Cas de méningites
- bOUCHE DU RHONE : Un cas détecté à Aix en Provence
- aUVERGNE-RHONE-ALPES : 3 CAS D'IIM A GRENOBLE COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ARS AUVERGNE-RHONE-ALPES
- PAU : UNE LYCEENNE MEURT D'UNE MENINGITE A MENINGOCOQUES
- CORSE : UN CAS DE MENINGITE
- ARS CORSE : communiqué de l'agence de santé
- LANDES : UNE ENFANT DE 4 ANS DECEDE D'UNE MENINGITE
- LANDES : UNE ENFANT DECEDE BRUTALEMENT
- LILLE : UNE ETUDIANTE DECEDE D'UNE MENINGITE
- FRANCE : LES CAS DE MENINGITES EN FORTE AUGMENTATION
- LE CRI DU COEUR DES PARENTS DE LOAN DECEDE D'UNE MENINGITE
- STRASBOURG : SIX CAS DE MENINGITE DETECTES DONT UN MORTEL
- AUVERGNE-RHÔNE-ALPES: UNE ÉTUDIANTE MEURT DU MÉNINGOCOQUE B UNE DOUZAINE DE CAS IDENTIFIÉS
- BORDEAUX - Foirac - Un cas groupé d'infection à méningocoque à l'école Maternelle marie-Curie
- RHONE - Lyon - Un etudiant de 18 ans décède d'une méningite
- PAYS BASQUE - Un adolescent Normand de 13 ans contracte une méningite
- ALPES MARITIME - Une lycéene de 17 ans foudroyée par une méningite
- PICARDIE - Un enfant de 4 ans hospitalisé à l'opital d' Amiens
- BOURGOGNE - FRANCHE COMTE - Un adolescent de 17 ans hospitalisé pour une méningite dans le pays de Montbéliard
- HERAULT : Gabian - une fillette de 5 ans touchée par une méningite à méningocoque
- BEARN : Arzacq - une employée de l'école maternelle touchée par la méningite
bOUCHE DU RHONE : Un cas détecté à Aix en Provence
Un cas d’infection invasive à méningocoque (méningite) a été signalé à l’Agence régionale de santé (ARS) Provence Alpes-Côte d’Azur par le centre d’hospitalier d’Aix-en-Provence lundi 30 septembre. Il s’agit d’un personnel d’une école primaire à Aix-en-Provence.
Un traitement proposé aux personnes ayant eu des contacts rapprochés avec la patiente
03 OCTOBRE 2024
Source : France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur
aUVERGNE-RHONE-ALPES : 3 CAS D'IIM A GRENOBLECOMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ARS AUVERGNE-RHONE-ALPES
Les infections invasives à méningocoque (IIM) sont des maladies liées à des bactéries qui peuvent, dans certains cas, entraîner des méningites. La transmission se fait par un contact direct, rapproché et prolongé avec une personne malade ou un porteur sain. Les IIM touchent principalement les enfants en bas âge et les jeunes adultes.
Contexte
Entre le 16 et le 20 septembre 2024, trois étudiants grenoblois ont été hospitalisés, suite à des méningites. Leur état de santé est désormais rassurant. Aucun nouveau cas n’a été signalé depuis le 20 septembre.
Les sujets identifiés comme contact - parmi les proches et camarades de promotion de ces trois étudiants - ont été informés et ont reçu un traitement antibiotique préventif.
Face à cette situation, l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes et le service de santé étudiante de Grenoble ont décidé d’organiser, d’ici la mi-octobre, une campagne de vaccination.
Les étudiants concernés seront informés directement dès que les modalités pratiques seront finalisées (organisation logistique, prise en charge, etc.).
Reconnaître les symptômes d'IMM
La maladie se manifeste le plus souvent par les signes suivants : fièvre, maux de tête importants, souvent accompagnés de vomissements.
Deux symptômes doivent particulièrement alerter : une fièvre élevée mal tolérée, et/ou une ou plusieurs taches rouges ou violacées d’apparition rapide (purpura).
La personne malade peut également avoir des troubles de la conscience, une couleur du visage pâle voire grise, de la diarrhée en plus de la fièvre et des vomissements, une intolérance à la lumière ou au bruit, une raideur de la nuque, des courbatures importantes, une grande fatigue, une importante somnolence, des paralysies oculaires ou encore des convulsions.
En cas d'apparition de ces symptômes, contactez immédiatement le 15.
Se faire vacciner contre les IIM
La vaccination contre le méningocoque B est la mesure la plus efficace pour prévenir la survenue de nouveaux cas et de complications. Elle est recommandée depuis 2022 pour les nourrissons : 1re dose à 3 mois, 2e dose à 5 mois, rappel à 12 mois.
Les autorités sanitaires recommandent une vaccination contre le méningocoque de type B lors de la survenue de plusieurs cas dans une même zone géographique, même si la population n’a pas forcément été en contact très proche avec les cas initiaux.
Dans ce cas, la vaccination a pour objectif de supprimer le risque de réintroduction de la bactérie et l'apparition de nouveaux cas dans la collectivité sur le long terme.
La vaccination compte une première injection et un rappel avec un délai d’au moins un mois entre les deux injections.
SEPTEMBRE 2024 COMMUNIQUE DE PRESSE
Source : ARS Auvergne-Rhône-Alpes
PAU : UNE LYCEENNE MEURT D'UNE MENINGITE A MENINGOCOQUES
Une lycéenne meurt des suites d'une infection à méningocoques : 13 élèves contacts vaccinés préventivement.
