Cas de méningites

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  2024

tous les cas de méningites en France ne sont pas répertoriés dans cette rubrique

CORSE : UN CAS DE MENINGITE


Un enfant touché par un purpura fulminans.

Sachez repérer ce signe de gravité d'une méningite

Admis dans un premier temps à l’hôpital d’Ajaccio, un enfant en bas-âge a finalement été envoyé à Marseille par transport sanitaire, en raison d’une infection grave, un purpura fulminans à méningocoque. 

Qu’est-ce que c’est ? 

Ce vendredi 19 avril, un jeune enfant a été admis au centre hospitalier d’Ajaccio, avant d’être finalement transporté par avion sanitaire à Marseille, au vu de son état jugé inquiétant, selon l’Agence régionale de santé (ARS). En effet, l’enfant est touché par un purpura fulminans à méningocoque.

Une soixantaine de cas contacts
Après investigations, ce sont soixante cas contacts, dont 31 enfants, qui ont été identifiés, notamment au sein de la crèche que fréquentait le petit patient. L’ARS assure que tous les cas contacts (une soixantaine) bénéficieront d’un traitement antibiotique, en prophylaxie, pour éviter la survenue de toute nouvelle infection.

Qu’est-ce qu’une infection à méningocoque ?

Lorsqu’elle est causée par une bactérie dangeureuse, le  méningocoque, la méningite est une infection grave,voire mortelle. Les symptômes les plus fréquents sont de la fièvre, de violents maux de tête, une sensibilité à la lumière que l’on appelle photophobie, une raideur de la nuque et de la fatigue.

(voir notre rubrique MENINGITES - Symptômes)

La vaccination, la meilleure prévention contre la méningite

Depuis le mois d’avril 2022, la vaccination de tous les nourrissons contre le méningocoque B est recommandée dans le calendrier vaccinal. Et depuis 2018, elle est même obligatoire contre le méningocoque C. En effet, les infections invasives à méningocoques sont une cause importante de mortalité et la vaccination reste le meilleur moyen de s’en protéger.
Face à l’augmentation du nombre de cas en 2023, la Haute autorité de santé a également revu ses recommandations et préconise désormais de rendre obligatoire la vaccination des moins d’un an contre les méningocoques A, B, W et Y, en plus de celle contre la souche C.

Source : 22 avril 2024  Doctissimo

Explications du Dr Gérald Kierzek

médecin urgentiste et directeur médical  

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FRANCE : LES CAS DE MENINGITES EN FORTE AUGMENTATION

ARCHIVES 2017

LES CAS DE MENINGITES SONT EN FORTE AUGMENTATION CES DERNIERS MOIS ...

Après deux années de baisse, le nombre de cas de méningites à méningocoque repart à la hausse.

Santé publique France a comptabilisé plus de 80 cas de décembre dernier. Une augmentation qui inquiète les autorités.

La hausse du nombre de cas de méningites en France inquiète © Maxppp - SALESSE Florian
Les infections de méningites à méningocoque inquiètent les autorités. Après plus de deux années de baisse, de plus en plus de cas sont recensés ces derniers mois. Santé publique France a compté 84 cas en décembre 2022, une incidence qui se situe à un niveau élevé. Le nombre de cas continue de progresser début 2023.

Les jeunes adultes et les nourrissons sont particulièrement touchés par cette infection. Les méningocoques sont des bactéries qui peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies. Ils sont normalement présents dans la gorge et le nez de nombreuses personnes. La maladie peut rapidement dégénérer. Elle se transmet par la toux et les postillons. En 2022, selon Santé publique France, 10% de décès ont été rapportés parmi les cas de méningites à méningocoque.


Plusieurs foyers en Auvergne-Rhône-Alpes et à Strasbourg

Des foyers ont été identifiés ces derniers mois notamment dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Après seize cas, dont un décès, d'infection invasive à méningocoque B avec un nouveau variant recensés depuis près d'un an, l'Agence régionale de santé (ARS) a appelé 56.000 jeunes à se faire vacciner. “La méningite est une maladie grave, qui peut provoquer des séquelles définitives et même des décès”, a expliqué à l'AFP la docteure Anne-Sophie Ronnaux-Baron, responsable du pôle régional de veille sanitaire à l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes.

