulière depuis quelques années avec un nombre de cas assez importants. C'est la raison pour laquelle nous avons, à partir de 2006, conduit plusieurs campagnes régionales ciblées avec ce vaccin norvégien », explique le docteur Jean-Philippe Leroy, responsable du centre de vaccination du CHU de Rouen.
Mais les autorités sanitaires ont décidé de ne pas utiliser ce vaccin sur l'ensemble du territoire : cette souche B14, en effet, représente au total moins de 10 % des cas de méningites B en France.
Le nouveau vaccin, le Bexsero, de la firme Novartis, apparaît nettement plus protecteur. Les études menées en laboratoire montrent qu'il pourrait protéger contre 85 % des souches du méningocoque B. Durant les études cliniques, le vaccin a été testé sur plus de 8 000 personnes, des nourrissons, des enfants, des adolescents et des adultes. Ils ont reçu plusieurs doses et, ensuite, ont fait l'objet de prélèvements sanguins pour mesurer le niveau d' immunogénicité du produit.
DES ESSAIS MONTRENT QUE LA TOLÉRANCE EST BONNE
« L'objectif était de voir si le vaccin allait produire des anticorps capables de détruire la bactérie à l'origine de la maladie. C'est de cette manière qu'on est arrivé à ce chiffre de protection de 85 % », indique le professeur François Denis, spécialiste en vaccinologie, consultant auprès de Novartis.
« C'est un résultat intéressant, mais il faut rester prudent. Car pour l'instant, on n'a pas encore mesuré l'efficacité du vaccin sur le terrain, une fois qu'il sera délivré à plusieurs centaines de milliers de personnes », constate le professeur Daniel Floret, président du comité technique des vaccinations, instance qui va se prononcer sur l'intérêt de ce nouveau produit dans les semaines à venir.
L'autre question importante concerne les éventuels effets secondaires du vaccin, un sujet désormais très sensible en France comme on a pu le constater en 2009 avec la grippe A (H1N1).
« Les données issues des essais montrent que la tolérance est bonne. Mais il faudra évidemment suivre avec attention ce qui va se passer quand le vaccin sera utilisé à une plus large échelle », indique le docteur Leroy.
Source : LA CROIX article / PIERRE BIENVAULT (AFP PHOTO ROBERT FRANCOIS)
Autorisation de mise sur le marché
du vaccin Bexsero
Une excellente nouvelle que nous attendions depuis longtemps..... un vaccin contre la méningite B (large) enfin !!!!
Novartis obtient pour Bexsero®, son autorisation de mise sur le marché Européen, le premier vaccin européen à protéger contre la principale cause de la méningite en Europe et ses conséquences potentiellement fatales.
• Bexsero est indiqué pour aider à protéger tous les groupes d'âge contre les infections à méningocoque de sérogroupe B (Men B), y compris les nourrissons,le groupe d'âge le plus vulnérable (1)
• De nombreuses familles sont fortement affectées par l'infection à méningocoque de sérogroupe B, qui est une maladie pouvant entraîner la mort ou causer des séquelles graves et irréversibles chez les survivants (2,3)
• Novartis coopère avec les autorités afin que Bexsero® soit disponible le plus rapidement possible.
COMMUNIQUE : Suresnes, le 22 janvier 2013
Novartis a annoncé aujourd'hui que la Commission européenne avait autorisé l'utilisation de Bexsero® (vaccin contre le méningocoque de sérogroupe B [ADNr, composant, adsorbé]) chez les sujets âgés de 2 mois et plus.
Novartis s'efforce à ce que Bexsero soit disponible aussi rapidement que possible. L'infection à méningocoque de sérogroupe B est une infection bactérienne qui constitue l'une des principales causes de méningite en Europe (4), en particulier chez le nourrisson (1) .
Bien que rare, elle est particulièrement redoutée, notamment parce qu'elle frappe - sans aucun signe précurseur - des personnes en bonne santé, et progresse rapidement (2,3).
Les symptômes peuvent souvent ressembler à ceux de la grippe, rendant cette maladie difficile à diagnostiquer aux premiers stades de l'infection (5).
Dans de nombreux cas, les médecins n'ont pas le temps nécessaire pour traiter les patients infectés et éviter de graves conséquences. Environ 1 personne sur 10 ayant contracté la maladie en mourra,malgré la mise en place d'un traitement approprié (3).
Jusqu'à 1 survivant sur 5 souffrira toute sa vie de séquelles invalidantes telles que : atteintes cérébrales, perte de l'audition ou amputation d'un membre (3) .
La prévention par la vaccination est donc la meilleure défense contre cette maladie foudroyante.
« Chaque année, des milliers de parents voient leur enfant mourir ou garder de graves séquelles suite à cette maladie dramatique. Grâce aux efforts combinés fournis par de nombreuses personnes depuis vingt ans, nous n'avons jamais été aussi proches de voir cette souffrance prendre fin, a déclaré Andrin Oswald, Directeur de la Division Vaccines and Diagnostics de Novartis. Notre vision est celle d'un monde sans méningite, et notre priorité est de travailler, avec les décideurs européens, afin de garantir un accès rapide et généralisé à la vaccination. »
A la suite de l'obtention de l'AMM ce jour, les États membres de l'UE évalueront Bexsero® en vue de son éventuelle inclusion dans les programmes nationaux de vaccination et, le cas échéant, dans les systèmes de prise en charge.
Novartis coopère déjà avec les autorités souhaitant une disponibilité rapide de ce vaccin.(2/4)
Bexsero® est le résultat de plus de 20 années de recherche de pointe dans le développement de vaccins(6), et sa tolérance et son immunogénicité ont été établies par un programme clinique global ayant inclus des nourrissons, des enfants, des adolescents et des adultes (7,8,9,10,11,12).
Dès l'âge de 2 mois, Bexsero® offre plusieurs schémas vaccinaux pouvant s'intégrer aisément dans le calendrier de vaccination.
L'autorisation de mise sur le marché de Bexsero® souligne la position de leader de Novartis dans la lutte menée à l'échelle mondiale contre les infections invasives à méningocoques.
Bexsero® et Menveo® contribuent, à eux deux, à offrir une protection contre les 5 principaux sérogroupes du méningocoque (A, C, W-135, Y et, désormais, B) à l'origine de la majorité des cas d'infections invasives à méningocoque à travers lemonde (13).
Décharge :
Le présent communiqué contient des déclarations prospectives exprimées par l'emploi de termes tels que « potentiel », « recommandé », «deviendra », « sera »,« perspective », « En général...suit…et rend », « s'efforce de », « peut », « pourrait » ou des expressions semblables, ou encore identifiables par des considérations explicites ou implicites concernant l'autorisation de mise sur le marché de Bexsero ou tout autre vaccin, ou le délai d'obtention d'une autorisation quelle qu'elle soit, ou le futur impact financier potentiel d'un vaccin quel qu'il soit. Il convient de ne pas se fier outre mesure à ces déclarations. Ces déclarations prospectives reflètent l'opinion de la direction sur des événements futurs et comportent des risques connus et inconnus, des incertitudes ainsi que d'autres facteurs qui pourraient rendre les résultats réels obtenus avec Bexsero matériellement différents des résultats futurs, des performances ou des réalisations annoncées ou impliquées dans de telles déclarations. Pour l'heure, rien ne permet d'affirmer que Bexsero ou tout autre vaccin recevra une autorisation de commercialisation dans tel ou tel pays, ou à tel ou tel moment. De même, aucune garantie ne peut être donnée quant à l'impact financier potentiel sur Novartis résultant de Bexsero ou tout autre vaccin. En particulier, les attentes de la direction pourraient être affectées par, entre autres choses, des mesures réglementaires inattendues ou, plus généralement, des retards ou des réglementations gouvernementales, l'obtention de résultats d'essais cliniques inattendus, y compris de nouveaux résultats cliniques inattendus et une analyse supplémentaire inattendue des données cliniques existantes;la concurrence en général, les pressions de l'État, de l'industrie ou du grand public en matière de fixation des prix, l'aptitude du laboratoire pharmaceutique à obtenir ou à renouveler un brevet, ou toute autre protection de propriété intellectuelle exclusive ;l'impact des facteurs précités sur les valeurs inscrites à l'actif et au passif du Groupe Novartis telles que présentées dans le bilan consolidé du Groupe ainsi que d'autres risques et facteurs définis dans le formulaire 20-F déposé par Novartis AG auprès des autorités de surveillance boursière des États-Unis (US Securities and Exchange Commission). Si un ou plusieurs de ces risques ou incertitudes devaient survenir ou siles hypothèses de départ devaient se révéler fausses, les résultats effectifs pourraient varier de manière tangible de ceux anticipés, estimés ou attendus. Novartis fournit les informations contenues dans le présent communiqué de presse à la date d'aujourd'hui et n'est pas tenu de mettre à jour les déclarations prospectives y figurant au vu de nouvelles informations, de futurs événements ou autres.(3/4)
A propos de Novartis Vaccins et Diagnostics Novartis Vaccins et Diagnostics est une division de Novartis, spécialisée dans le développement de traitements préventifs. La division est composée de deux entités :Novartis Vaccins et Novartis Diagnostics. Novartis Vaccins est le 5ème fabricant mondial de vaccins et le deuxième plus gros fournisseur de vaccins anti grippaux aux Etats-Unis. Novartis Vaccins dispose d'une large gamme de vaccins couvrant trois domaines de prévention : la grippe ; les méningites à méningocoque C ; les maladies infectieuses liées au voyage. Novartis Diagnostics commercialise une gamme de réactifs et d'automates qui contribuent à prévenir les infections transfusionnelles dans les centres de dons de sang et les laboratoires. Ces produits bénéficient d'une technologie de pointe en matière de dépistage précoce des génomes viraux permettant de détecter les ARN et ADN viraux spécifiques des virus dans les dons de sang, de plasma, d'organes et de tissus.
_Références_
1- Rosenstein NE, et al. Meningococcal disease. N Engl J Med 2001 ;344:1378-88.
2 - Thompson MJ, et al.ri Clinical recognition of meningococcal disease in children and adolescents.Lancet 2006 ; 367:397-403.
3- Organisation mondiale de la Santé. Méningite à méningocoques. Aide-mémoire N°141. Mis à jour en novembre 2012.
4 - Organisation mondiale de la Santé. Meningococcal, staphylococcal and streptococcalinfections.
Dernière consultation le15 janvier 2013.
5 - Mayo Foundation for Medical Education and Research. Meningitis. April 2011.
6 - Rappuoli R. Reverse vaccinology, a genome-based approach to vaccine development. Vaccine2001 ;19:2688-91.
7 - Santolaya ME, et al. Immunogenicity and tolerability of a multicomponent meningococcalserogroup B (4Cméningocoque B) vaccine in healthy adolescents in Chile. Lancet2012 ;379:617-24.
8 - Gossger N, et al. Immunogenicity and tolerability of recombinant meningococcal serogroup B vaccine administered with or without routine infant vaccinations according to differentimmunization schedules: A randomized controlled trial. JAMA 2012 ;307:573-82.
9 - Vesikari T, et al. Immunogenicity and safety of an investigational multicomponent, recombinant, meningococcal serogroup B vaccine (4CMenB) administered concomitantly with routine infantand child vaccinations: results of two randomised trials. Lancet, 14 janvier 2013. [Epub ahead ofprint].
10- 9 Findlow J, et al. Multicentre, open-label, randomised phase
II- controlled trial of aninvestigational recombinant meningococcal serogroup B vaccine with and without outermembrane vesicles, administered in infancy. Clin Infect Dis 2010 ; 51:1127-37.11 10 Snape MD, et al. Immunogenicity of two investigational serogroup B meningococcalvaccines in the first year of life: a randomized comparative trial. Pediatr Infect Dis J2010 ;29:e71-9.
12 - 11 Prymula R, et al. Catch-up vaccination of healthy toddlers with an investigationalmulticomponent meningococcal serogroup B vaccine (4Cméningocoque B) - exploration of atwo-dose schedule. Présenté lors de la 29ème réunion de l'ESPID, du 7 au 11 juin 2011 ; La Haye, Pays-Bas.
13 - Organisation mondiale de la Santé. Meningococcal position paper. Relevé épidémiologiquehebdomadaire n°44, 2002, 77, 329-40.
Dernière consultation le 15 janvier 2013.
UNE ETAPE EST PASSEE ET APRES .......
En France,
C'est le Haut Conseil de la Santé Publique qui donne la recommandation.