Une lycéenne d’un établissement de Pau est décédée des suites d’un méningocoque, ce mardi 7 mai. Le lycée ainsi que l’ARS ont prévenu les parents. Treize élèves ont été traités préventivement.
Elle était en première, à l'institut Saint-Dominique de Pau. Une lycéenne est décédée ce mardi 7 mai d’un méningocoque. L’information, révélée par la République des Pyrénées a été confirmée par l’ARS. Selon nos confrères, cette dernière l’Agence régionale de Santé des Pyrénées-Atlantiques aurait été alertée dès le samedi 4 mai.
De leur côté, les parents des lycéens ont reçu deux mails de l’établissement et de l’agence régionale de santé pour les avertir du drame. Beaucoup témoignent du choc et de l'inquiétude qu'ils ressentent depuis samedi.
Au total, treize autres élèves ont reçu un traitement préventif, dans le cadre du protocole mis en place par l’ARS, en cas de contact ou de soupçon de contamination.
Contact proche et prolongé
Selon le ministère de la santé, les méningocoques sont des bactéries, présentes dans la gorge et le nez, qui peuvent se transmettre par voie aérienne ou par la salive. S’il ne survit pas dans le milieu extérieur, sa transmission, uniquement entre humains, nécessite un contact de moins d'un mètre et prolongé.
Ils peuvent provoquer des maladies graves comme les méningites ou les septicémies. La plupart du temps, ils n’entraînent aucune pathologie spécifique.
Source : FRANCE 3 Nouvelle Aquitaine
10 MAI 2024
CORSE : UN CAS DE MENINGITE
Un enfant touché par un purpura fulminans.
Sachez repérer ce signe de gravité d'une méningite
Admis dans un premier temps à l’hôpital d’Ajaccio, un enfant en bas-âge a finalement été envoyé à Marseille par transport sanitaire, en raison d’une infection grave, un purpura fulminans à méningocoque.
Qu’est-ce que c’est ?
Ce vendredi 19 avril, un jeune enfant a été admis au centre hospitalier d’Ajaccio, avant d’être finalement transporté par avion sanitaire à Marseille, au vu de son état jugé inquiétant, selon l’Agence régionale de santé (ARS). En effet, l’enfant est touché par un purpura fulminans à méningocoque.
Une soixantaine de cas contacts
Après investigations, ce sont soixante cas contacts, dont 31 enfants, qui ont été identifiés, notamment au sein de la crèche que fréquentait le petit patient. L’ARS assure que tous les cas contacts (une soixantaine) bénéficieront d’un traitement antibiotique, en prophylaxie, pour éviter la survenue de toute nouvelle infection.
Qu’est-ce qu’une infection à méningocoque ?
Lorsqu’elle est causée par une bactérie dangeureuse, le méningocoque, la méningite est une infection grave,voire mortelle. Les symptômes les plus fréquents sont de la fièvre, de violents maux de tête, une sensibilité à la lumière que l’on appelle photophobie, une raideur de la nuque et de la fatigue.
(voir notre rubrique MENINGITES - Symptômes)
La vaccination, la meilleure prévention contre la méningite
Depuis le mois d’avril 2022, la vaccination de tous les nourrissons contre le méningocoque B est recommandée dans le calendrier vaccinal. Et depuis 2018, elle est même obligatoire contre le méningocoque C. En effet, les infections invasives à méningocoques sont une cause importante de mortalité et la vaccination reste le meilleur moyen de s’en protéger.
Face à l’augmentation du nombre de cas en 2023, la Haute autorité de santé a également revu ses recommandations et préconise désormais de rendre obligatoire la vaccination des moins d’un an contre les méningocoques A, B, W et Y, en plus de celle contre la souche C.
Source : 22 avril 2024 Doctissimo
Explications du Dr Gérald Kierzek
médecin urgentiste et directeur médical
ARS CORSE : communiqué de l'agence de santé
LANDES : UNE ENFANT DE 4 ANS DECEDE D'UNE MENINGITE
La petite fille est décédée lundi 18 mars 2024. Le village de Saint-Cricq-Chalosse est en deuil.
La voix de la maire de Saint-Cricq-Chalosse, Aimée Laborde, traduit l’émotion. Le village pleure « l’envol d’[une] petite princesse », décédée à 4 ans lundi 18 mars 2024 « dans la soirée, au CHU de Bordeaux, des suites d’une méningite à Haemophilus non B. ». Une information confirmée, ce jeudi 21 mars par l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine. « L’ARS a reçu les résultats du Centre national de référence, il s’agit d’un sérotype F », complète la communication de l’agence régionale.
Transférée vers Bordeaux
L’enfant, qui était scolarisée en moyenne section de maternelle, avait présenté, à la mi-journée du vendredi 15 mars, des premiers signes d’infection. D’abord orientée vers un médecin en fin de journée, puis admise à l’hôpital de Mont-de-Marsan, la fillette a ensuite été transférée vers Bordeaux, au vu de l’aggravation de son état de santé, selon les informations de la municipalité.
Toujours selon la municipalité, la maladie étant détectée comme d’origine « bactérienne » et « pas virale », aucune classe n’a été fermée. Un suivi psychologique a été mis en place pour les enfants, les parents et les enseignants.
Soutien psychologique
« C’est avec beaucoup d’émotion que nous vous informons » du décès. « Dans ce contexte, une attention particulière est portée aux élèves dès aujourd’hui et dans les jours à venir. Un accompagnement spécifique est organisé, notamment avec la présence de la psychologue scolaire sur le RPI », écrit, dans un communiqué envoyé aux parents mardi 19 mars, l’équipe enseignante du Regroupement pédagogique intercommunal de ce secteur chalossais, à l’est du département près d’Hagetmau.