Une autre épidémie est survenue en novembre 2022 à Strasbourg. Elle concernait d'abord des jeunes adultes qui fréquentaient des établissements nocturnes à Strasbourg. Entre le 1er novembre et le 31 décembre 2022, 6 cas liés à la même souche bactérienne sont survenus en Alsace.

La vaccination vivement recommandée

La circulation du virus est particulièrement importante depuis la levée des gestes barrières liés à la pandémie de Covid-19. La vaccination à la méningite est inscrite dans le calendrier vaccinal 2022 depuis un an. Mais il ne protège pas contre deux sérogroupes, le W et le Y qui circulent actuellement davantage.

“Les recommandations sont en train d'être revues et il est possible qu'il y ait un élargissement des recommandations”, explique à France Inter Daniel Floret, professeur de pédiatrie et vice-président de la commission technique des vaccinations à la Haute autorité de santé. 

En Belgique, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis, la population a accès un vaccin qui cible toutes les souches qui circulent. Une stratégie pour laquelle militent aussi de nombreux pédiatres français.

17 avril 2023 Par France Bleu 

STRASBOURG : SIX CAS DE MENINGITE DETECTES DONT UN MORTEL


LES JEUNES APPELES A SE FAIRE VACCINER

Les six jeunes contaminés par la méningite avaient tous fréquenténdes lieux de nuit à Strasbourg. L'un d'eux est décédé à l'hôpital. L'ARS recommande aux jeunes Strasbourgeois de se faire vacciner contre la méningite après la mort de l'un d'entre eux

Six personnes ont été contaminées par la méningite dans l’agglomération de Strasbourg (Bas-Rhin), a annoncé l’ARS, l’agence régionale de santé à France Bleu Alsace lundi 9 janvier. Toutes ont été hospitalisées et l'une d'entre elles est décédée. Tous les cas ont été contaminés par la même souche. 
L’épidémie a démarré dans une discothèque de Strasbourg en novembre dernier. Les quatre premiers cas ont fréquenté des lieux nocturnes festifs indique l'agence régionale de santé, notamment un établissement, le Live Club à Strasbourg.


L'ARS recommande aux jeunes Strasbourgeois qui fréquentent des lieux de fête de se faire vacciner. Au 5 janvier 2023, 151 personnes ont bénéficié d'une première dose de vaccination au centre des vaccinations internationales du nouvel hôpital civil de Strasbourg, annonce l’ARS. Pour répondre aux questions concernant cette campagne de vaccination, un numéro vert a d'ailleurs été mis en place : 0 800 32 04 00.


Appelez le 15 si vous avez des symptômes


L’ARS invite aussi les personnes fréquentant régulièrement les lieux festifs de ce quartier à surveiller les symptômes évocateurs de la maladie et d'appeler le 15 en cas de doute. Les signes évocateurs sont des maux de tête violents, une sensibilité à la lumière, une raideur de la nuque, de la fièvre, des taches sous-cutanées rouge ou violacées au niveau du corps, des douleurs très importantes au niveau du ventre avec nausées et/ou vomissements.
Il s'agit d'infections invasives à méningocoque. Les méningocoques sont des bactéries normalement présentes dans la gorge et le nez, qui peuvent se transmettre par voie aérienne ou par la salive. Sa transmission nécessite un contact direct, proche et prolongé.

Article rédigé parfranceinfoRadio FrancePublié le 09/01/2023   

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AUVERGNE-RHÔNE-ALPES: 
UNE ÉTUDIANTE MEURT DU MÉNINGOCOQUE B
UNE DOUZAINE DE CAS IDENTIFIÉS


Alerte à la méningite à méningocoque B

Une douzaine de cas du nouveau variant ont été recensés en Auvergne-Rhône-Alpes -en particulier dans l’est lyonnais- et une étudiante infectée est morte dans la région de Chambéry.