Après, c'est à la Haute Autorité de Santé (H A S) qui décidera du remboursement et du prix.
A suivre ....
Le laboratoire NOVARTIS reçoitun avis favorable pour BEXSERO
COMMUNIQUE DE PRESSE
COMMUNIQUE DE PRESSE
Novartis reçoit un avis favorable du CHMP pour Bexsero® : ce vaccin novateur vise à protéger des conséquences dramatiques du méningocoque B, cause majeure de méningite en Europe
Novartis International AG / Novartis reçoit un avis favorable du CHMP pour Bexsero® : ce vaccin novateur vise à protéger des conséquences dramatiques du méningocoque B, cause majeure de méningite en Europe .
L'infection invasive à méningocoque B est difficile à diagnostiquer, peut tuer en l'espace de 24 heures et laisser de graves séquelles invalidantes à vie.[1],[2]
Une fois l'autorisation de mise sur le marché (AMM) obtenue, Bexsero deviendra le premier et unique vaccin contre le méningocoque B à offrir une large protection pour toutes les tranches d'âges, y compris les nourrissons
L'AMM attendue pour Bexsero souligne la position de leader de Novartis dans la lutte contre les infections invasives à méningocoques
Bâle, le 16 novembre 2012
Aujourd'hui, Novartis a annoncé que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence Européenne des médicaments (EMA) a donné un avis favorable pour Bexsero (Vaccin contre le méningocoque B [ADNr, composant, adsorbé]) indiqué chez les sujets dès l'âge de 2 mois. Une fois l'AMM obtenue, Bexsero® deviendra le premier vaccin commercialisé à offrir une large protection contre le méningocoque B pour toutes les tranches d'âges, et plus particulièrement les nourrissons chez qui le risque d'infection est le plus élevé.[3]
« Nous sommes fiers de l'avancée majeure que représente Bexsero dans le domaine du développement de vaccins contre ce qui était, jusqu'à présent, une cible vaccinale très difficile à atteindre », a déclaré Andrin Oswald, Directeur de la Division Vaccines and Diagnostics de Novartis.
« Depuis plus de deux décennies, nos chercheurs et cliniciens se sont consacrés à la recherche d'une solution pour prévenir les infections à méningocoque B. Les témoignages de survivants et de familles ayant perdu un être cher à cause de cette maladie ont forgé notre détermination sans faille dans cette voie ».
Aucun vaccin actuellement disponibles ne peut conférer une large protection contre le méningocoque B, qui est à l'origine de plus de 90% des cas d'infections invasives à méningocoque dans un certain nombre de pays européens.[4]
L'infection invasive à méningocoque B est difficile à diagnostiquer /
peut tuer en l'espace de 24 heures et laisser de graves séquelles invalidantes à vie.[1],[2]
Environ 1 personne sur 10 contractant la maladie en meurt malgré la mise en place d'un traitement approprié.[2]
Jusqu'à 1 survivant sur 5 souffrira toute sa vie de séquelles invalidantes telles que : atteintes cérébrales, perte de l'audition ou amputation d'un membre[5]
L'incidence d'infections à méningocoque B la plus élevée est observée durant la première année de vie, et atteint un pic vers l'âge de 7 mois. [6]
« L'infection à méningocoque B est une des causes principales de méningites et de septicémies chez les enfants. Sa progression fulgurante et ses conséquences dramatiques en font l'une des infections les plus redoutées aussi bien par les parents que par les pédiatres » a déclaré le Dr Matthew Snape, consultant en pédiatrie et en vaccinologie au sein de l'Oxford vaccine group, groupe d'experts de l'université d'Oxford. « Un vaccin capable de réduire l'incidence de ces infections serait une avancée majeure dans la prévention des méningites chez l'enfant.»
En général, la Commission Européenne suit les recommandations du CHMP et rend sa décision définitive dans un délai de 3 mois, qui s'appliquera à tous les pays de l'Union Européenne (UE) et de l'Espace Économique Européen (EEE). Une fois l'autorisation de mise sur le marché obtenue, chaque Etat membre évaluera les modalités de remboursement et d'intégration de Bexsero dans leur programme national de vaccinations. Novartis s'efforce à ce que Bexsero soit disponible aussi rapidement que possible et coopère déjà en ce sens avec les autorités souhaitant une mise en oeuvre rapide de ce vaccin.
La tolérance et l'immunogénicité de Bexsero ont été établis grâce à un programme clinique de grande ampleur, incluant près de 8000 nourrissons, enfants, adolescents et adultes dans des essais cliniques de Phase II/III.[7],[8],[9],[10],[11] Dès l'âge de 2 mois, Bexsero®offre plusieurs schémas vaccinaux pouvant s'intégrer aisément aux rendez-vous de vaccination.
« Nous nous réjouissons de cette nouvelle qui a une importance capitale pour les parents et les médecins. Pour la première fois dans l'histoire de la lutte contre les infections à méningocoques, une solution pour protéger largement contre le méningocoque B semble possible», a déclaré Bruce Langoulant, Président et Membre du Conseil d'administration du CoMO (Confédération des Organisations contre la Méningite) et père d'un enfant ayant survécu à une méningite.
« Un grand nombre de nos membres et donateurs ont personnellement été affectés par la méningite, et ont assisté à la souffrance d'êtres chers touchés par les effets dévastateurs de cette maladie ».
Bexsero est le résultat de plus de 20 ans de recherche avant-gardiste dans le développement de vaccins.[12]
Le méningocoque B est une cible particulièrement difficile à atteindre car l'enveloppe extérieure de la bactérie n'est pas bien reconnue par le système immunitaire, rendant très complexe le développement d'un vaccin efficace, et ce jusqu'aux récentes avancées scientifiques.[13]
Bexsero a été développé en utilisant une approche scientifique intégrant le décodage du patrimoine génétique (séquençage du génome) du méningocoque B. Cette approche innovante, récompensée par de nombreux prix, constitue un nouveau paradigme à l'origine d'une nouvelle génération de vaccins visant à prévenir d'autres pathogènes présentant une importante diversité de souches.
Après l'autorisation de mise sur le marché de Menveo® (Vaccin méningococcique des sérogroupes A, C, W-135 et Y conjugués) en 2010, l'AMM attendue pour le vaccin novateur Bexsero® souligne la position de leader de Novartis dans la lutte contre les infections invasives à méningocoques. A eux deux, ces vaccins contribuent à protéger contre les 5 principaux sérogroupes du méningocoque (A, B, C, W-135 et Y) à l'origine de la majorité des cas d'infections invasives à méningocoque à travers le monde.[14]
Décharge :
Le présent communiqué contient des déclarations prospectives exprimées par l'emploi de termes tels que « peut », « potentiel », « pourrait », l'emploi du futur ou des expressions semblables, ou encore identifiables par des considérations explicites ou implicites concernant les autorisations de mise sur le marché de Bexsero, ou le calendrier de telles autorisations, ou concernant le futur impact financier potentiel de Bexsero®. Il convient de ne pas se fier outre mesure à ces déclarations. Ces déclarations prospectives reflètent l'opinion de la direction sur des événements futurs et comportent des risques connus et inconnus, des incertitudes ainsi que d'autres facteurs qui pourraient rendre les résultats réels obtenus avec Bexsero matériellement différents des résultats futurs, des performances ou des réalisations annoncées ou impliquées dans de telles déclarations. Pour l'heure, rien ne permet d'affirmer que la vente de Bexsero® sera approuvée dans tel ou tel pays, ou que cela se produira à un moment particulier. De même, aucune garantie ne peut être donnée quant à l'impact financier potentiel sur Novartis résultant de Bexsero. En particulier, les attentes de la direction en ce qui concerne Bexsero pourraient être affectées par, entre autres choses, des mesures réglementaires inattendues ou, plus généralement, des retards ou des réglementations gouvernementales, l'obtention de résultats d'essais cliniques inattendus, y compris de nouveaux résultats cliniques inattendus et une analyse supplémentaire inattendue des données cliniques existantes, des pressions gouvernementales, industrielles et publiques générales concernant les prix, des problèmes de fabrication inattendus, l'aptitude du laboratoire pharmaceutique à obtenir ou à renouveler un brevet, ou toute autre protection de propriété intellectuelle exclusive, la concurrence en général, les pressions de l'État, de l'industrie ou du grand public en matière de fixation des prix, l'impact des facteurs précités sur les valeurs inscrites à l'actif et au passif du Groupe Novartis telles que présentées dans le bilan consolidé du Groupe ainsi que d'autres risques et facteurs définis dans le formulaire 20-F déposé par Novartis AG auprès des autorités de surveillance boursière des États-Unis (US Securities and Exchange Commission). Si un ou plusieurs de ces risques ou incertitudes devaient survenir ou si les hypothèses de départ devaient se révéler fausses, les résultats effectifs pourraient varier de manière tangible de ceux anticipés, estimés ou attendus. Novartis fournit les informations contenues dans le présent communiqué de presse à la date d'aujourd'hui et n'est pas tenu de mettre à jour les déclarations prospectives y figurant au vu de nouvelles informations, de futurs événements ou autres.
Références
[1]
Thompson MJ, et al. Clinical recognition of meningococcal disease in children and adolescents. Lancet 2006;367:397-403.
[2]
World Health Organization. Meningococcal meningitis. Fact sheet #141. Mise à jour de décembre 2011. Last accessed 26 Sep 2012.
[3]
Donnelly J, et al. Qualitative and quantitative assessment of meningococcal antigens to evaluate the potential strain coverage of protein-based vaccines. Proc Natl Acad Sci USA 2010;107:19490-5.
[4]
Health Protection Agency. Meningococcal Reference Unit isolates of Neisseria meningitidis: England and Wales, by serogroup & epidemiological year, 1998/99-2008/09. 17 août 2010. Last accessed 26 Sep 2012.
[5]
Rosenstein NE, et al. Meningococcal disease. N Engl J Med 2001;344:1378-88.
[6]
Cohn, A. et al. Changes in Neisseria meningitidis disease epidemiology in the United States, 1998-2007: Implications for prevention of meningococcal disease. Clin Infect Dis 2010;50:184-91.
[7]
Gossger N, et al. Immunogenicity and tolerability of recombinant meningococcal serogroup B vaccine administered with or without routine infant vaccinations according to different immunization schedules: A randomized controlled trial. JAMA 2012;307:573-82.
[8]
Vesikari T, et al. Immunogenicity of an investigational, multicomponent, meningococcal serogroup b vaccine in healthy infants at 2, 4, and 6 months of age. Présenté à l'IPNC, du 11 au 16 septembre 2010; Banff, Canada. Poster No. 180.
[9]
Findlow J, et al. Multicenter, open-label, randomized phase II controlled trial of an investigational recombinant meningococcal serogroup B vaccine with and without outer membrane vesicles, administered in infancy. Clin Infect Dis 2010;51:1127-37.
[10]
Snape MD, et al. Immunogenicity of two investigational serogroup B meningococcal vaccines in the first year of life: a randomized comparative trial. Pediatr Infect Dis J 2010;29:e71-9.
[11]
Prymula R, et al. Catch-up vaccination of healthy toddlers with an investigational multicomponent meningococcal serogroup B vaccine (4CMenB) - exploration of a two-dose schedule. Présenté à la 29ème Réunion de l'ESPID, du 7 au 11 juin 2011 ; La Haye, Pays-Bas.
[12]
Rappuoli R. Reverse vaccinology, a genome-based approach to vaccine development. Vaccine 2001;19:2688-91.
[13]
Giuliani MM, et al. A universal vaccine for serogroup B meningococcus. Proc Natl Acad Sci USA 2006;103:10834-9.
[14]
World Health Organization. Meningococcal position paper. Weekly epidemiological record No. 44, 2002, 77, 329-40. Disponible à l'adresse : http://www.who.int/immunization/wer7740meningococcal_Oct02_position_paper.pdf.
source : 16/11/12
Communiqué aux medias
A.R.S PICARDIE
MENINGITE B 14 :
La campagne de vaccination se poursuit
Les jeunes adultes et les enfants des cantons d' Ault, Friville-Escarbotin, Gamaches et Saint Valéry sur Somme sont particulièrement exposés à la méningite B14, une infection grave qui peut être mortelle . Un ou plusieurs cas sont toujours déclarés chaque année sur ces territoires.
Depuis 2009, une campagne de vaccination est engagée par l' A.R.S dans ces 4 cantons, afin d'endiguer durablement cette infection. Le vaccin est la seule protection durable contre la méningite B14.