Le Conseil municipal, le personnel communal, l’ensemble des membres de l’Union Sportive Saint-Cricquoise et le Comité des fêtes de Saint-Cricq-Chalosse témoignent, dans des avis d’obsèques publiés jeudi 21 mars 2024 dans « Sud Ouest », de leur « immense tristesse ». Le papa de la fillette est un des adjoints au maire de la commune de Saint-Cricq en Chalosse.
Les manifestations programmées ce week-end dans la commune ont été toutes annulées. De nombreuses associations landaises ont témoigné « de leur sympathie et ont adressé leurs condoléances » suite au décès brutal de cette fillette.
Source : 21 mars 2024 Presse : SUD OUEST
LANDES : UNE ENFANT DECEDE BRUTALEMENT
Une petite fille de 4 ans est décédée en quelques jours d’une méningite. L'Institut Pasteur alerte sur une hausse des contaminations depuis l'épidémie de Covid-19.
Son état s’est dégradé très vite. Lundi 18 mars, Lola, une petite fille de 4 ans, est décédée d’une méningite au CHU de Bordeaux. Les premiers signes de l’infection sont apparus, vendredi 15 mars. "D’abord orientée vers un médecin en fin de journée, puis admise à l’hôpital de Mont-de-Marsan, la fillette a ensuite été transférée vers Bordeaux, au vu de l’aggravation de son état de santé", relate Sud-Ouest. Selon les informations du quotidien, l'enfant est décédée d’une méningite à Haemophilus non B. et de sérotype F : la maladie serait d’origine bactérienne et non virale.
Qu’est-ce que la méningite ?
"Les méningites proviennent d’une infection du liquide céphalorachidien (liquide circulant entre les méninges), généralement due à un virus, souligne l’Assurance Maladie. Dans certains cas, une bactérie, un champignon ou un parasite peuvent aussi être en cause." Ce type de méningite représenterait entre 20 et 25 % des méningites contractées hors hospitalisation ou acte médical en France. Elle peut être provoquée par un pneumocoque, un méningocoque, la listéria, la bactérie E. Coli ou par Hæmophilus influenzæ.
La maladie se manifeste d’abord par une infection locale, respiratoire ou de la sphère ORL. "Les bactéries présentes dans le rhinopharynx peuvent passer dans le sang, et éventuellement infecter le liquide céphalo-rachidien", alerte l’organisme. Cela va entraîner une inflammation des méninges, les enveloppes protectrices du cerveau et de la moelle épinière, soit la méningite. "Le syndrome méningé est alors souvent associé à un syndrome infectieux grave (dysfonctionnement des organes et de la circulation du sang)", complète l’Assurance Maladie. La méningite bactérienne est une urgence médiale, rappelle-t-elle. Elle nécessite la mise en place d’un traitement rapidement.
Méningite : une hausse des cas en France depuis la Covid-19
Ces dernières années, le nombre de cas de méningite a augmenté en France. "Grâce à la base de données du Centre national de référence des méningocoques, une équipe de scientifiques de l’Institut Pasteur a pu retracer l’évolution des cas de méningite à méningocoques en France entre 2015 et 2022 et mettre en évidence un rebond sans précédent de la maladie après l’arrêt des mesures sanitaires mises en place pendant l’épidémie de la Covid-19", annonçait l’Institut Pasteur en novembre dernier. Les confinements et les gestes barrières avaient permis une baisse des contaminations dans les moments les plus critiques de l’épidémie de la Covid-19. "Ce fut le cas pour la méningite à méningocoques qui a vu son nombre de contaminations chuter de plus de 75 % en 2020 et 2021", indique l’organisme. Mais à l’arrêt de ces différentes mesures, les contaminations ont bondi : à l’automne 2023, les chiffres étaient supérieurs à ceux enregistrés avant l’épidémie.
Face à ce constat, les chercheurs de l’Institut Pasteur recommandent un élargissement de la stratégie vaccinale.
Aujourd’hui, seule la vaccination contre le méningocoque de groupe C est obligatoire, celle contre le méningocoque B est recommandée chez les nourrissons. "Si le vaccin tétravalent ciblant les méningocoques de groupes A, C, Y et W était recommandé auprès des adolescents, cela permettrait de les protéger directement, mais aussi de protéger indirectement les autres catégories de la population", estime Ala-Eddine Deghmane, responsable adjoint du Centre national de référence des méningocoques à l’Institut Pasteur. Environ un adolescent sur trois serait porteur de la maladie sans en manifester les symptômes.
Source Presse : pourquoi Docteur ? MARS 2024
LILLE : UNE ETUDIANTE DECEDE D'UNE MENINGITE
Jeudi, une étudiante de 19 ans, en première année de médecine à l’Université catholique de Lille, est décédée d’une infection. La jeune femme, souffrant d’abord d’un simple malaise, a vu son état se détériorer rapidement. Les secours ont été appelés à son domicile, à Lille, en matinée. Les pompiers de la caserne Lille-Littré sont intervenus avec une équipe du SMUR (Service Mobile d’Urgence et de Réanimation). Malgré les efforts des médecins du Samu et des équipes de réanimation de l’institut cardiopulmonaire du CHU de Lille, elle n’a pas survécu.