L'Agence régionale de santé (ARS) ne sait pas d'où provient ce nouveau variant qui touche les adolescents. Mais la recrudescence des cas inquiète particulièrement les autorités sanitaires, qui appellent les habitants de 90 communes de l’Ain, de l’Isère et du Rhône à se faire vacciner. 

Dans le Rhône, les villes suivantes sont concernées: Colombier-Saugnieu, Jonage, Jons, Meyzieux, et Pusignan.

"Nous recommandons une vaccination pour les 16-24 ans essentiellement", explique le docteur Anne-Sophie Ronnaux-Baron, médecin, responsable du pôle de veille sanitaire à l’ARS, à BFM Lyon.
Le très jeune public est également concerné. "Les enfants de 0 à 2 ans, souligne le docteur. 

Cette vaccination est recommandée depuis 2022."

L'INFECTION À MÉNINGOCOQUE DE TYPE B, C'EST QUOI ?

L’infection à méningocoque de type B est la plus fréquente en France. C'est la forme la plus grave avec un purpura fulminans (Urgence Absolue).

Il existe d'autres sérogroupes (A, C, Y, W135..) et l’infection se transmet directement d’une personne à une autre par ses sécrétions, en particulier la toux et les postillons.

Le méningocoque est un germe fragile, qui ne survit pas dans le milieu extérieur et il ne se transmet qu’à l’occasion d’un contact prolongé (au moins une heure), et rapproché (moins d’un mètre).


Toutes nos pensées soilidaires à la famille de cette jeune étudiante.                                                        12 Août 2022                                       

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  2020

BORDEAUX - Foirac - Un cas groupé d'infection à méningocoque
 à l'école Maternelle marie-Curie


Le 8 novembre 2020, un petit garçon de 3 ans est décédé des suites d'une méningite à méningocoque de type B. Deux fillettes de la même classe aussi touchées.

Les trois enfants de l’école maternelle Pierre-et-Marie-Curie de Floirac ont contracté une infection à méningocoque B. Un petit garçon de 3 ans est décédé ce dimanche au CHU de Bordeaux, l’infection a été foudroyante et deux autres fillettes du même âge, issue de la même classe à l’école, ont été  hospitalisée dans un état très grave. A ce jour, elles sont sorties d’affaire.

L’ARS (Agence régionale de santé) de Bordeaux a été alertée par le Centre hospitalier universitaire car l'infection est une maladie à déclaration obligatoire. Ils ont organisé avec l’Inspection académique une réunion d’information pour les parents ; ce qui a permis aux familles d’être informées. Ainsi, quatre-vingt enfants de l’école et une vingtaine d’adultes ont été soumis à un traitement antibiotique. 


Nos pensées accompagnent les parents de ce petit garçon.                                                                    16 Novembre 2020

Les membres de l'association petit ange ensemble contre la méningite

ARCHIVES 2017
  2019

RHONE - Lyon - Un etudiant de 18 ans décède d'une méningite 


Le 5 novembre 2019, un jeune étudiant de 18 ans à l'université de Lyon 1 sur le campus de la Doua  a succombé à une méningite bacterienne.


Le jeune homme de Villeurbanne a succombé à une infection invasive à méningocoque (IMM) en moins de 14 heures à partir du début des symptômes non significatifs d'une méningite.

Un traitement préventif prescrit pour les proches

L’ARS et le Service de Santé Universitaire ont identifié et contacté toutes les personnes ayant été en contact direct et rapproché avec lui. Sa famille, ses amis, ses proches, les étudiants de sa promotion ont bénéficié d’un traitement préventif prescrit par leur médecin traitant ou le médecin du Service de Santé universitaire.


L'INFECTION À MÉNINGOCOQUE, C'EST QUOI ?

L’infection à méningocoque est "peu fréquente" en France, mais elle peut être grave.

Il existe plusieurs sérogroupes (A, B, C, Y, W135..) et l’infection se transmet directement d’une personne à une autre par ses sécrétions, en particulier la toux et les postillons.

Le méningocoque est un germe fragile, qui ne survit pas dans le milieu extérieur et il ne se transmet qu’à l’occasion d’un contact prolongé (au moins une heure), et rapproché (moins d’un mètre).