Le schéma vaccinal comporte 4 injections :
- les trois premières à 6 semaines d'intervalle
- la quatrième, pour rappel, un an après
Les injections peuvent être réalisées au centre de vaccination de Friville-Escarbotin (pour prendre rendez-vous, contacter le 0 820 30 00 60*), chez votre médecin traitant (se renseigner auprès de lui) ou au sein de la PMI pour les enfants de moins de 6 ans.
Les doses de vaccin sont fournies par les professionnels de santé qui réalisent les injections. Il n'est pas utile de se déplacer à la pharmacie.
Parallèlement, une campagne d'information avec mise à disposition d'affiches et de dépliants se poursuit auprès des mairies, des pharmaciens, des infirmiers libéraux et des médecins généralistes de ces 4 cantons.
Ces outils rappellent les trois bonnes pratiques pour lutter contre cette infection qui peut être mortelle :
- se faire vacciner ou vacciner son enfant
- sensibiliser les proches sur la persistance de la méningite
- être vigilant et attentif aux premiers signes de la maladie.
Publié par l' A.R.S le 22 février 2013
SEINE-MARTIME : il faut poursuivre la vaccination
Depuis 2003, la Seine-Maritime puis la Somme ont connu une situation d'hyperendémie d'infections invasives à méningocoque (méningites et purpura fulminans) due à la dissémination d'une souche particulière de groupe B dénommée B:14.
Ces infections sont très sévères, parfois mortelles ou responsables de séquelles ; elles affectent principalement les enfants, adolescents et adultes jeunes (au delà une protection naturelle se crée).
Depuis 2006, une campagne de vaccination est organisée avec le vaccin MenBvac® dans trois zones particulièrement touchées : Dieppe et ses environs, l'Est du département de Seine-Maritime et l'Ouest du département de la Somme.
Le vaccin a fait la preuve de son efficacité et de sa bonne tolérance. Une telle vaccination apporte un bénéfice non seulement individuel (diminution du risque de développer la maladie) mais aussi collectif (un nombre important de sujets vaccinés dans une zone donnée permet de limiter la circulation de la bactérie et de diminuer le nombre de
nouveaux cas).
Cependant, les dernières données incitent à la vigilance :
Si le nombre de cas annuels d'infections invasives à méningocoque a nettement baissé par rapport au début de l'hyperendémie, la souche B:14 reste particulièrement présente dans la région, essentiellement sur les cantons situés au nord-est du département de Seine-Maritime et dans les cantons de la Somme.
La couverture vaccinale (pourcentage de sujets ayant un schéma complet) est insuffisante pour limiter l'apparition de nouveaux cas ; Les études d'immunogénicité (par prise de sang) ont montré qu'une quatrième dose de vaccin est nécessaire pour un effet durable.
Aussi, il est instamment rappelé la recommandation que l'ensemble des sujets âgés de 2 mois à 24 ans des cantons concernés reçoivent quatre doses de MenBvac®,
ce qui implique : de compléter le schéma vaccinal pour ceux n'ayant reçu que trois doses (et a fortiori pour ceux n'en ayant reçu que deux voire une) ; d'initier la vaccination pour ceux ne l'ayant pas encore reçue (notamment les nouveaux arrivants et les nourrissons).
La vaccination par MenBvac® peut désormais être réalisée par les médecins de ville (généralistes, pédiatres) des zones concernées, à coté du dispositif initialement mis en place et qui se poursuit (dans les centres de vaccination B14 et dans les établissements scolaires). Pour améliorer l'accès à la vaccination sur le territoire concerné, des séances de vaccination supplémentaires ont été programmées dans le centres de vaccination et deux nouveaux centres sont organisés dans les hôpitaux de Gournay-en-Bray et d'Eu.
Par ailleurs, comme dans tout le reste de la France, une vaccination contre le méningocoque C est recommandée à tous les sujets de 1 à 24 ans (schéma à une seule dose apportant une protection prolongée pour l'ensemble des méningocoques de groupe C, ceux-ci étant en cause dans un tiers des cas français).
Les infections invasives à méningocoque sévissant principalement durant la période froide, il est particulièrement important de compléter les vaccinations dès cet automne.
Le vaccin MenBvac® est mis à disposition à titre gracieux ; le vaccin contre le méningocoque C est disponible en pharmacie et remboursé par la sécurité sociale.
Pour d'avantage d'informations, notamment sur les lieux de vaccination appelez le 0820.30.00.60 ou consultez le site www.info-meningite.fr
Cantons concernés en Seine-Maritime : Argueil, Aumale, Blangy-sur-Bresle, Bacqueville-en-Caux, Dieppe-est, Dieppe-ouest, Eu, Envermeu, Forges-les-Eaux, Gournay-en-Bray, Londinières, Longueville-sur-Scie, Neufchâtel- en-Bray et Offranville – cantons concernés dans la Somme : Ault, Friville-Escarbotin, Gamaches et Saint-Valéry- sur-Somme
Source : L'INFORMATEUR.FR
Publié le 18/09/2012 par Nicolas Gueroult
La vaccination contre les infections invasives
à méningocoque
Depuis l'introduction du vaccin contre Haemophilus influenzae de type b dans l'immunisation de l'enfance, Neisseria meningitidis se partage avec Streptococcus pneumoniae la responsabilité de la grande majorité des méningites purulentes. Le méningocoque est une bactérie strictement humaine qui ne survit pas dans l'environnement et dont le réservoir est le nasopharynx de l'homme. La plupart des sujets infectés sont des porteurs sains (5 à 10 % de la population). Le taux d'incidence des infections invasives à méningocoque est en France inférieur à 2 cas pour 100 000 habitants par an.
Vous pouvez consulter le rapport de l'INEPS (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé)
Alerte à la Méningite C
Source : PFIZER
20/06/11
Pfizer, investisseur mondial privé en R&D biomédicale, lance sa nouvelle campagne nationale de sensibilisation sur la méningite C.
Intitulée « Nine C », elle est destinée aux jeunes de 15 à 24 ans, population à risques. Un spot a été créé sous la forme d'une bande-annonce et met en scène neuf situations de cas de contacts.
Le film diffusé sur les réseaux sociaux, le web (msn.fr, plus belle la vie.fr, allocine.fr, youtube.fr…), dans 21 titres de la presse gratuite musicale, à travers le dispositif Cart'Com est également relayé au cinéma à partir du 29 juin, sur une séléction de 300 salles dans toute la France.
Le spot qui rappel étrangement des séries policières et scientifiques est signé « N'attendez pas que ce soit vrai pour vous faire vacciner. »
Méningite B, vaccination étendue à la MANCHE
Source : Le Quotidien du Médecin
30/04/11
Trois départements sont désormais concernés par la vaccination contre la souche B :14:P1-7,16, qui sévit depuis 2003 dans le nord de la France. Conformément à l'avis du Haut Conseil de la santé publique du 11 février dernier, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand a signé l'arrêté (« Journal officiel » du 24 avril) qui recommande la poursuite de la vaccination par le MenBvac en Seine-Maritime et dans la Somme et la vaccination autour des cas dans le département de la Manche.
La vaccination par le MenBvac est donc recommandée pour toute personne âgée de 2 mois à 24 ans révolus lors de la première injection, résidant, scolarisée, en apprentissage ou bénéficiant d'un mode de garde collectif ou par un assistant maternel dans les cantons de Dieppe-Ouest, Dieppe-Est, Offranville, Envermeu, Longueville, Bacqueville, Argueil, Aumale, Blangy-sur-Bresle, Eu, Forges-les-Eaux, Gournay-en-Bray, Londinières et Neufchâtel-en-Bray pour la Seine-Maritime ; dans les cantons de Friville-Escarbotin, Gamaches, Saint-Valery-sur-Somme et Ault pour la Somme.
Le schéma recommandé pour les enfants de moins de 1 an, est de 4 doses, soit 3 doses de primo-vaccination et 1 rappel une année après la troisième injection.
Pour les plus de 1 an, les adolescents et les adultes, il est de 3 doses, soit 2 doses de primo-vaccination et un rappel six mois après la deuxième injection.
La vaccination autour des cas dans les cantons spécifiquement mentionnés doit être réalisée devant toute méningite B, sans attendre la confirmation par le centre national de référence du sérotype B :14:P1-7,16. Dans le département de la Manche et dans les autres cantons de Seine-Maritime et de la Somme non mentionnés, la vaccination autour des cas n'est recommandée qu'en cas de confirmation de la souche B :14:P1-7,16.
Toutefois, les préfets de Seine-Maritime sont habilités à recommander, par mesure individuelle exceptionnelle et sur avis motivé d'une commission d'experts attestant de son bien-fondé, la vaccination par le MenBvac aux résidents ou personnes fréquentant régulièrement les 3 départements mais qui ne sont pas ciblés par la vaccination (âgés de 2 mois à 24 ans) s'ils en font la demande, formalisée, pour des motifs justifiés.
ORGANISATION DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION EN SEINE-MARITIME
Source : ARS
21/12/10
L'Agence régionale de santé de Haute-Normandie est chargée d'organiser en collaboration avec les acteurs de santé du département de Seine Maritime, une campagne de vaccination contre les infections invasives à méningocoque de souche particulière B:14:P1-7,16 selon les modalités définies par l'arrêté ministériel du 10 juin 2010.
Lutter contre la méningite C
un vaccin encore peu connu
Source : Lyon Webzine
01/12/10
Les résultats de l'Exploratoire Régional des connaissances des médecins généralistes en matière de Vaccination Méningococcique (ERVM) montrent que la nouvelle recommandation vaccinale n'est pas connue de tous.
L'ERVM reflète une véritable motivation de vacciner dans les mois à venir, mais il n'en reste pas moins que des freins persistent. Plus de 80 % des médecins généralistes de la région Sud-Est indiquent connaître les nouvelles recommandations vaccinales et le nouveau cadre de prise en charge. La région se place en deçà de la moyenne nationale, placée à 85%.
Les recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) datent d'un an maintenant, et prescrivent une seule dose vaccinale pour les 1-24 ans. Dans le contexte automnale de la rentrée scolaire, il est primordial que les adolescents, pré-adolescents et jeunes adultes soient vaccinés. Ainsi, l'HCPS demande d'obtenir de cette tranche d'âge un taux de vaccination contre la méningite C important pour bénéficier pleinement des effets directs et indirects de la vaccination. L'avis du HCSP est clair : la France a désormais un des taux d'incidence d'infections invasives à Méningocoque du groupe C les plus élevés d'Europe. La mortalité s'élevait à 10% en 2009, avec une majorité d'enfants âgés de 1 an touchés.
Informer reste une priorité ! Qu'il s'agisse de l'intérêt individuel de la vaccination ou d'une protection large de la population, la France ne répond pas encore de façon univoque : 39% des médecins généralistes de Sud-Est, seulement 30% de ceux du Bassin Parisien Ouest et 54% de ceux de la région Ouest pensent que son intérêt est d'éviter la contamination et de prévenir les épidémies. Ils ont pourtant raison ! Les Hollandais l'ont compris vite puisque depuis 2002, le programme mené par les autorités pour la vaccination méningococcique a démontré son efficacité.
Presqu'un an après le remboursement du vaccin Meningitec® et 8 ans après sa mise sur le marché français, la couverture vaccinale progresse mais reste encore trop faible dans certaines régions et certaines tranches d'âges. La vaccination est encore insuffisamment répandue pour parvenir à une immunité de groupe permettant de protéger les personnes non vaccinées, notamment les tous petits qui n'ont pas accès au vaccin (moins de 1 an).
Même si la plupart des médecins généralistes entendent multiplier leur proportion de patients vaccinés dans les mois à venir, quelques freins ou difficultés persistent : d'une part le calendrier vaccinal paraît trop chargé pour 25% d'entre eux dans le Sud-Est, et d'autre part les médecins généralistes ressentent un frein au niveau de la population. Ils ressentent pour 17% d'entre eux une réticence des parents et des difficultés à les convaincre. Ils notent également une décrédibilisation des campagnes de vaccination auprès de la population suite à la mauvaise image de la précédente campagne H1N1.
Partie fort, la méningite est au point mort
Source : Nord Eclair
19/11/10
Près de 4 000 étudiants de l'Institut Catholique de Lille se sont fait vacciner contre la méningite C dans le cadre du plan de rattrapage mis en place par les autorités sanitaires suite à la survenue de 4 cas. Bien loin des objectifs fixés.