Très rapidement, des analyses ont été effectuées, révélant une infection à méningocoque. Ce vendredi matin, l’Université catholique a envoyé un message aux parents et étudiants pour les informer de la situation. Le texte précise : « La Faculté et le service de santé universitaire sont, depuis, en lien étroit avec l’Agence régionale de santé (ARS) (…). Les étudiants contacts nécessitant la mise en place de mesures préventives ont été identifiés de façon exhaustive et contactés individuellement par les équipes de l’ARS. »
Un risque de contamination à moins d’un mètre par gouttelettes
« Cette situation est gérée par l’ARS et la médecine universitaire, confirme Roch Joly, chef du pôle de l’urgence au CHR de Lille. Ils établissent tout d’abord la liste des personnes dites à risques, de l’entourage et du noyau proche de la personne, c’est le contact tracing. Ces personnes sont appelées par mail ou SMS afin de suivre un traitement par antibiotique. »
Ce vendredi après-midi, l’université catholique confirme à la Voix du Nord que « les étudiants les plus proches, qui ont côtoyé l’étudiante depuis le 30 janvier ont été contactés par les services de l’ARS pour bénéficier d’un traitement antibiotique. » La faculté de médecine, où l’étudiante était inscrite, reste ouverte et fonctionne normalement, la bactérie concernée ayant une très faible résistance dans l’air.
Treize personnes concernées
Les équipes de veille sanitaire de l’Agence Régionale de Santé ont confirmé ce vendredi avoir « contacté ces dernières heures, en lien avec les équipes de l’université, l’ensemble des personnes qui ont été en contact rapproché avec l’étudiante ces dix derniers jours, afin de leur prescrire un traitement antibiotique préventif ». Treize personnes sont concernées et entament le traitement ce jour.
Une transmission uniquement par contacts étroits et prolongés
En France, la méningite à ménagocoque a atteint en 2023 des niveaux sans précédent indiquait l’institut Pasteur, avec une augmentation de 36% sur les neuf premiers mois de l’année (421 cas), par rapport à la même période en 2021.
Fièvre élevée, maux de tête violents, vomissements, raideur de la nuque, photosensibilité, taches rouges ou violacées (purpura), sont les principaux symptômes. Imprévisible et foudroyante, cette maladie peut tuer en moins de 24 heures, sans prise en charge rapide. Correctement traitée, la mortalité reste de 10 %.
Ce vendredi, après le décès de l’étudiante de la Catho, l’ARS se voulait rassurante : « La méningite présente des risques de transmission faibles qui ne concernent que les personnes ayant eu des contacts étroits, rapprochés et répétés avec un malade pendant les dix derniers jours (durée maximale de la période d’incubation). Partager son verre ou se faire la bise ne présentent par exemple pas de risque de transmission ». Le germe ne survit pas dans l’environnement extérieur. L’ARS (comme la Catho) rappelle que la fermeture ou la désinfection des locaux sont inutiles. « Les étudiants et le personnel peuvent continuer à fréquenter normalement l’établissement ».
En cas de doute, faire le 15
Au Samu du Nord, le Dr Joly précise également que l’infection se transmet par gouttelettes à moins d’un mètre. Tous les étudiants (notamment de la Catho) n’ont donc évidemment pas été en contact direct avec la victime ces derniers jours. « Ceux qui n’ont pas été appelés par l’ARS ne sont donc pas cas contacts. Néanmoins, si des personnes pensant avoir évolué dans l’entourage de l’étudiante ressentent des symptômes (malaises, forte fièvre brutale), il faut faire le 15. »
Source Presse : LA VOIX DU NORD Février 2024
FRANCE : LES CAS DE MENINGITES EN FORTE AUGMENTATION
LES CAS DE MENINGITES SONT EN FORTE AUGMENTATION CES DERNIERS MOIS ...
Après deux années de baisse, le nombre de cas de méningites à méningocoque repart à la hausse.
Santé publique France a comptabilisé plus de 80 cas de décembre dernier. Une augmentation qui inquiète les autorités.
La hausse du nombre de cas de méningites en France inquiète © Maxppp - SALESSE Florian
Les infections de méningites à méningocoque inquiètent les autorités. Après plus de deux années de baisse, de plus en plus de cas sont recensés ces derniers mois. Santé publique France a compté 84 cas en décembre 2022, une incidence qui se situe à un niveau élevé. Le nombre de cas continue de progresser début 2023.
Les jeunes adultes et les nourrissons sont particulièrement touchés par cette infection. Les méningocoques sont des bactéries qui peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies. Ils sont normalement présents dans la gorge et le nez de nombreuses personnes. La maladie peut rapidement dégénérer. Elle se transmet par la toux et les postillons. En 2022, selon Santé publique France, 10% de décès ont été rapportés parmi les cas de méningites à méningocoque.
Plusieurs foyers en Auvergne-Rhône-Alpes et à Strasbourg
Des foyers ont été identifiés ces derniers mois notamment dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Après seize cas, dont un décès, d'infection invasive à méningocoque B avec un nouveau variant recensés depuis près d'un an, l'Agence régionale de santé (ARS) a appelé 56.000 jeunes à se faire vacciner. “La méningite est une maladie grave, qui peut provoquer des séquelles définitives et même des décès”, a expliqué à l'AFP la docteure Anne-Sophie Ronnaux-Baron, responsable du pôle régional de veille sanitaire à l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes.
Une autre épidémie est survenue en novembre 2022 à Strasbourg. Elle concernait d'abord des jeunes adultes qui fréquentaient des établissements nocturnes à Strasbourg. Entre le 1er novembre et le 31 décembre 2022, 6 cas liés à la même souche bactérienne sont survenus en Alsace.
La vaccination vivement recommandée
La circulation du virus est particulièrement importante depuis la levée des gestes barrières liés à la pandémie de Covid-19. La vaccination à la méningite est inscrite dans le calendrier vaccinal 2022 depuis un an. Mais il ne protège pas contre deux sérogroupes, le W et le Y qui circulent actuellement davantage.