L’incubation est d’une durée moyenne de trois à dix jours


Selon l’ARS, l’infection à méningocoque touche essentiellement les enfants et les adolescents, le plus souvent du début de l’hiver au printemps.

Elle se manifeste par une forte fièvre, des maux de tête souvent accompagnés de vomissements et, dans certains cas, des taches rouges ou violacées (PURPURA FULMINANS*) apparaissent sur le corps.


* PURPURA FULMINANS = URGENCE ABSOLUE


Nos pensées accompagnent les parents et es proches de ce jeune homme                                                   Novembre 2019

Les membres de l'association petit ange ensemble contre la méningite

PAYS BASQUE - Un adolescent Normand de 13 ans contracte une méningite 


En vacances dans le Pays basque fin juillet, un jeune garçon normand de 13 ans y a contracté une méningite contagieuse. Toujours hospitalisé, il semble sur la voie de la guérison. 


PUBLIÉ LE 6 AOÛT 2019

En vacances à Espelettes, un jeune garçon normand de 13 ans y a contracté une méningite contagieuse. Toujours hospitalisé, il semble sur la voie de la guérison. 

Originaire de Normandie, un adolescent de 13 ans était venu passer une partie des vacances d’été à Espelette, chez son père. Selon Sud-Ouest Pays basque, c’est là qu’il a contracté la méningite à méningocoques fin juillet.
Selon le père du jeune homme, cité par nos confrères, son fils a déclaré la maladie le 1er août, après être revenu en Normandie. C’est là qu’il aurait déclenché les premiers symptômes, fièvre, vomissements, troubles de la conscience, apparition de points noirs sur le corps (une raideur de la nuque peut également être constatée, NDLR). Sa famille a vite réagi et il a pu être rapidement hospitalisé à Caen.
Placé sous coma artificiel pendant 48 heures, il a reçu un traitement antibiotique fort afin de vaincre les bactéries responsables de la méningite. Le père du garçon a confié à nos confrères que le jeune homme avait bien réagi et qu’il "était sorti du coma artificiel sans présenter de séquelles" ce mardi.  

Source : LA REPUBLIQUE DES PYRENEES



ALPES MARITIME - Une lycéene de 17 ans foudroyée par une méningite

Forte émotion ce vendredi au sein de la communauté d'élèves, de parents, et d'enseignants de l'établissement scolaire privé Sasserno, à Nice. Une élève de 1èreES, Marie, 17 ans, est décédée ce jeudi matin des suites d'une méningite.

Selon l'agence régionale de santé (ARS), il s'agit d'un "cas de purpura fulminans probablement dû à une infection invasive à méningocoque".

L'ARS, dans une note adressée ce vendredi aux parents, informe que "ces infections invasives à méningocoque peuvent se traduire par une fièvre, des maux de tête, une raideur de la nuque, des vomissements, de la gêne à la lumière (photophobie) ou l’apparition de taches sur le corps. Devant ces signes, il faut consulter rapidement un médecin".

Elle tempère: "Dans la grande majorité des cas la contamination d’une personne n’entraîne qu’une simple colonisation du nasopharynx. C’est un porteur sain, qui va héberger la bactérie pendant quelques semaines à quelques mois. Une infection sévère n’est observée que chez un petit nombre de personnes rencontrant la bactérie (1 pour 100.000 habitants/an)".

Le chef des urgences pédiatriques de Nice fait le point sur la dangerosité des méningites

"Lorsque nous perdons un enfant, la tristesse nous étouffe, elle nous blesse, elle nous anéantit" a écrit le chef d'établissement, Stéphane Huard, à l'ensemble des parents d'élèves. [...] En cet instant, je pense à elle, aux parents, à la famille, aux proches, aux amis, aux camarades. Je pense à toutes celles et ceux qui la connaissaient et qui l’aimaient. [...] Mon âme est triste et mon cœur douloureux et je m’associe pleinement à votre chagrin, en communion de prières".

L'établissement a mis en place une cellule d'aide psychologique.

A sa famille, à ses proches, Nice-Matin adresse ses sincères condoléances.