La campagne de rattrapage vaccinal organisée à la Catho sous l'égide de l'Agence régionale de santé (ARS) aura bien du mal à atteindre l'objectif de 20 000 bras piqués d'ici au 26 novembre, date de la fin prévue du dispositif. À ce jour en effet, les chiffres sont un peu décevants, de l'aveu même du docteur Carole Ben Brahim Berthelot, responsable de la veille et de la sécurité sanitaire à l'ARS. « Il y a eu beaucoup de vaccinations dans les premiers jours, mais le dispositif n'a pas eu l'impact qu'on aurait pu attendre ». Au total, depuis le 27 octobre, 3 000 étudiants sont passés dans les locaux du centre polyvalent de santé universitaire situé en face de la Catho, boulevard Vauban, 900 autres ont déclaré s'être fait vacciner auprès de leur médecin traitant. Maigre bilan. Même à l'Edhec de Croix, pourtant concernée directement par un cas, les étudiants ne se sont pas bousculés au portillon. « Il y a eu un relâchement de la population étudiante, ils se sentent de moins en moins concernés, peut-être parce que les quatre cas décelés en septembre et octobre, qui sont d'ailleurs complètement sortis d'affaire grâce à une bonne prise en charge, sont plus lointains maintenant », estime le Dr Ben Brahim Berthelot. « C'est vrai qu'il n'y a eu aucun nouveau cas, et heureusement, poursuit-elle. Mais si on veut qu'il n'y ait plus de circulation du virus, il faut le circonscrire par le rattrapage vaccinal. Je rappelle que si elle n'est pas fréquente, la méningite C est mortelle dans 20 % des cas et laisse des séquelles pour 30 % d'autres ».
Et si au fond, il y avait un effet grippe A, un rejet de la vaccination « arnaque » qui fait les choux gras des labos pharmaceutiques ?
« Nous n'avons aucun intérêt à faire cette opération, souligne Carole Ben Brahim Berthelot. Nous avons mis en place un dispositif, mais nous avons laissé la possibilité de se faire vacciner chez le médecin traitant, qui peut proposer d'autres marques de vaccin, qui de plus est remboursé à 100 % pour les moins de 24 ans ».
Sans parler de deuxième phase de l'opération, l'ARS souhaite malgré tout sensibiliser à nouveau la population étudiante de la Catho. « Des réunions d'information sont prévues », indique le Dr Ben Brahim Berthelot qui conclut : « Il faut bien que les étudiants comprennent que ce n'est pas seulement eux qu'ils protègent avec le vaccin, mais aussi les camarades avec lesquels ils sont en contact. Après les gens sont libres ou pas de le faire, bien sûr ». Mais ça vaut peut-être le coup d'y réfléchir.
PFIZER s'affiche en grand contre la méningite
Source : Marketing.fr (par Damien GROSSET)
29/08/10
Pour prévenir la méningite, le laboratoire Pfizer propose une vitrophanie sur son immeuble parisien.
“Contre la méningite C, c'est Meningitec”. C'est accompagné de cette signature que Pfizer s'affiche en grand sur son immeuble des Rives de Paris. Visible depuis le périphérique depuis le 23 août 2010 et jusqu'à fin septembre, l'objectif de cet affichage grand public, selon le spécialiste de la santé, est de “rappeler à tous que le vaccin contre la méningite C est le meilleur moyen de se protéger”.
Pour y parvenir, l'affiche indique la posologie : “1 dose de vaccin pour tous de 1 à 24 ans”, et rappelle que le vaccin est remboursé.
Méningite B, bientot un vaccin pour les nouveau-nés
Source : Maxiscience
18/10/10
France - Des chercheurs français sont parvenus à faire un grand pas vers la mise au point d'un vaccin contre la méningite du nouveau-né, grâce à l'identification d'une protéine impliquée dans le développement de la maladie.
La méningite B ou méningite du nouveau-né, touche comme son nom l'indique les enfants juste nés. Plusieurs scientifiques français de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l'Institut Cochin, l'Institut Pasteur, l'AP-HP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris) et l'Université Paris-Descartes se sont unis afin de mieux identifier la maladie.Ils auraient ainsi, au cours de leurs recherches, trouver une protéine qui entraînerait l'une des formes les plus dangereuses de méningite chez le bébé. Cette protéine serait située en surface de streptocoques B et les chercheurs tentent aujourd'hui de trouver le moyen d'utiliser cette découverte afin de prémunir l'enfant de la méningite B.
Méningite B14
la vaccination continue dans 5 cantons
Méningite B14 : La vaccination continue dans cinq cantons
Source : PARIS NORMANDIE
27/09/10
La campagne de vaccination se déploie dans les cantons d'Argueil, Gournay en Bray, Aumale, Blangy-sur-Bresle et Londinières. Elle concerne les nourrissons, les enfants et les jeunes âgés de 2 mois à 24 ans révolus résidant, scolarisés ou en mode de garde collectif dans ces cinq cantons.
Comment va se dérouler la vaccination ?
- Si votre enfant est scolarisé dans un collège ou un lycée, la vaccination va débuter à partir du 27 septembre dans les établissements. La programmation est réalisée avec les directeurs
- Pour les autres enfants, la vaccination se déroule dans les centres de Gournayen- Bray et Neufchâtel-en-Bray sur rendez-vous. La campagne de vaccination se poursuit dans les cantons de Dieppe-Ouest, Dieppe-Est, Offranville, Envermeu, Longueville-sur-Scie, Bacqueville-en-Caux, Eu, Neufchâtel-en-Bray et Forges-les-Eaux. Elle concerne les nourrissons, les enfants et les jeunes âgés de 2 mois à 24 ans révolus résidant, scolarisés ou en mode de garde collectif dans ces neuf cantons et qui n'ont pas terminé ou même débuté un protocole de vaccination
Quatre centres de vaccination sont accessibles sur rendez-vous :
- Dieppe
- Neufchâtel en Bray
- Eu
- Gournay en Bray
La protection contre le méningocoque B:14 :P1-7,16 n'est optimale qu'après la réalisation de l'ensemble du protocole soit : pour les nourrissons de 2 mois à 1 an : 3 injections à 6 semaines d'intervalle et un rappel un an après pour les enfants et les jeunes de 1 an à 24 ans : 2 injections à 6 semaines d'intervalle et un rappel 6 mois après Si les délais de la vaccination ont été dépassés, le médecin du centre le jour de la vaccination pourra lui proposer de compléter son protocole.
Patricia MERHANT-SOREL
Responsable Association Petit Ange Le Havre
Vaccins
Source : Pharmactua
25/09/10
Le vaccin expérimental contre la méningite B de Novartis atteint ses objectifs thérapeutiques. Le vaccin expérimental 4 C Mon B développé par le groupe pharmaceutique Suisse Novartis pour prévenir la contraction de la méningite B a atteint ses objectifs d'immunisation dans une étude clinique sur 3600 enfants. La tolérance a été jugée satisfaisante dans les résultats de cette première étude qui soutiendra l'enregistrement du vaccin.
Actuellement il existe des vaccins contre les souches responsables de la méningite A, C, W135 et Y mais pas pour la méningite à méningocoque B qui peut se révéler fatale 48 heures après l'apparition des symptômes.
Le groupe Novartis attend des résultats cliniques complémentaires pour constituer son dossier d'enregistrement dont le dépôt auprès de l'Agence Européenne du Médicament est prévu pour fin 2010.
Ou en est-on ?
Source : Santé Log
15/09/10
Il y a 1 an, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) publiait ses recommandations et, depuis 6 mois, le vaccin contre la méningite C est remboursé. Pourtant l'étude de l'Exploratoire Régional des connaissances des médecins généralistes (ERVM1) révèle que les nouvelles recommandations vaccinales en matière de Vaccination Méningococcique ne sont pas encore complètement connues de tous, des médecins en particulier, et que lorsqu'elles le sont, des freins persistent.
La France a désormais un des taux d'incidence d'infections invasives à méningocoque du sérogroupe C (IIM C) les plus élevés d'Europe. De fait, sur la période 2003-2007, elle était maximale avant l'âge de 1 an (2,07/100 000), élevée entre 1 et 4 ans (1,12/100 000) et entre 15 et 19 ans (0,86/100 000). Le taux de mortalité est élevé, de 10% en 2009.
Au niveau national, les médecins manquent d'informations précises : 85% des médecins généralistes indiquent être au courant des nouvelles recommandations vaccinales, mais, dans le détail, ces connaissances s'avèrent encore parcellaires. Ainsi, seul un médecin sur 3 sait qu'une seule dose est nécessaire pour les 1-24 ans, une information essentielle au moment de la rentrée et lorsque le HCSP recommande une couverture vaccinale importante. Antoine Bourrillon, Chef de service de pédiatrie à l'Hôpital Robert Debré rappelle : « De la bonne information des médecins dépend l'efficacité de la politique vaccinale.» Des disparités nationales se font jour, parmi les médecins : seuls 30% des médecins généralistes du Bassin Parisien Ouest vs 54% de ceux de la région Ouest pensent que l'intérêt de la vaccination est d'éviter la contamination pour prévenir les épidémies.
Six mois après le remboursement du vaccin Meningitec® (Immunisation active pour la prévention des maladies invasives dues au méningocoque C), et 8 ans après sa mise à disposition en France (2002), la couverture vaccinale progresse mais reste faible dans certaines régions et certaines tranches d'âges ou tout du moins encore insuffisante pour parvenir à une couverture suffisante garante d'une immunité de groupe.
Pfizer, fabricant du vaccin Meningitec® rappelle les points essentiels de cette vaccination :
· La vaccination systématique des patients âgés de 12 mois à 24 ans avec une seule dose,
· Parvenir rapidement à un taux de couverture important pour réduire la circulation de la bactérie et protéger les nourrissons non vaccinés.
· Le vaccin contre le méningocoque C est remboursé depuis le 5 janvier 2010
En conclusion, Méningite C : Informer encore et toujours
Un nouveau test pour dépister la méningite
Source : Maxi Sciences (www.meningitis.org)
27/08/10
Des chercheurs irlandais ont développé un test qui permettrait de dépister plus rapidement les bactéries responsables de la méningite et de la septicémie.
Des chercheurs de l'Université Queen's de Belfast (Irlande) ont déclaré le 18 août 2010, sur le site de la Meningitis Research Foundation (Fondation de recherche sur la méningite), avoir élaboré un nouveau test pour détecter plus efficacement la méningite, infection de l'enveloppe du cerveau, et la septicémie, empoisonnement du sang.
Ces deux maladies, touchant principalement les nourrissons et les enfants, peuvent être mortelles si elles ne sont pas diagnostiquées à temps. Le problème rencontré par les médecins est que les symptômes d'une méningite ressemblent à ceux d'une simple infection virale : fièvre, vomissements, douleurs au ventre, etc. De plus, le délai actuel nécessaire à l'obtention des résultats varie entre 24 et 48 heures. Il peut donc être fatal pour les patients.
Le nouveau test développé par les chercheurs irlandais, sous la forme d'un prélèvement de salive ou de sang examiné par une machine de la taille d'une imprimante portable, permettrait de détecter les maladies en une petite heure. Une révolution qui pourrait sauver de nombreuses vies.
MENINGITE, NON MERCI
Source : Infobébés
08/07/10
L'été est de retour et avec lui… les pics de méningite ! Les parents sont appelés à la vigilance. Dès les premiers symptômes (fièvre, vomissements, état de fatigue anormal…), il est recommandé de consulter son médecin.
Dans tous les cas, mais mieux vaut prévenir que guérir. Un vaccin contre la méningite C est disponible pour les bambins dès l'âge de un an (et jusqu'à 24 ans). Il est à injection unique, sans rappel, et remboursé par l'Assurance maladie.
Bon à savoir : la vaccination de « porteurs sains » permet en même temps de protéger les populations non vaccinées en diminuant le risque de contamination.
MENINGITE, la FRANCE
mauvais élève de l'EUROPE
Source : Nord Eclair
06/07/10
PROPOS RECUEILLIS PAR NOÉMIE COPPIN > region@nordeclair.fr
Le vaccin protégeant de la méningite à méningocoque de type C existe depuis dix ans. Mais le comité de vaccination vient seulement de le recommander. Alain Martinot, docteur en pédiatrie à l'hôpital Jeanne-de-Flandre, à Lille, en évoque les raisons et précise son importance.
Pourquoi cette nouvelle recommandation ?