“Les recommandations sont en train d'être revues et il est possible qu'il y ait un élargissement des recommandations”, explique à France Inter Daniel Floret, professeur de pédiatrie et vice-président de la commission technique des vaccinations à la Haute autorité de santé.
En Belgique, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, la population a accès un vaccin qui cible toutes les souches qui circulent. Une stratégie pour laquelle militent aussi de nombreux pédiatres français.
17 avril 2023 Par France Bleu
LE CRI DU COEUR DES PARENTS DE LOAN DECEDE D'UNE MENINGITE
« Faites vacciner vos enfants »
Le 5 janvier 2023, Loan Ladrière, 17 ans, décédait au centre hospitalier de Douai d’une méningite à méningocoque B, une bactérie rare qui touche principalement les nourrissons et les 16-24 ans. Ses parents, Jean-François et Stéphanie, appellent aujourd’hui les familles à faire vacciner leurs enfants sans tarder.
Qu’est-il arrivé à votre fils ?
Stéphanie : « Le 30 décembre, Loan s’est plaint de maux de tête, faisait de la température et a vomi une fois. Il ne présentait aucune photophobie (sensibilité accrue à la lumière, NDLR), ni de raideurs dans la nuque... Étant moi-même infirmière, j’ai pensé à la grippe. Le soir, il allait mieux quand il est allé se coucher. Il s’est à nouveau senti mal vers 3 h 30 du matin, j’ai aperçu une tache rouge à son doigt, j’ai cru à un purpura. On a filé aux urgences. Une fois à l’hôpital, son état s’est dégradé. Loan s’est retrouvé en réanimation où l’équipe s’est mobilisée de manière admirable. Mais il était sans doute déjà trop tard… Il a été admis le 31 décembre, il nous a quittés le 5 janvier. »
Savez-vous comment il a pu contracter cette maladie ?
Jean-François : « On n’a aucune idée de la manière dont il a chopé cette saloperie… Où ? Quand ? Comment ? C’est un mystère qui nous ronge. Notre vie a basculé en 12 heures. Le 30 au matin, il faisait encore un footing… L’Agence régionale de santé (ARS) nous a contactés le 3 janvier, quand le méningocoque B a été formellement identifié, pour recenser les gens que Loan avait croisés les jours précédents. Comme à nous et notre deuxième fils, je pense que deux jours d’antibiotiques leur ont été prescrits. Loan n’était pas allé au lycée, c’était les vacances scolaires. Il était très peu sorti, il révisait son bac français. C’était un garçon tranquille. Un doux géant... »
Vous ne saviez rien de cette maladie avant le drame ?
Stéphanie : « Des méningites B, j’ai dû y être confrontée trois ou quatre fois en 25 ans de carrière… Le problème, c’est que quand ça vous tombe de dessus, ça ne pardonne pas. On n’en meurt pas forcément mais les séquelles sont terribles. On a appris que des cas s’étaient manifestés dans la région de Strasbourg en fin d’année dernière. On a aussi entendu parler du petit garçon de Marpent. J’ai le sentiment qu’il se passe un truc chez nous actuellement. »
Jean-François : « Notre volonté, c’est d’abord de porter un message de prévention. Les gens nous demandent aujourd’hui ce qu’ils peuvent faire. Vous voulez faire quelque chose pour nous ? Faites vacciner vos enfants contre la méningite B. Je sais que le vaccin – dont j’ignorais l’existence – n’est pas à la portée de toutes les bourses mais c’est le seul moyen de prévenir le méningocoque B et ses complications. Si c’est le prix d’une vie, il ne faut pas hésiter. On ne souhaite à personne de vivre ce qui nous est arrivé. »
Depuis novembre, six cas (dont un décès) d’infection à méningocoque B sont survenus en Alsace, a annoncé l’ARS Grand Est dans un communiqué. Près de Maubeuge, à Marpent, un enfant de deux ans a succombé à une méningite foudroyante en décembre.
Un hommage au stade, samedi
Loan se rendait de temps en temps au stade Pierre-Mauroy pour aller encourager l’équipe du LOSC.
Parmi la foule immense qui s’est déplacée pour assister aux funérailles de Loan, le 10 janvier, ses copains footeux de l’Olympique senséen étaient présents. Samedi, ils lui rendront un nouvel hommage avant le coup d’envoi du match U18 face à Roost-Warendin. Le district et l’équipe de Roost – touchée par la perte d’un jeune, elle aussi, il y a quelques années – ont accepté de jouer la rencontre à Arleux, contrairement à ce qui était prévu au calendrier. « Ses copains vont lui rendre hommage et joueront jusqu’à la fin de saison avec un maillot sur lequel figurera le prénom de Loan. C’est un club sain, avec de bons gamins. J’ai envie aujourd’hui de leur proposer mes services, déclare Jean-François, le papa. Le jour de l’enterrement, ils ont fait une haie d’honneur avec les ballons. Loan venait de s’inscrire, à 17 ans. Forcément, comme il débutait, il ne jouait pas beaucoup mais il était comme un fou quand il entrait sur le terrain. Il se faisait chambrer, c’était le seul supporter de Lille parmi les Lensois. Dimanche, le LOSC a diffusé sa photo sur écran géant au stade Pierre-Mauroy, au soir du match contre Troyes. Loan devait y assister en loge VIP. C’était son cadeau de Noël. »
« Une augmentation du nombre de dossiers »
La méningite désigne une inflammation des méninges (enveloppes qui entourent le cerveau et la moelle épinière). Contrairement à la virale, la méningite bactérienne relève de l’urgence médicale. Des séquelles neurologiques sont fréquentes (surdité, retard mental, troubles moteurs...) et le décès est possible. « Nous enregistrons ces dernières semaines une augmentation du nombre de dossiers de méningites à méningocoque avec en moyenne de 1 à 2 dossiers par semaine, annonce ce jeudi l’ARS des Hauts-de-France. Nous intervenons autour des cas qui nous sont signalés (quelle que soit la souche), pour identifier les personnes contact à risque du malade dans la sphère privée, familiale, professionnelle, etc. et leur proposer un traitement prophylactique. Nous suivons attentivement la situation et continuons de recommander l’application des gestes quand c’est nécessaire ».