14 juin 2019

Source : NICE MATIN

Nos pensées accompagnent la famille et les proches de Marie. 
L'ensemble des par'anges de l'association petit ange eclm



PICARDIE - Un enfant de 4 ans hospitalisé à l'opital d' Amiens

Un cas de méningite a été détecté sur une enfant de quatre ans scolarisée à l’école Jules-Verne au Crotoy. 

Dès jeudi soir, l’enfant a été transportée au centre hospitalier d’Amiens. 

Selon le directeur de l’école, l’enfant se porterait déjà mieux. Toutefois, à des fins préventives,les parents des enfants de la classe de moyenne section où est scolarisée l’enfant malade ainsi que d’autres élèves identifiés comme ayant pu être en contact avec la fillette sont priés de se rendre chez leur médecin traitant, pour se procurer un traitement préventif.

Il s’agirait du deuxième cas en un an dans cette école.

29 mars 2019

Source : COURRIER PICARD


BOURGOGNE - FRANCHE COMTE - Un adolescent de 17 ans hospitalisé pour une méningite dans le pays de Montbéliard

Un jeune homme âgé de 17 ans a été pris en charge par l’hôpital de Trevenans, puis l’hôpital de Besançon, pour une méningite, ce samedi. 

Il est ce lundi dans un état jugé "inquiétant".

Un cas d'infection invasive à méningocoque a été signalé à l'Agence Régionale Bourgogne-Franche-Comté ce samedi selon les informations de France Bleu Belfort Montbéliard. Un adolescent de 17 ans, domicilié dans le pays de Montbéliard a été hospitalisé. Il a été emmené dans un premier temps à l’hôpital de Trevenans, dans le Territoire de Belfort, avant d'être transféré à l'hôpital de Besançon.

Ses proches contactés
L'Agence Régionale de Santé, sollicitée par France Bleu Belfort Montbéliard, indique que l'état de santé du jeune homme est jugé "inquiétant". Par ailleurs l'ensemble de son entourage a été contacté pour que la famille, les proches de l'adolescent puissent recevoir "un traitement préventif adapté".

Une maladie potentiellement mortelle
Les cas d'infection invasive à méningocoque restent rares : quinze personnes ont ainsi été prises en charge en 2018 en Bourgogne Franche-Comté. La maladie peut se révéler très dangereuse : un jeune homme de 23 ans en est mort à Dijon début 2018. Parmi les symptômes : "une fièvre élevée mal tolérée et/ou des taches rouges ou violacées, un état de choc non expliqué sont les signes qui peuvent notamment laisser suspecter une infection invasive à méningocoque. Au moindre doute, il faut contacter en urgence le 15 ou son médecin traitant" indique le
ministère de la Santé sur son site internet.

04 mars 2019

Source : FRANCE BLEU Belfort-Montbéliard


HERAULT : Gabian - une fillette de 5 ans touchée par une méningite à méningocoque

La fillette de 5 ans victime d'une méningite à méningocoques à Gabian (Hérault), va mieux : hospitalisée en urgence mardi 29 janvier 2019 et placée en réanimation au CHU de Montpellier, elle est désormais prise en charge dans le service pédiatrique et récupère bien, selon Christophe Garro, le responsable de la cellule de veille, d'alerte et de gestion sanitaire à l'Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie.

L'enfant, prise en charge par le SAMU, présentait un symptôme dit de "purpura fulminans", c'est-à-dire une sorte d'ecchymose géante ou coloration de la peau, (tâches rouges, violettes sur la peau)*. C'est l'un des signes d'urgence (la forme la plus grave) de la méningite à méningocoques, au même titre que les maux de tête et la fièvre, un tableau clinique grave qui nécessite une réaction immédiate, ce qui a été le cas à Gabian.

L'entourage traité préventivement

L'entourage de la petite malade (proches, camarades de classe, enseignant(e), éventuellement ATSEM) a préventivement reçu un traitement antibiotique mais, selon Christophe Garro, il n'a pas été nécessaire de traiter les lieux fréquentés par la patiente.