>> On compte aujourd'hui 0,3 cas pour 100 000 en France. À l'échelle de la région, la moyenne est d'environ 15 cas annuels. L'occurrence est donc faible. Mais elle est une des plus fortes d'Europe puisque nos voisins ont adopté depuis dix ans la vaccination généralisée. De plus, le méningocoque C survient de façon beaucoup plus récurrente à la suite d'une infection grippale. C'était donc le moment de réagir.
À qui s'adresse le vaccin ?
>> Le vaccin coûte une trentaine d'euros et sera remboursé à 65 % par l'Assurance maladie. Son efficacité frôle les 98 %. Il est à injection unique et concerne les 1-24 ans. Les pics de méningite se situent vers 3 ans et à l'adolescence. Mais les ados et les jeunes adultes sont les plus gros porteurs. Ces porteurs sains vont transmettre leur germe à un autre individu. Selon les individus, le germe passe ou non de la gorge au sang, entraînant une septicémie et l'apparition de tâches cutanées. C'est le purpura fulmina. Le germe peut aussi passer du sang aux méninges, déclenchant une méningite. En vaccinant les porteurs sains, on protège aussi les populations non vaccinées en diminuant le risque de contamination. C'est une immunité « collective », qui a prouvé son efficacité au Royaume-Uni.
À quel point ce vaccin protège-t-il de la méningite ?
>> Il y a différents types de méningites. Virale, ou bactérienne, la plus effrayante. Elle peut être à pneumocoque ou à méningocoque. On peut actuellement se vacciner contre la moitié des méningites bactériennes : un vaccin existe déjà pour se prémunir de 70 % des pneumocoques. Le nouveau vaccin recommandé concerne un tiers des méningocoques, de type C.
Les recherches continuent pour ceux de type B, qui regroupent quasiment le reste des risques.
Quels sont les risques réels d'une méningite ?
>> Le taux de mortalité est d'environ 7 %. La majorité des patients y survit sans séquelle, avec un traitement antibiotique. Par contre, le risque de décès est plus important pour le purpura fulmina : de l'ordre de 20 %. Fièvre, taches cutanées qui ne disparaissent pas quand on tire la peau, nuque raide : il faut consulter.
En vaccinant les porteurs sains, on protège aussi les populations non vaccinées en diminuant le risque de contamination. C'est une immunité « collective ».
MENINGITE C
Un risque inutile à courir pour les tout petits
Source : Le pays.fr Belfort Héricourt Montbéliard
26/06/10
La méningite C, bien que relativement peu fréquente, est une maladie grave qui peut entraîner la mort ou laisser des séquelles graves. Un vaccin est disponible qui protège contre la bactérie responsable de cette infection.
La méningite à méningocoque est la première cause de méningite bactérienne pour le tout petit enfant.
« Ces méningites bactériennes sont beaucoup plus graves que les méningites virales, explique le pédiatre Dr Alain Burtscher. Il existe plusieurs types de méningocoques qui donnent leur nom à la méningite correspondante. La méningite de type B pour laquelle on n'a pas de vaccin est responsable des deux tiers des méningites à méningocoques, soit 300 cas par an en France. La C représente environ le tiers restant, soit 150 cas par an en France ».
Émergence d'une bactérie virulente
Si ces chiffres ne sont pas énormes, ils ne sont pas non plus négligeables, compte tenu d'un taux de mortalité élevé.
Le méningocoque est une bactérie du pharynx qui est présente chez un quart de la population française. Si le méningocoque, qui est normalement hébergé dans les fosses nasales, passe dans le sang, il peut provoquer une septicémie, parfois sous une forme extrêmement foudroyante, le purpura fulminans, qui entraîne le décès très rapide, en quelques heures, du patient.
« Il existe une bactérie très virulente qui porte un complexe particulier, poursuit le médecin. Il y a dix ans, cette forme ne représentait que 1 % des prélèvements. Aujourd'hui c'est 70 % des prélèvements. On arrive à un degré où d'autres pays ont développé des épidémies. »
Des bouffées d'épidémies ont été récemment constatées en France. « À chaque fois, la vaccination des personnes à risques a permis de juguler la contamination ». Depuis dix ans, 150 cas de méningite C en moyenne sont observés par an en France, avec un taux de mortalité de 20 %, soit 30 décès par an. 20 % des patients ont également des séquelles à vie, dont des amputations suite à la septicémie et des problèmes cérébraux : surdité, troubles cognitifs, difficultés d'apprentissage.
Après la grippe
Pour le pédiatre, il y a un intérêt à généraliser la vaccination contre la méningite C, d'abord pour empêcher que la forme la plus virulente prenne le dessus. « En dix ans, la mortalité a doublé pour la méningite C contre 10 % pour la méningite B, et il y a beaucoup plus de séquelles. »
Ensuite, il est moins coûteux pour la collectivité de vacciner en masse que de maîtriser dans l'urgence une situation de bouffée épidémique plus ou moins importante. Enfin, le pic de méningite C survient presque toujours 15 jours après l'épidémie de grippe. Les groupes les plus à risque sont les enfants entre 0 et 6 ans et les adolescents entre 14 et 25 ans.
Une injection de vaccin, très bien toléré, suffit à partir d'un an. Il est remboursé par la Sécurité sociale.
Méningite C Vaccination recommandée
Source : Le Républicain Lorrain
23/04/10
La recommandation de la vaccination systématique contre les méningites provoquées par le méningocoque C est la principale nouveauté du calendrier vaccinal 2010, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a recommandé que tous les bébés âgés de 12 à 24 mois reçoivent une dose de vaccin contre le méningocoque C. Il a également recommandé que les enfants et jeunes adultes jusqu'à 24 ans soient vaccinés en rattrapage. Les infections invasives à méningocoque C « restent des maladies infectieuses graves », souligne le Directeur général de la santé Didier Houssin. Elles sont responsables de 30 décès par an.
Autre nouveauté 2010, l'arrivée sur le marché d'un nouveau vaccin conjugué contre les infections invasives à pneumocoque ciblant 13 des sérotypes les plus fréquents chez les enfants, qui va se substituer au vaccin pneumococcique ciblant 7 sérotypes. Le pneumocoque est une bactérie responsable d'infections broncho-pulmonaires et ORL, susceptibles d'évoluer vers des formes sévères.
Le schéma vaccinal du vaccin pneumococcique reste identique : deux injections réalisées à 2 et 4 mois, suivies d'un rappel à l'âge de 12 mois, chez les enfants sans facteur de risque. En outre, le vaccin pneumococcique Pneumo 23 est désormais recommandé chez les adultes et les enfants de plus de 5 ans infectés par le VIH.
En ce qui concerne la grippe, le Pr Houssin souligne que la réflexion sur la stratégie optimale pour la prochaine saison hivernale est en cours. L'OMS a recommandé d'intégrer la souche pandémique A (H1N1) dans la composition du vaccin saisonnier 2010-2011. En dehors de cette réflexion, le HCSP a recommandé en 2010 la vaccination contre la grippe saisonnière « de toutes les personnes infectées par le VIH ». Elles seront ainsi invitées à se faire vacciner gratuitement par leur caisse d'assurance maladie.
Par ailleurs, le HSCP a recommandé, dans un avis du 5 mars, la levée de l'obligation de vaccination par le BCG (contre la tuberculose) pour les professionnels de santé. Enfin, la vaccination contre la rougeole, dont l'épidémie s'est intensifiée en France en 2009, sera inscrite, pour la 2e année consécutive, comme l'une des priorités nationales de la Semaine européenne de la vaccination, du 23 au 30 avril.
Les vaccins, nouvel eldorado
des laboratoires pharmaceutiques
Longtemps derniers de la classe, les vaccins sont devenus les chouchous des laboratoires. Chris Viehbacher, le PDG de Sanofi Aventis, a fait de cette activité l'un des cinq piliers de sa croissance. Le laboratoire français, déjà leader mondial du vaccin, vient de racheter le groupe indien de vaccins Shantha Biotechnics et de lancer la construction d'une usine au Mexique. Sanofi Aventis prend même des risques pour accélérer son développement dans ce secteur. Sa filiale Sanofi Pasteur a investi au printemps 350 millions d'euros dans une usine de vaccins contre la dengue. L'investissement est adapté aux enjeux de la maladie qui touche 250 millions de personnes chaque année. Mais le pari est audacieux, car le vaccin n'existe pas encore. Il a «une chance sur trois de ne jamais voir le jour», estime Chris Viehbacher. Sanofi Aventis est loin d'être le seul laboratoire à investir sur ce marché porteur. C'est notamment pour entrer dans l'univers du vaccin, que l'américain Pfizer a mis en janvier la main sur son compatriote Wyeth. Dans la corbeille, il a trouvé le Prevenar, un vaccin contre la méningite dont les ventes ont atteint 2,7 milliards de dollars en 2008.
Les grands labos misent sur les vaccins pour compenser la chute brutale qui attend leur chiffre d'affaires d'ici à 2013. À cette date, la plupart des brevets qui protègent leurs médicaments vedettes auront expiré. Autant dire que les fabricants de génériques, c'est-à-dire de copies moins chères, envahiront le marché.
Difficiles à copier
Or, l'un des atouts des vaccins, c'est justement qu'ils ne sont pas généricables. Fabriquer un vaccin exige un savoir-faire et des usines spécifiques, alors qu'il suffit de composer une formule pour copier un médicament classique. Autre avantage, les vaccins peuvent, eux aussi, accéder au statut de blockbusters, c'est-à-dire dégager un chiffre d'affaires supérieur au milliard de dollars. Il suffit pour cela qu'un ou plusieurs gouvernements décident de vacciner tout ou partie de leur population ! Mieux, quand les États passent commande, les laboratoires échappent aux stocks et aux invendus. C'est ainsi que Sanofi a réalisé, l'an dernier, un chiffre d'affaires de 736 millions d'euros rien qu'avec la grippe saisonnière. La grippe A est «une opportunité de revenus significative en 2009 et 2010», a précisé jeudi Chris Viehbacher.
Le vaccin a un bel avenir devant lui. Il représentait l'an dernier moins de 3 % du marché pharmaceutique mondial. Mais il affiche une croissance annuelle à deux chiffres. Le secteur devrait générer plus de 20 milliards de dollars (14 milliards d'euros) de chiffre d'affaires à l'horizon 2012. «C'est un outil de prévention. Et, à ce titre, il est de plus en plus intégré dans les politiques d'assurance-maladie», explique un expert du secteur. Sans compter que les nouveaux besoins, liés aux pandémies grippales, au virus du sida, etc., multiplient les pistes à creuser. Les laboratoires l'ont bien compris. L'industrie du vaccin investit désormais autant dans la recherche et le développement que le reste de l'industrie pharmaceutique. Pas loin de 150 vaccins sont à l'étude aujourd'hui dans le monde.
LE CALENDRIER DE VACCINATION
DOIT ETRE SUIVI A LA LETTRE
Source : Stop.bébé.com
12/04/10
Dans la plupart des cas, les méningites se résolvent sans traitement. Mais quelques-La vaccination est le moyen le plus sûr pour protéger le bébé contre d'improbables maladies dangereuses. Actuellement, les enfants sont systématiquement vaccinés contre de nombreuses maladies graves, il y a des vaccins qui sont obligatoires et d'autres qui sont facultatifs. La vaccination protège l'enfant et réduit le risque d'épidémies.
De ce fait, un calendrier précis est établi pour ces injections dès la venue au monde du bébé. En effet, dès le premier mois, la vaccination BCG précoce doit se faire impérativement pour les enfants vivants dans un milieu jugé à risque notamment en Ile-de-France et en Guyane. Et c'est à partir de deux mois que doit se faire la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la polio et le Haemophilus Influenzae b. Ce vaccin est habituellement appelé « le vaccin 5 en 1 ». C'est aussi à cet âge que la première injection du vaccin contre l'Hépatite B se fait.
Le vaccin contre l'hépatite B peut être injecté à partir de deux mois en trois injections, deux injections à un mois d'intervalle, la troisième 5 à 12 mois après la première, sauf dans le cas des bébés nés de mère antigène HBs positif, chez qui elle doit être faite à la naissance. Pour le cas du Haemophilus Infuenzae b, ce vaccin qui empêche l'apparition de certains types de méningites, est conseillé à partir de deux mois, en trois injections à un mois d'intervalle. Il est souvent associé à la vaccination DT Coqueluche Polio. Un seul rappel doit être réalisé, un an après la troisième injection.