La méningite B survient généralement chez les nourrissons, l’adolescent ou le jeune adulte. Elle se manifeste par de la fièvre, des maux de tête, des vomissements, conjugués à une raideur de la nuque, des troubles de la conscience, une hypersensibilité à la lumière ou au bruit et des éruptions cutanées (purpura, petits points rouges). La bactérie se transmet par voie aérienne ou par la salive (toux et postillons) via un contact direct et prolongé avec une personne malade ou un porteur sain.
La vaccination est recommandée pour les tout-petits. Depuis mai 2022, le remboursement du coût du vaccin Bexsero (83 euros pour une dose, trois sont nécessaires) est effectif, mais uniquement pour les enfants âgés de deux mois à deux ans (à 65 % par l’Assurance Maladie, le reste en fonction de la mutuelle). Deux doses (non remboursées) sont nécessaires pour les plus grands.
Source : LA VOIX DU NORD – 19 JANVIER 2023
STRASBOURG : SIX CAS DE MENINGITE DETECTES DONT UN MORTEL
LES JEUNES APPELES A SE FAIRE VACCINER
Les six jeunes contaminés par la méningite avaient tous fréquenténdes lieux de nuit à Strasbourg. L'un d'eux est décédé à l'hôpital. L'ARS recommande aux jeunes Strasbourgeois de se faire vacciner contre la méningite après la mort de l'un d'entre eux
Six personnes ont été contaminées par la méningite dans l’agglomération de Strasbourg (Bas-Rhin), a annoncé l’ARS, l’agence régionale de santé à France Bleu Alsace lundi 9 janvier. Toutes ont été hospitalisées et l'une d'entre elles est décédée. Tous les cas ont été contaminés par la même souche.
L’épidémie a démarré dans une discothèque de Strasbourg en novembre dernier. Les quatre premiers cas ont fréquenté des lieux nocturnes festifs indique l'agence régionale de santé, notamment un établissement, le Live Club à Strasbourg.
L'ARS recommande aux jeunes Strasbourgeois qui fréquentent des lieux de fête de se faire vacciner. Au 5 janvier 2023, 151 personnes ont bénéficié d'une première dose de vaccination au centre des vaccinations internationales du nouvel hôpital civil de Strasbourg, annonce l’ARS. Pour répondre aux questions concernant cette campagne de vaccination, un numéro vert a d'ailleurs été mis en place : 0 800 32 04 00.
Appelez le 15 si vous avez des symptômes
L’ARS invite aussi les personnes fréquentant régulièrement les lieux festifs de ce quartier à surveiller les symptômes évocateurs de la maladie et d'appeler le 15 en cas de doute. Les signes évocateurs sont des maux de tête violents, une sensibilité à la lumière, une raideur de la nuque, de la fièvre, des taches sous-cutanées rouge ou violacées au niveau du corps, des douleurs très importantes au niveau du ventre avec nausées et/ou vomissements.
Il s'agit d'infections invasives à méningocoque. Les méningocoques sont des bactéries normalement présentes dans la gorge et le nez, qui peuvent se transmettre par voie aérienne ou par la salive. Sa transmission nécessite un contact direct, proche et prolongé.
Article rédigé parfranceinfoRadio FrancePublié le 09/01/2023
AUVERGNE-RHÔNE-ALPES: UNE ÉTUDIANTE MEURT DU MÉNINGOCOQUE BUNE DOUZAINE DE CAS IDENTIFIÉS
Alerte à la méningite à méningocoque B
Une douzaine de cas du nouveau variant ont été recensés en Auvergne-Rhône-Alpes -en particulier dans l’est lyonnais- et une étudiante infectée est morte dans la région de Chambéry.
L'Agence régionale de santé (ARS) ne sait pas d'où provient ce nouveau variant qui touche les adolescents. Mais la recrudescence des cas inquiète particulièrement les autorités sanitaires, qui appellent les habitants de 90 communes de l’Ain, de l’Isère et du Rhône à se faire vacciner.
Dans le Rhône, les villes suivantes sont concernées: Colombier-Saugnieu, Jonage, Jons, Meyzieux, et Pusignan.
"Nous recommandons une vaccination pour les 16-24 ans essentiellement", explique le docteur Anne-Sophie Ronnaux-Baron, médecin, responsable du pôle de veille sanitaire à l’ARS, à BFM Lyon.
Le très jeune public est également concerné. "Les enfants de 0 à 2 ans, souligne le docteur.
Cette vaccination est recommandée depuis 2022."
L'INFECTION À MÉNINGOCOQUE DE TYPE B, C'EST QUOI ?
L’infection à méningocoque de type B est la plus fréquente en France. C'est la forme la plus grave avec un purpura fulminans (Urgence Absolue).
Il existe d'autres sérogroupes (A, C, Y, W135..) et l’infection se transmet directement d’une personne à une autre par ses sécrétions, en particulier la toux et les postillons.