Germe fréquent, MALADIE FOUDROYANTE

En effet, la méningite à méningocoques est d'origine bactérienne et, comme l'explique Christophe Garro :
 
Le risque de contamination est faible, en raison de la fragilité du germe dans le milieu extérieur au corps humain. Ce germe, relativement fréquent, se transmet par les voies aériennes et peut passer dans le sang et le liquide céphalo-rachidien entourant les méninges, provoquant ainsi une méningite.

60 à 70 cas par an en Occitanie

Le délai d'incubation est inférieur à 7 jours. On recense chaque année 60 à 70 cas en Occitanie, soit un cas pour 100.000 habitants. Il existe 36 formes différentes de méningites, virales ou bactériennes. 

RECTIFICATIONS * PETIT ANGE :
A l'association petit ange eclm, nous, victimes de cette maladi, sommes en colère à chaque fois que nous voyons "maladie rare" dans des articles de presse .... avec un à deux cas par jour en France. Cette maladie invalidante dans 30 % des cas, tue aussi (10 %) des enfants en moins de 24 heures.
Il serait plus judicieux de rappeler que la méningite touche n'importe où, de manière foudroyante et qu'il faut mieux se protéger par la prévention.

31 janvier 2019

Source : FRANCE 3 REGION


BEARN : Arzacq - une employée de l'école maternelle touchée par la méningite

L'école d'Arzacq a appris lundi qu'une de ses Atsem (agent territorial spécialisé e des écoles maternelles) était atteinte d'une méningite, maladie contagieuse et parfois mortelle. Elle a aussitôt mis en place des mesures pour éviter la contagion : 95 enfants ont pris un traitement préventif.

L'école maternelle d'Arzacq, en lien avec l'Agence Régionale de Santé et l'Inspection d'Académie, a tout de suite pris des mesures de précautions. La médecin scolaire, épaulée par deux médecins de la commune, ont pris en charge les enfants ayant été en contact avec l'Atsem atteinte de méningite. Au total, une centaine de personnes, dont 95 petits, ont dû prendre un traitement préventif pour éviter la contagion.

Le risque "écarté"
"On a décidé de traiter tous les enfants qui étaient restés avec elle, même pas longtemps, et d'aller au delà de ce qui était préconisé" explique le directeur de l'école, Robert Desclo. La méningite est une maladie touchant les tissus autour du cerveau, parfois mortelle. Les risques de contagion augmentent lors d'un contact à moins d'un mètre et pendant plus d'une heure avec la personne malade. "On a fait ce qui devait être fait dans les temps impartis. On a ouvert le parapluie plus large que ce qui était préconisé. Théoriquement, je me fie à ce que disent les médecins, le risque est écarté" ajoute le directeur.

Une épopée pour obtenir le médicament
La pharmacie d'Arzacq n'avait pas les stocks suffisants pour subvenir aux besoins d'une centaine de personnes. Son fournisseur avait bien ce sirop, "mais ça ne fournissait qu'un quart des boites nécessaires" explique le pharmacien. Malgré une expédition à Pau, et l'assistance d'une pharmacie voisine, les boites n'étaient toujours pas en nombre suffisant pour en donner une à chaque famille. Mais un flacon contient plusieurs doses. "Alors on a décidé de déconditionner le médicament" raconte le directeur de l'école "et de donner la première dose nécessaire à chaque enfant" puisqu'il s'agit d'un traitement qui se prend en quatre fois. 

Le traitement complété mardi matin
Une opération qui a duré jusqu'à 22 heures lundi soir. "Ils donnaient au compte-gouttes, on a attendu longtemps. Les enfants étaient très fatigués, mais ils ont pu arriver un peu plus tard à l'école mardi matin", raconte une maman dont les deux fils étaient concernés. Au final, tout le monde a pu prendre sa cuillère de sirop, "dans une pharmacie aux allures de cour de récré" sourit le directeur, content de ce dénouement heureux. Mardi matin, la pharmacie d'Arzacq était livrée. Toutes les familles ont pu récupérer leur flacon, et compléter le traitement.

L'Atsem malade, elle, était toujours hospitalisée ce mardi, signale le directeur.

22 janvier 2019

Source : FRANCE BLEU