Les parents doivent savoir aussi qu'il est recommandé de vacciner tous les nourrissons dès l'âge de 2 mois contre le pneumocoque. Une première injection à l'âge de 2 mois, les 2e et 3e se faisant à 1 mois d'intervalle à 3 et 4 mois. La dose de rappel est administrée entre 12 et 15 mois pour garantir une protection à long terme. Il faut savoir que le pneumocoque constitue, chez les enfants de moins de 2 ans, la première cause de mortalité par infection bactérienne et c'est aussi la première cause de méningite.
La vaccination contre la rougeole est aussi recommandée et doit se faire à partir de neuf mois pour les enfants vivant en collectivité, suivie d'une revaccination six mois plus tard en association avec les oreillons et la rubéole. Il faut savoir aussi que cette vaccination peut être pratiquée même si l'enfant a déjà eu l'une de ces maladies.
Il faut aussi remarquer que si on a pris du retard dans une ou plusieurs vaccinations, il n'est pas toujours nécessaire de recommencer tout le programme des vaccinations imposant des injections répétées. Il suffit de reprendre le programme au stade où on l'a interrompu et de compléter la vaccination suivant le nombre d'injections nécessaires
Géraldine DUFOUR.
NOVARTIS obtient l'AMM
pour le vaccin MENVEO
Source : Actu Santé
29/03/10
L'Agence européenne du médicament (EMEA) vient de délivrer son autorisation de mise sur le marché européenne (AMM) à Menveo® du laboratoire Novartis, le premier vaccin tétravalent conjugué pour la protection de l'adolescent et de l'adulte contre les infections à méningocoques. Menvéo protège contre 4 des 5 principaux sérogroupes, A, C, W135 et Y, responsables de la méningite à méningocoques.
L'infection invasive à méningocoque est une affection qui survient brutalement et peut être mortelle dans les 24 à 48 H. Elle se manifeste sous la forme d'une méningite bactérienne – infection des membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière ou d'une septicémie. La maladie est due à une bactérie, Neisseria meningitidis (ou méningocoque) et progresse rapidement. On recense chaque année environ 500.000 cas d'infections invasives à méningocoques dans le monde, responsables de quelque 50 000 décès. Selon l'OMS, 5 à 10 % des sujets victimes d'une infection invasive à méningocoque en décèdent, en dépit d'un diagnostic correct et d'un traitement précoce approprié. Parmi les patients qui survivent à la maladie, un sur cinq souffrira toute sa vie de graves complications, séquelles irréversibles telles que lésions cérébrales, troubles de l'apprentissage, perte auditive ou complication nécessitant l'amputation d'un membre.
Une infection sans signe annonciateur : A un moment donné, jusqu'à 5-10 % de la population mondiale peut être porteuse, au niveau le nez ou la gorge, de méningocoques responsables d'infections invasives, sans pour autant présenter de symptômes. Moins de 1 % des porteurs développent la maladie, mais ils peuvent transmettre la bactérie à leur entourage durant le portage. Les méningocoques responsables d'infections invasives se transmettent facilement lors de la toux, d'éternuements, ou par contact direct – par exemple par le baiser - avec un sujet porteur de la bactérie5. Le risque d'être infecté est 800 fois plus important en cas de contact étroit avec un sujet. La plupart des infections invasives à méningocoques surviennent chez des individus jusque-là en bonne santé et sans aucun signe annonciateur.
Menveo®, vaccin méningococcique des sérogroupes A, C, W-135 et Y conjugué à la protéine CRM 197, a donc obtenu son AMM de l'Agence européenne du médicament (EMEA) dans les 27 pays membres de l'Union Européenne (UE) et, parallèlement, son AMM de la Food and Drug Administration (FDA) pour des indications similaires. Ce vaccin conjugué est indiqué pour l'immunisation contre les infections invasives à méningocoques provoquées par la bactérie Neisseria meningitidis des sérogroupes A, C, W135 et Y de l'adolescent (à partir de 11 ans) et de l'adulte. Menveo® devient ainsi le premier vaccin conjugué disponible qui protège contre quatre sérogroupes principaux du méningocoque. L'obtention de cette autorisation de mise sur le marché repose sur les résultats d'un plan de développement clinique ayant inclus plus de 18.500 sujets.
Une campagne de vaccination contre la Méningite C vient d'être lancée en France. Le Haut Conseil de Santé Publique recommande la vaccination systématique des nourrissons âgés de 12 à 24 mois avec une seule dose de vaccin méningococcique C conjugué. Novartis projette ainsi, de soumettre à l'Agence européenne du médicament des données complémentaires permettant l'utilisation de Menveo® chez les jeunes enfants à partir de l'âge de 2 mois.
Est ce toujours grave une méningite ?
Source : Ouest France
18/03/10
Dans la plupart des cas, les méningites se résolvent sans traitement. Mais quelques-uns des microbes à l'origine de cette infection peuvent être redoutables. Quelques clés pour s'y retrouver.
À la faveur d'une fièvre très élevée, des microbes, virus ou bactéries peuvent franchir la barrière hémato-méningée (entre le sang et les méninges), qui protège le cerveau. Leur multiplication dans le liquide céphalo-rachidien au contact des méninges produit un oedème et une inflammation de l'enveloppe du cerveau. Celle-ci cause au moins deux de ces signes : fièvre, maux de tête, raideur de la nuque et/ou altération de la conscience.
S'il s'agit d'un virus, celui-ci disparaît habituellement sans laisser de trace. Mais les méningites dues à ces trois bactéries : Haemophilus influenzae, le pneumocoque, et surtout les méningocoques, doivent être traitées aussi vite que possible.
Les vaccins appropriés
Votre nourrisson est grognon, votre aîné, prostré, couché en chien de fusil, il paraît craindre la lumière et vomit... Des signaux d'alerte absolue. Consultez tout de suite les urgences pédiatriques. Les médecins réaliseront alors une ponction lombaire, pour identifier le microbe et juger de la meilleure combinaison antibiotique, à administrer immédiatement.
Contre Haemophilus influenzae et le pneumocoque, on dispose depuis quelques années de vaccins spécifiques et recommandés. Ils sont même devenus une pratique de routine chez les tout petits et ont fait chuter drastiquement la mortalité et les séquelles (neurologiques et auditives) dues à ces maladies.
Reste l'épineux problème des méningites à méningocoques du groupe B ou C, qui constituent aujourd'hui (depuis qu'existent les vaccins contre Haemophilus influenzae et le pneumocoque), l'essentiel des méningites bactériennes. De celles que l'on soigne par des médicaments obligatoirement, toutes affaires cessantes.
De minuscules taches rouges apparaissent sur la peau... Elles sont les témoins d'une sortie du sang au travers des capillaires. Cette infection est plus fréquente pour la méningite C qui reste la plus grave en termes de décès (17 % des cas) et de séquelles lourdes (22 %).
Les experts recommandent depuis l'an passé la vaccination systématique et remboursée depuis janvier 2010, chez les nourrissons de 12 à 24 mois. Puis une vaccination de rattrapage pour les plus grands jusqu'à 24 ans révolus. Ce sont ces méningites qui font de temps à autre la une de l'actualité.
Dr Brigitte BLOND.
La vaccination d'actualité
Source : Paris Normandie
01/03/10
SANTE. La Seine-Maritime est encore particulièrement touchée par le méningocoque B 14 responsable de méningites. La vaccination a toujours cours.
Le méningocoque B 14 est toujours responsable de méningites (infections invasives à méningocoques) depuis plusieurs mois en Seine-Maritime. « La seule solution pour se protéger de ce germe, c'est la vaccination, assurent les autorités sanitaires. Le dispositif vaccinal en place depuis 2006 permet aujourd'hui d'intégrer les nouveaux arrivants et les nourrissons dans les cantons concernés. » La campagne de vaccination contre le méningocoque B14 se poursuit. Elle concerne les enfants et jeunes de 2 mois à 19 ans, scolarisés, domiciliés ou en mode de garde sur les cantons de Dieppe-ouest, Dieppe-est, Offranville, Envermeu, Longueville-Sur-Scie et Bacqueville-En-Caux, Neufchâtel-en-Bray, Forges-Les Eaux et Eu.
Elle se tient dans les établissements scolaires pour les élèves des lycées et collèges des cantons d'Eu, Neufchâtel-en-Bray et Forges-Les Eaux qui ont débuté un protocole de vaccination. Au total, onze établissements ont accueilli la vaccination entre le 15 janvier et le 24 février.
Elle a cours également dans les centres de vaccination pour les nourrissons qui fêtent leurs deux mois, les nouveaux habitants et les jeunes ayant entamé un protocole. Au total, trois centres dédiés sont ouverts de janvier à juin : à Dieppe au centre hospitalier, bâtiment Le Trividic ; à Eu dans l'Institut consulaire ; à Neufchâtel au sein de la maison du département. La vaccination se fait uniquement sur rendez-vous au 0 820 30 00 60.
Les personnes concernées qui n'ont pas reçu de courriers peuvent se signaler à ce même numéro. A noter que la protection contre le méningocoque B : 14, P1-7,16, n'est optimale qu'après l'administration de l'ensemble des injections.
Méningite de type C
2 nouveaux vaccins agréés
Source : Santélog
21/02/10
Deux vaccins immunisant contre l'infection à méningocoque C viennent d'obtenir leur remboursement, annoncé par un arrêté au Journal Officiel. Ainsi se renforce l'arsenal préventif contre ces infections pédiatriques présentant un risque redoutable en raison de la sévérité des méningites au jeune âge et risque d'atteintes neurosensorielles et d'infections générales lourdes. La protection des adolescents et jeunes adultes est envisagée.
L'infection invasive à méningocoque C (IIM C), imprévisible aux conséquences parfois graves, représente 25 à 30 % des infections invasives dues aux méningocoques. En France, l'incidence de l'IIM C est l'une des plus élevées d'Europe. Sur la période 2003-2007, elle a été maximale chez des sujets de moins de 1 an (2,07/100 000) et élevée dans les groupes d'âges 1-4 ans (1,12/100 000) et 15-19 ans (0,86/100 000). Sa létalité globale de était de 16 % sur cette période.
Le laboratoire Baxter annonce le remboursement de Neisvac®, vaccin anti-méningococcique de type C, avec un prix public de 24,15 euros, remboursé à 65 % aux assurés sociaux et agréé aux collectivités. Il sera disponible sur prescription médicale et délivré en pharmacie de ville.
Le méningocoque du groupe C est la bactérie Neisseria meningitidis sérogroupe C responsable d'infections graves : méningites et septicémies fulminantes dites purpura fulminans. Les indications remboursables de Neisvac® sont : immunisation des enfants de 12 à 24 mois, pour la prévention des maladies à Neisseria meningitidis sérogroupe C avec une dose vaccinale ; immunisation des enfants, adolescents et adultes jusqu'à 24 ans révolus pour la prévention des mêmes maladies, avec le même schéma vaccinal à une dose. Ceci durant la période de vaccination systématique des 12-24 mois, en attendant son effet positif permettant la création d'une immunité de groupe, c'est-à-dire une frange assez large de la population faisant barrière à la circulation de la bactérie.
Selon Baxter, plus de 30 millions de doses de Neisvac® ont été distribuées en Europe, où il a déjà montré son efficacité, notamment aux Pays-Bas qui Neisvac l'utilisent aussi bien pour la vaccination de routine des enfants de 14 mois que pour la vaccination des 1-18 ans : de 2002 (début de la vaccination) à 2008, aucun échec vaccinal n'a été noté.
La division vaccin de Novartis Vaccines and Diagnostics, annonce que Menjugate® Kit, indiqué dans l'immunisation active des nourrissons à partir de l'âge de 2 mois, des enfants, des adolescents et des adultes, vient aussi d'obtenir son remboursement. Ce vaccin conjugué contre le méningocoque de sérogroupe C répond aux recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) de vaccination systématique de 12 mois à 24 ans révolus.
Autorisé depuis 2000 en Europe, Menjugate® Kit est bien toléré avec près de 30 millions de doses distribuées dans le monde. Il a montré une efficacité de 96,8 % à l'échelle d'une population lors d'une campagne de vaccination au Québec en 2001 - seul vaccin administré la première année à plus de 1,5 millions de sujets de 2 mois à 20 ans.
Si le HCSP a recommandé la vaccination systématique à une dose des 12- 24 mois avec le vaccin conjugué, on retiendra que c'est cette instance qui a recommandé la stratégie vaccinale enfants adolescents-jeunes adultes pour obtenir une couverture favorisant l'immunité de groupe. Cette stratégie vaccinale comporte une composante de protection individuelle mais également une composante de protection collective. Toute vaccination comporte une démarche solidaire.