Le méningocoque est un germe fragile, qui ne survit pas dans le milieu extérieur et il ne se transmet qu’à l’occasion d’un contact prolongé (au moins une heure), et rapproché (moins d’un mètre).
Toutes nos pensées soilidaires à la famille de cette jeune étudiante. 12 Août 2022
BORDEAUX - Foirac - Un cas groupé d'infection à méningocoque à l'école Maternelle marie-Curie
Le 8 novembre 2020, un petit garçon de 3 ans est décédé des suites d'une méningite à méningocoque de type B. Deux fillettes de la même classe aussi touchées.
Les trois enfants de l’école maternelle Pierre-et-Marie-Curie de Floirac ont contracté une infection à méningocoque B. Un petit garçon de 3 ans est décédé ce dimanche au CHU de Bordeaux, l’infection a été foudroyante et deux autres fillettes du même âge, issue de la même classe à l’école, ont été hospitalisée dans un état très grave. A ce jour, elles sont sorties d’affaire.
L’ARS (Agence régionale de santé) de Bordeaux a été alertée par le Centre hospitalier universitaire car l'infection est une maladie à déclaration obligatoire. Ils ont organisé avec l’Inspection académique une réunion d’information pour les parents ; ce qui a permis aux familles d’être informées. Ainsi, quatre-vingt enfants de l’école et une vingtaine d’adultes ont été soumis à un traitement antibiotique.
Nos pensées accompagnent les parents de ce petit garçon. 16 Novembre 2020
Les membres de l'association petit ange ensemble contre la méningite
RHONE - Lyon - Un etudiant de 18 ans décède d'une méningite
Le 5 novembre 2019, un jeune étudiant de 18 ans à l'université de Lyon 1 sur le campus de la Doua a succombé à une méningite bacterienne.
Le jeune homme de Villeurbanne a succombé à une infection invasive à méningocoque (IMM) en moins de 14 heures à partir du début des symptômes non significatifs d'une méningite.
Un traitement préventif prescrit pour les proches
L’ARS et le Service de Santé Universitaire ont identifié et contacté toutes les personnes ayant été en contact direct et rapproché avec lui. Sa famille, ses amis, ses proches, les étudiants de sa promotion ont bénéficié d’un traitement préventif prescrit par leur médecin traitant ou le médecin du Service de Santé universitaire.
L'INFECTION À MÉNINGOCOQUE, C'EST QUOI ?
L’infection à méningocoque est "peu fréquente" en France, mais elle peut être grave.
Il existe plusieurs sérogroupes (A, B, C, Y, W135..) et l’infection se transmet directement d’une personne à une autre par ses sécrétions, en particulier la toux et les postillons.
Le méningocoque est un germe fragile, qui ne survit pas dans le milieu extérieur et il ne se transmet qu’à l’occasion d’un contact prolongé (au moins une heure), et rapproché (moins d’un mètre).
L’incubation est d’une durée moyenne de trois à dix jours
Selon l’ARS, l’infection à méningocoque touche essentiellement les enfants et les adolescents, le plus souvent du début de l’hiver au printemps.
Elle se manifeste par une forte fièvre, des maux de tête souvent accompagnés de vomissements et, dans certains cas, des taches rouges ou violacées (PURPURA FULMINANS*) apparaissent sur le corps.
* PURPURA FULMINANS = URGENCE ABSOLUE
Nos pensées accompagnent les parents et es proches de ce jeune homme Novembre 2019
Les membres de l'association petit ange ensemble contre la méningite
PAYS BASQUE - Un adolescent Normand de 13 ans contracte une méningite
En vacances dans le Pays basque fin juillet, un jeune garçon normand de 13 ans y a contracté une méningite contagieuse. Toujours hospitalisé, il semble sur la voie de la guérison.
PUBLIÉ LE 6 AOÛT 2019
En vacances à Espelettes, un jeune garçon normand de 13 ans y a contracté une méningite contagieuse. Toujours hospitalisé, il semble sur la voie de la guérison.
Originaire de Normandie, un adolescent de 13 ans était venu passer une partie des vacances d’été à Espelette, chez son père. Selon Sud-Ouest Pays basque, c’est là qu’il a contracté la méningite à méningocoques fin juillet.
Selon le père du jeune homme, cité par nos confrères, son fils a déclaré la maladie le 1er août, après être revenu en Normandie. C’est là qu’il aurait déclenché les premiers symptômes, fièvre, vomissements, troubles de la conscience, apparition de points noirs sur le corps (une raideur de la nuque peut également être constatée, NDLR). Sa famille a vite réagi et il a pu être rapidement hospitalisé à Caen.
Placé sous coma artificiel pendant 48 heures, il a reçu un traitement antibiotique fort afin de vaincre les bactéries responsables de la méningite. Le père du garçon a confié à nos confrères que le jeune homme avait bien réagi et qu’il "était sorti du coma artificiel sans présenter de séquelles" ce mardi.
Source : LA REPUBLIQUE DES PYRENEES
ALPES MARITIME - Une lycéene de 17 ans foudroyée par une méningite
L'ARS, dans une note adressée ce vendredi aux parents, informe que "ces infections invasives à méningocoque peuvent se traduire par une fièvre, des maux de tête, une raideur de la nuque, des vomissements, de la gêne à la lumière (photophobie) ou l’apparition de taches sur le corps. Devant ces signes, il faut consulter rapidement un médecin".
Elle tempère: "Dans la grande majorité des cas la contamination d’une personne n’entraîne qu’une simple colonisation du nasopharynx. C’est un porteur sain, qui va héberger la bactérie pendant quelques semaines à quelques mois. Une infection sévère n’est observée que chez un petit nombre de personnes rencontrant la bactérie (1 pour 100.000 habitants/an)".
L'établissement a mis en place une cellule d'aide psychologique.
A sa famille, à ses proches, Nice-Matin adresse ses sincères condoléances.
14 juin 2019
Source : NICE MATIN
L'ensemble des par'anges de l'association petit ange eclm
PICARDIE - Un enfant de 4 ans hospitalisé à l'opital d' Amiens
29 mars 2019
Source : COURRIER PICARD
BOURGOGNE - FRANCHE COMTE - Un adolescent de 17 ans hospitalisé pour une méningite dans le pays de Montbéliard
Ses proches contactés
L'Agence Régionale de Santé, sollicitée par France Bleu Belfort Montbéliard, indique que l'état de santé du jeune homme est jugé "inquiétant". Par ailleurs l'ensemble de son entourage a été contacté pour que la famille, les proches de l'adolescent puissent recevoir "un traitement préventif adapté".
Une maladie potentiellement mortelle
Les cas d'infection invasive à méningocoque restent rares : quinze personnes ont ainsi été prises en charge en 2018 en Bourgogne Franche-Comté. La maladie peut se révéler très dangereuse : un jeune homme de 23 ans en est mort à Dijon début 2018. Parmi les symptômes : "une fièvre élevée mal tolérée et/ou des taches rouges ou violacées, un état de choc non expliqué sont les signes qui peuvent notamment laisser suspecter une infection invasive à méningocoque. Au moindre doute, il faut contacter en urgence le 15 ou son médecin traitant" indique le ministère de la Santé sur son site internet.
04 mars 2019
Source : FRANCE BLEU Belfort-Montbéliard
HERAULT : Gabian - une fillette de 5 ans touchée par une méningite à méningocoque
L'enfant, prise en charge par le SAMU, présentait un symptôme dit de "purpura fulminans", c'est-à-dire une sorte d'ecchymose géante
L'entourage traité préventivement
L'entourage de la petite malade (proches, camarades de classe, enseignant(e), éventuellement ATSEM) a préventivement reçu un traitement antibiotique mais, selon Christophe Garro, il n'a pas été nécessaire de traiter les lieux fréquentés par la patiente.
Germe fréquent, MALADIE FOUDROYANTE
En effet, la méningite à méningocoques est d'origine bactérienne et, comme l'explique Christophe Garro :
Le risque de contamination est faible, en raison de la fragilité du germe dans le milieu extérieur au corps humain. Ce germe, relativement fréquent, se transmet par les voies aériennes et peut passer dans le sang et le liquide céphalo-rachidien entourant les méninges, provoquant ainsi une méningite.
60 à 70 cas par an en Occitanie
Le délai d'incubation est inférieur à 7 jours. On recense chaque année 60 à 70 cas en Occitanie, soit un cas pour 100.000 habitants. Il existe 36 formes différentes de méningites, virales ou bactériennes.
31 janvier 2019
Source : FRANCE 3 REGION
BEARN : Arzacq - une employée de l'école maternelle touchée par la méningite
L'école maternelle d'Arzacq, en lien avec l'Agence Régionale de Santé et l'Inspection d'Académie, a tout de suite pris des mesures de précautions. La médecin scolaire, épaulée par deux médecins de la commune, ont pris en charge les enfants ayant été en contact avec l'Atsem atteinte de méningite. Au total, une centaine de personnes, dont 95 petits, ont dû prendre un traitement préventif pour éviter la contagion.
Le risque "écarté"
"On a décidé de traiter tous les enfants qui étaient restés avec elle, même pas longtemps, et d'aller au delà de ce qui était préconisé" explique le directeur de l'école, Robert Desclo. La méningite est une maladie touchant les tissus autour du cerveau, parfois mortelle. Les risques de contagion augmentent lors d'un contact à moins d'un mètre et pendant plus d'une heure avec la personne malade. "On a fait ce qui devait être fait dans les temps impartis. On a ouvert le parapluie plus large que ce qui était préconisé. Théoriquement, je me fie à ce que disent les médecins, le risque est écarté" ajoute le directeur.
Une épopée pour obtenir le médicament
La pharmacie d'Arzacq n'avait pas les stocks suffisants pour subvenir aux besoins d'une centaine de personnes. Son fournisseur avait bien ce sirop, "mais ça ne fournissait qu'un quart des boites nécessaires" explique le pharmacien. Malgré une expédition à Pau, et l'assistance d'une pharmacie voisine, les boites n'étaient toujours pas en nombre suffisant pour en donner une à chaque famille. Mais un flacon contient plusieurs doses. "Alors on a décidé de déconditionner le médicament" raconte le directeur de l'école "et de donner la première dose nécessaire à chaque enfant" puisqu'il s'agit d'un traitement qui se prend en quatre fois.
Le traitement complété mardi matin
Une opération qui a duré jusqu'à 22 heures lundi soir. "Ils donnaient au compte-gouttes, on a attendu longtemps. Les enfants étaient très fatigués, mais ils ont pu arriver un peu plus tard à l'école mardi matin", raconte une maman dont les deux fils étaient concernés. Au final, tout le monde a pu prendre sa cuillère de sirop, "dans une pharmacie aux allures de cour de récré" sourit le directeur, content de ce dénouement heureux. Mardi matin, la pharmacie d'Arzacq était livrée. Toutes les familles ont pu récupérer leur flacon, et compléter le traitement.
L'Atsem malade, elle, était toujours hospitalisée ce mardi, signale le directeur.
22 janvier 2019
Source : FRANCE BLEU