Les données actuelles montrent que l'on peut réduire de plus de 90 % l'incidence de l'IIM C par la vaccination universelle contre les avec des vaccins conjugués, témoignant d'un effet direct et indirect de la vaccination au-delà des populations cibles par un effet d'immunité collective dès la première année de surveillance, souligne Novartis Vaccines.
LA VACCINATION DES ENFANTS
PROGRESSE DANS LE MONDE
Source : Le Nouvel Observateur
22/01/10
Le Journal Officiel, au 5 janvier, confirme le remboursement du vaccin anti-Inversant une tendance à la baisse, les taux de vaccinations sont aujourd'hui à leur plus haut niveau et le développement des vaccins dans le monde est en plein essor.
Campagne de vaccination contre la rougeole en 2008. Crédit OMS
Comme tous les six ans, l'Organisation mondiale de santé a publié à l'automne un rapport concernant l'évolution de la vaccination des enfants dans le monde. Il fait état de progrès substantiel puisqu'il indique que pour la première fois le taux de couverture vaccinal atteint les 80% ce qui permet d'éviter près de 2.5 millions de décès.
Les progrès les plus flagrants portent sur « la rougeole et la poliomyélite. Pour la rougeole la mortalité pédiatrique à baisse de 74% entre 2000 et 2007. Dans certaines zones comme l'Amérique Latine il n'y a plus de cas observés depuis sept ans hormis quelques cas importés depuis des pays occidentaux » expliquait à Sciences-et-Avenir, à l'occasion de la sortie du rapport, le Dr Jean-Marie Okwo-Bele, directeur du Département vaccination de l'OMS.
« Pour la poliomyélite, on recensait 350 000 cas en 1998 et seulement 400 aujourd'hui. Des pays comme le Nigéria (où la vaccination a été suspendue quelques années) ont relancé des programmes de distribution, ce qui est très encourageant. »
L'autre aspect également très positif, souligné dans le rapport, est l'apparition ces dernières années de nouveaux vaccins extrêmement puissants contre des maladies mortelles comme la méningite, les pneumopathies ou encore le rotavirus responsable de diarrhées qui tuent un grand nombre d'enfants dans le monde.
Ces très bons résultats doivent maintenant être confirmés et améliorés durant la prochaine période. « On espère lors du prochain rapport pouvoir annoncer l'éradication de la polio et peut-être, au moins dans certaines zones, celle de la rougeole. Nous avons également pour but que pour chaque pays le taux de vaccination représente 90% de la population » précise le Dr Okwo-Bele.
Le vaccin anti méningoccoccique C remboursé
Source : Santé log
10/01/10
Le Journal Officiel, au 5 janvier, confirme le remboursement du vaccin anti-méningococcique C conjugué. Ce remboursement fait suite à la recommandation du Haut Conseil de la Santé Publique relatif à la vaccination systématique des nourrissons, des enfants, adolescents et adultes jusqu' à 24 ans. Cette publication intervient au moment du décès d'une jeune fille âgée de 17 ans, d'une méningite de type B.
La méningite est une infection des méninges, les minces lames de tissu entourant le cerveau et la moelle épinière. La principale bactérie responsable de la méningite, « Neisseria meningitidis ne s'attaque qu'à l'homme, se transmet par les gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées. La période d'incubation se situe entre 2 et 10 jours et est en moyenne de 4 jours. Les symptômes les plus fréquents sont la raideur de la nuque, une fièvre élevée, une photophobie, un état confusionnel, des céphalées et des vomissements. Même lorsque l'on diagnostique la maladie très tôt et qu'un traitement approprié est institué, 5 à 10 % des malades décèdent, habituellement dans les 24 à 48 heures suivant l'apparition des symptômes. La méningite bactérienne peut entraîner des lésions cérébrales, une surdité partielle ou des troubles de l'apprentissage chez 10 à 20 % des survivants.
La méningite doit donc toujours être considérée comme une urgence médicale. 12 sous-types ou sérogroupes, dont 4 connus pour provoquer des épidémies (N. meningitidis A, B, C et W135) ont été recensés. La pathogénicité, l'immunogénicité et le potentiel épidémique varient d'un sérogroupe à l'autre. Les vaccins méningococciques disponibles sont dirigés les souches de type A, C, Y ou W135, bien que la souche B restente prédominante en France : La moitié des cas signalés et 72% des méningites en Europe sont d'origine « B ».
Une incidence en baisse, sauf chez les plus âgés : D'après les données du réseau EPIBAC recueillies entre 2001 et 2006, l'incidence, chez les enfants de moins de 2 ans, des méningites a diminué de 8,0 à 6,0 cas/100.000. La diminution observée était de 25 % pour les méningites à pneumocoque. Dans le même temps, l'incidence des méningites ne diminue pas chez les enfants plus âgés et chez les adultes. De même, d'après les données de l'Observatoire national des méningites bactériennes de l'enfant du GPIP/ACTIV, une baisse de 28,4 % des cas de méningites à pneumocoque a été observée chez les enfants âgés de 2 à 24 mois entre 2001-2002 et 2005.
Le Journal officiel confirme donc l'inscription sur la liste des médicaments remboursables, pour l'immunisation active des nourrissons âgés de 12 à 24 mois, pour la prévention des maladies invasives dues à Neisseria meningitis du sérogroupe C selon un schéma vaccinal à une dose et pour l'immunisation active des enfants, adolescents et adultes jusqu'à 24 ans pour la prévention des maladies invasives dues à Nesseria meningitis du sérogroupe C selon un schéma vaccinal à une dose, durant une période correspondant à la mise en place de la nouvelle stratégie vaccinale et en attendant son impact optimal par la création d'une immunité de groupe.
Le remboursement de Meningitec®, premier vaccin anti-méningococcique conjugué C disponible en France depuis 2002 est donc confirmé.
Les taux de vaccinations sont en hausse
Source : Blogbébé
25/10/09
Selon une nouvelle évaluation, publiée mercredi dernier par l'Organisation Mondiale de la Santé, l'Unicef et la Banque mondiale, les taux de vaccinations sont aujourd'hui à leur plus haut niveau et le développement des vaccins dans le monde est en plein essort.
106 millions d'enfants ont été immunisés en 2008, soit une couverture vaccinale de l'ordre de 80 %, ce qui permet, suivant l'étude, de prévenir 2,5 millions de décès. Cependant, 24 millions d'enfants n'ont pas encore accès à la vaccination. Un rapport qui met aussi en avant les nouveaux vaccins des dernières années contre les maladies mortelles.
En effet,certains vaccins sont maintenant proposés pour lutter contre la méningite, les pneumopathies ou le rotavirus, responsable de diarrhées qui tuent un grand nombre d'enfants dans le monde.
Le directeur du Département vaccination de l'OMS, assure dans une interview au Nouvel Obs, que des contrôles vraiment très sélectifs sont menés sur les produits, afin de vérifier leur qualité et leur innocuité...
Méningite B 14 - P1 7 16
'Dieppe n'est plus en hyperendémie
Source : FR3 Haute Normandie
13/10/09
La région dieppoise n'est plus prioritaire pour la vaccination contre la méningite a expliqué le professeur Caron
Le vaste plan de vaccination entrepris depuis plusieurs mois semble porter ses fruits. Dieppe n'est plus une zone prioritaire pour la vaccination contre la méningite, "mais il faut rester vigilant car l'infection peut revenir", précise le professeur François Caron, chef du service des maladies infectieuse au CHU de Rouen.
Pour le professeur Caron les chiffres sont rassurants puisqu'il n'y a pas eu de cas d'infections à méningocoques dans la zone dieppoise depuis un an.
L'institut de veille sanitaire a donc officiellement annoncé que cette zone n'est plus en situation d'hyperendémie.
Mais la lutte contre la méningite n'est pas finie. "La vaccination se poursuit à l'Est du département et dans la somme", précise le professeur Caron.
Pour en savoir plus vous pouvez consulter notre dossier spécial méningite :
Méningite
nouveaux tests du vaccin
Source :
04/04/09
Lundi est lancée en même temps que la vaccination de jeunes enfants à Neufchâtel une nouvelle étude sur son efficacité contre la méningite B14.
Plusieurs indices favorables permettent désormais de penser que la campagne de vaccination démarrée en 2006 sur la région de Dieppe est efficace contre la méningite B14. Dans ce petit secteur où la fréquence de cette maladie grave a été jusqu'à dix fois plus importante qu'en France, plus aucun cas ne s'est déclaré depuis août dernier.
Pour analyser cette efficacité, et vérifier la production d'anticorps chez les tout petits qui n'ont a priori pas d'immunité naturelle, le ministère de la Santé vient de commander une nouvelle étude qui va porter sur un échantillon de 445 enfants de un à cinq ans. Elle démarre ce lundi en même temps que la campagne de vaccination qui est organisée à la Maison du Département de Neufchâtel-en-Bray pour les enfants de ce secteur. Le Pr François Caron, chef du service des maladies infectieuses au CHU de Rouen, mène pour la seconde fois une telle étude. « Il s'agit d'abord de conforter les premiers résultats que nous avions eu et qui sont en faveur de la vaccination, avec un taux d'anticorps très satisfaisant obtenu après l'injection des trois doses de vaccin », rappelle le médecin. Il s'agira maintenant de « mieux mesurer encore l'importance de cette protection, et la durée de l'efficacité que nous ne connaissons pas encore », ajoute-t-il.
Une étude de portage avait quant à elle montré que seulement 200 personnes sur 3500 testées étaient porteuses de la souche dans la population des cantons dieppois. « C'est en effet un paradoxe qui montre que cette souche B14 est particulièrement virulente et qui plaide en faveur de la vaccination », complète encore le Pr Caron.
Les 445 enfants à tester vont être tirés au sort sur les 1200 à vacciner et devront subir cinq prises de sang en vingt mois. « Ce test reste proposé et non imposé, mais plus nous aurons de participants et mieux ce sera. Un défraiement pour les déplacements des parents est prévu », conclut le spécialiste.
V. B.
Information méningite : 0 810 000 833 et rendez-vous vaccinations : 0820 30 00 60
Un nouveau vaccin en développement
Source : L'informateur
25/03/09
Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre française de la santé et des sports a présidé une table ronde à la sous-préfecture de Dieppe sur le thème des infections invasives à ménincogoques. C'était l'occasion de faire le point sur l'extension de la vaccination à trois cantons de Seine Maritime et à 4 cantons de la Somme. Au cours de cette réunion, le développement en cours d'un vaccin par un laboratoire français a également été annoncé.
"Je me suis saisie de ce dossier d'hyperendémie de méningite dès mon arrivée au ministère.” Roselyne BACHELOT, ministre de la santé était présente lundi 23 mars à la sous-préfecture de Dieppe pour un point sur la situation de la lutte contre la méningite en Seine Maritime et dans la Somme. 'Notre engagement est complet sur un sujet complexe”, a indiqué la ministre. La réunion a rassemblé les services de l'Etat, les élus locaux, les professionnels de santé et les représentants des familles touchées par la maladie. Il s'agissait de faire un point d'étape sur les moyens de prévention et de lutte mis en oeuvre par les autorités sanitaires. Depuis la venue à Dieppe de Roselyne Bachelot, en juillet 2008, la campagne de vaccination contre la maladie a connu de nouveaux et d'importants développements. Elle a en effet été étendue à trois cantons de Seine Maritime (Eu, Forges-les-Eaux, Neufchâtel-en-Bray), mais a également franchi la Bresle pour concerner quatre cantons de la Somme (Ault, Friville-Escarbotin, Gamaches, Saint-Valery-sur-Somme). Le Dr LEROY, responsable de la vaccination au CHU de Rouen, faisait un point sur la campagne menée depuis juin 2006 contre le méningocoque B:14: P1-7,16 dans 6 cantons autour de Dieppe. Depuis cette date, plus de 21 000 enfants ont été vaccinés. Depuis novembre 2008, la vaccination des enfants de 2 mois à 1 an a été engagée dans les locaux de la caisse primaire d'assurance-maladie de Rouxmesnil-Bouteilles. Déjà plus de 600 nourrissons sur 1.000 sont engagés dans le protocole. Depuis 2006 ont été installés sept centres dédiés à la vaccination des enfants de moins de 10 ans et la vaccination des élèves de 19 établissements scolaires a été menée.
Extension
L'année 2008 a été marquée par un nombre plus important de cas d'infections que les années précédentes 49 en Seine Maritime (dont 16 de la souche B14) et 18 cas dans la Somme (dont 7 de la souche B14). Dans la zone autour de Dieppe concernée par la vaccination, en février 2009, le taux d'incidence des cas était le plus bas observé depuis 2003. Depuis le mois d'août 2008, aucun nouveau cas n'a été diagnostiqué. En tenant compte de la disponibilité limitée du vaccin produit par un laboratoire norvégien, une étude épidémiologique a permis de déterminer d'autres zones d'incidence élevée. D'où l'extension à 7 nouveaux cantons. La campagne va concerner environ 23 000 enfants. Elle a débuté le 16 mars. Jusqu'au 10 avril, les enfants de 2 mois à 11 ans du canton d'Eu et des quatre cantons de la Somme sont vaccinés dans les locaux de l'Institut Consulaire à Eu. Cela représente 10 000 personnes à vacciner. Au jour de la réunion, 5 000 rendez-vous avaient déjà été pris. La vaccination pour les jeunes qui résident dans la Somme mais ne sont pas ou plus scolarisés sur place, sera réalisée dans le centre de la Ville d'Eu. Pour les deux autres cantons de Seine Maritime, un centre est mis en place à la maison du département de Neufchâtel-en-Bray. Les parents ont reçu un courrier d'information les invitant à prendre rendez-vous auprès de la plate-forme téléphonique : 0820 30 00 60 (prix d'une communication locale). Celle-ci a connu ces derniers temps des problèmes de saturation. Des secrétaires supplémentaires ont été recrutées pour répondre aux demandes. Les adolescents sont vaccinés directement dans leur établissement scolaire. Les parents n'ont pas besoin de prendre rendez-vous. Rappelons toutefois que cette vaccination n'est pas obligatoire. Différentes réunions d'informations ont été organisées pour répondre aux questions des familles. Toujours en matière de communication, une plaquette et des affiches ont été diffusées massivement en Seine Maritime. Elles vont également être distribuées dans la Somme. En Seine Maritime, un numéro spécial du journal Globules va sortir le 24 mars, il sera diffusé gratuitement auprès des jeunes du département. Un site Internet rassemblant toutes les informations sur les infections invasives à méningocoque est ouvert : www.info-meningocoque.fr/
Mme BACHELOT a remercié l'ensemble des professionnels de santé pour le travail qu'ils mènent sur le terrain. 'Mais il ne faut pas nous endormir sur nos lauriers. C'est un méchant ennemi que nous combattons. Tout relâchement serait dramatique.”
Un nouveau vaccin?
Le vaccin utilisé est produit par un laboratoire norvégien dont la production est limitée. Le pays a en effet été frappé par une épidémie de méningite il y a quelques années. Le même vaccin a été utilisé en Nouvelle-Zélande. Mme BACHELOT a indiqué qu'un nouveau contrat a été signé avec ce laboratoire. Il prévoit la livraison de 100 000 doses en 2009 et de 100 000 doses en 2010. Environ 40 000 doses de ce nouveau contrat sont attendues avant l'été. Mme BACHELOT et Didier HOUSSIN, directeur général de la Santé ont surtout indiqué que le ministère poursuivait les discussions avec le laboratoire Novartis. Celui-ci développe en effet son propre vaccin. Les premiers résultats des essais réalisés par le laboratoire montrent que ce vaccin présente une efficacité contre la souche qui sévit dans nos deux départements. L'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé est en train d'évaluer ce vaccin. Elle devrait donner son avis avant la fin du mois d'avril. Le vaccin devra ensuite obtenir l'autorisation de mise sur le marché (AMS). Il faudra également établir les conditions juridiques de son utilisation avant cette AMS et réfléchir aux précautions à prendre puisque deux vaccins seront alors utilisés de manière concomitante sur le territoire. Sous réserve d'un avis favorable des experts, Mme BACHELOT s'est engagée à passer prochainement un contrat significatif de 1 000 000 de doses pour une livraison à l'horizon de la fin 2009 / début 2010. Mme BACHELOT a cependant incité l'auditoire à rester prudent. 'Il ne faut pas donner de faux espoirs.” Les élus ont évoqué l'inquiétude des familles, notamment du fait de la limitation de la campagne à certains cantons. Ils se sont ainsi félicités de la possible généralisation de la vaccination grâce aux doses produites par le laboratoire Novartis. Mais il n'est pas question de crier encore victoire, les élus et les représentants des familles restent vigilants.
Méningite : La vaccination étendue
Source : L'Informateur
19/01/2009
Depuis 2006, une campagne de vaccination des enfants et jeunes de deux mois à 19 ans, contre la méningite, est menée dans six cantons autour de Dieppe. Du fait de l'augmentation des cas dans d'autres territoires, les autorités sanitaires ont annoncé l'extension de cette campagne à trois nouveaux cantons dont celui de Eu. D'autres cantons dont ceux de Blangy-sur-Bresle et Londinières sont en attente d'un avis favorable. Les premières injections devraient être effectuées dès le mois de mars, selon la DDASS de Seine Maritime.
La campagne de vaccination contre la méningite va être étendue à trois nouveaux cantons : ceux de Eu, Forges-les-Eaux et Neufchâtel-en-Bray.
Rappelons que depuis 2003, on observe un nombre de cas d'infections invasives à méningocoque plus important en Seine Maritime que dans le reste de la France. En 2008, 47 cas ont été recensés dans le département.
Une situation encore inexpliquée qui a entraîné le lancement en 2006 d'une campagne de vaccination à destination des enfants et des adolescents. Il s'agit d'une vaccination contre la souche B14, la plus rencontrée dans la région. Ce vaccin ne concerne pas les autres souches de la méningite, notamment la méningite de type C.
La vaccination était pour l'instant limitée à 6 cantons autour de Dieppe. Les doses de vaccins sont en effet fabriquées par un laboratoire norvégien dont la capacité de production est limitée. Des priorités ont donc dû être établies.
Mais l'analyse des cas survenus dans l'arrondissement de Dieppe a révélé une augmentation des cas dans 8 cantons de l'Est du département. L'incidence des cas confirmés est passée de 1,1/ 100 000 habitants avant 2006 à 4,6 en 2007-2008, a ainsi indiqué la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS).
Trois cantons ont donc été retenus. D'autres cantons (Argueil, Blangy-sur-Bresle, Gournay-en-Bray et Londinières) 'sont en attente d'un avis favorable de la part des autorités sanitaires?, nous a indiqué le directeur de la DDASS de Seine Maritime, Jean-Luc Brière.
Vaccinations
La vaccination concerne les enfants, les adolescents et les jeunes adultes de deux mois à 19 ans, habitants, scolarisés ou accueillis dans un mode de garde, dans les territoires retenus, a expliqué Corinne Leroy, de la DDASS et infirmière coordinatrice du projet de vaccination.
Les collégiens et lycéens sont vaccinés directement dans les établissements scolaires. Les enfants sont regroupés dans un centre de vaccination pour qu'ils puissent être accompagnés par leurs parents.
Marie-Françoise Gaouyer, maire de la ville d'Eu, a annoncé lors des voeux de l'hôpital qu'un tel centre sera ouvert à Eu. Un ou deux autres pourraient être ouvert dans les deux autres cantons.
Pour les enfants de deux mois à un an, le protocole est de trois injections (à environ six semaines d'intervalle) puis un rappel un an plus tard. Pour les plus d'un an, il s'agit d'un protocole à deux injections et un rappel six mois après.
Les autorités sanitaires vont envoyer un courrier aux familles concernées afin qu'elles prennent rendez-vous. La première série d'injections devrait être organisée à partir du mois de mars.
La vaccination pour les 6 autres cantons (dont celui d'Envermeu) va, bien sûr, se poursuivre.
Si cette vaccination rassure les familles, il faut tout de même rester vigilant. Une plaquette a commencé à être diffusée à 1 million d'exemplaires, dans tous les foyers de Seine Maritime. L'information est centrée sur les signes qui doivent déclencher l'alerte et la conduite à tenir en cas de suspicion.
Un numéro d'information téléphonique a été mis en place pour répondre aux questions des familles sur les Infections Invasives à Méningocoque, sur la prévention par la vaccination et l'organisation de la campagne en cours.
Réactions
'C'est un premier pas. On ne peut que se réjouir de cette extension?, a indiqué Sandrine Hurel, députée de la 11e circonscription. 'Mais je n'oublie pas que d'autres zones sont touchés par la maladie. La vaccination dans les 6 premiers cantons a démontré son efficacité. Nous agissons auprès des autorités sanitaires pour que la vaccination soit élargie à l'ensemble de la Seine Maritime. Nous ne lâchons pas prise et restons vigilants sur ce dossier.?
Michel Lejeune, député de la 12e circonscription, s'est également déclaré satisfait de cette décision. 'La vaccination est facultative mais elle est fortement conseillée (...) Des familles ont été confrontées à des drames.? Il a cependant indiqué qu'il aurait souhaité que l'ensemble des cantons évoqués soit retenu. 'Mais les autorités ont pris leur décision en fonction du nombre de doses disponibles?, a-t-il reconnu.
Aussi, dans l'avenir, les deux parlementaires appellent de leurs voeux la fabrication par un laboratoire français d'un vaccin contre cette maladie. Cela permettrait la mise sur le marché d'un nombre de doses plus important.
Article rédigé par Jerome Buresi
SANOFI
lance un vaccin anti-méningite
Source : AFP
10/11/2008
Sanofi Pasteur, la division vaccins du laboratoire français Sanofi-Aventis, a annoncé aujourd'hui le lancement au Japon du vaccin pédiatrique ActHIB, contre la méningite et la pneumonie, à partir du 19 décembre.
Le vaccin, distribué au Japon par Daiitchi-Sankyo, protège contre la bactérie "Haemophilus influenzae de type b" (Hib), qui peut notamment entraîner une méningite ou une pneumonie, explique le communiqué.
Cette bactérie est responsable de trois millions d'infections graves, entraînant 400.000 décès chaque année dans le monde, précise le texte, qui ajoute que "presque toutes les victimes sont des enfants de moins de cinq ans".
Plus de 100 millions de doses du vaccin ActHIB ont été utilisées dans plus de 120 pays, souligne le groupe.
CAMPAGNE DE VACCINATION
ce vaccin protège votre enfant contre les maladies graves causées par le pneumocoque.
Ce vaccin est un médicament,
N'hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien.
Il est efficace pour tous les enfants dés 2 mois.
"Dites STOP au pneumocoque !!!"
DIEPPE lancement de la vaccination des nourrissons contre la méningite
Depuis juin 2006, la vaccination contre le méningocoque « B14 P1 7-16 » est organisée par la Ddass de Seine-Maritime. Elle concernait jusque là l 'ensemble des enfants et adolescents âgés de 1 à 19 ans domiciliés, scolarisés ou bénéficiant d'un mode de garde sur la zone de Dieppe. Elle s'ouvre désormais aux nourrissons.
Suite à un avis du Haut conseil de santé publique en date du 5 septembre, un arrêté ministériel du 5 novembre 2008 stipule que les nourrissons âgés de 2 mois à un an de la même zone géographique peuvent également être vaccinés.
Cette vaccination qui aura lieu dans la deuxième quinzaine de décembre, concernera 700 nourrissons et se déroulera suivant ce schéma vaccinal : 3 doses espacées de 6 semaines, puis une injection de rappel un an après.
Le Comité technique national de vaccination précisera prochainement les modalités de vaccination des nourrissons compte tenu de leur calendrier vaccinal.
MENINGITE A PNEUMOCOQUES
NOUVEAU VACCIN RECOMMANDE
Source : Euréka Santé
Recommandation du HCSP
Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) recommande d'utiliser le nouveau vaccin pneumococcique conjugué PREVENAR 13 à la place de son prédécesseur PREVENAR. PREVENAR 13 comprend six types de Pneumocoques supplémentaires (dont le type 19A, de plus en plus fréquemment responsable de méningites chez le nourrisson). Le calendrier de vaccination de PREVENAR 13 reste le même que celui de PREVENAR.
Les enfants de moins de deux ans ayant commencé à être vaccinés avec PREVENAR doivent compléter leur vaccination avec PREVENAR 13. De plus, les enfants de moins de deux ans déjà complètement vaccinés avec PREVENAR doivent être de nouveau vaccinés avec PREVENAR 13.
Par rapport au maintien de PREVENAR, PREVENAR 13 pourrait permettre d'éviter la moitié des cas de méningites à pneumocoques chez les enfants de moins de deux ans (un sixième des cas chez les enfants plus âgés).
Emission Vidéo