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- PARIS NORMANDIE : Gérard bertin se lance un nouveau défi
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Les bouts de laine d' Amandine - Créations en laine feutrée
en partenariat avec l'association En Vie d' être Ingwiller
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PARIS NORMANDIE :Gérard bertin se lance un nouveau défi
Le coureur de l’extrême n’en finit pas de surprendre par son énergie sans limite. Le nouveau défi de Gérard Bertin doit le conduire tout droit vers Lisbonne dans le courant de l’été. Après les nouvelles 24 heures de la Voie Romaine des 9 et 10 juin en partenariat avec l'association petit ange ensemble contre la méningite ** Et sans lâcher un autre projet encore non abouti, mais auquel il songe toujours : un marathon ! Non plus entre Lillebonne et Le Havre, mais en circuit local.
« La Voie Romaine des 9 et 10 juin sera dédiée à mon ami, le marcheur Alain Auvré de Torcy Le Grand près de Dieppe **, un habitué de ce rendez-vous, décédé en novembre dernier », souligne l’organisateur de ces 24 heures.
Il en profite pour avancer un pied dans son autre grand projet... de marathon. On se souvient qu’une perche avait été tendue vers Le Havre en 2016. Depuis, Rouen s’est positionné sur une épreuve identique. « Pourquoi ne pas construire une épreuve qui permettrait de focaliser sur le seul secteur de Caux Vallée de Seine avec, pour centre, l’abbaye du Valasse... » Voilà l’idée lancée. Reste à lui trouver un écho...
Pour apporter un soutien partenarial à Gérard Bertin, retrouvez-le sur sa page Facebook ou par téléphone : 06 66 83 88 08 ou gerardbertin@neuf.fr
Source révisé après quelques erreurs **
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Le coureur de l’extrême n’en finit pas de surprendre par son énergie sans limite. Le nouveau défi de Gérard Bertin doit le conduire tout droit vers Lisbonne dans le courant de l’été. Après les nouvelles 24 heures de la Voie Romaine des 9 et 10 juin en partenariat avec l'association petit ange ensemble contre la méningite ** Et sans lâcher un autre projet encore non abouti, mais auquel il songe toujours : un marathon ! Non plus entre Lillebonne et Le Havre, mais en circuit local.
« La Voie Romaine des 9 et 10 juin sera dédiée à mon ami, le marcheur Alain Auvré de Torcy Le Grand près de Dieppe **, un habitué de ce rendez-vous, décédé en novembre dernier », souligne l’organisateur de ces 24 heures.
Il en profite pour avancer un pied dans son autre grand projet... de marathon. On se souvient qu’une perche avait été tendue vers Le Havre en 2016. Depuis, Rouen s’est positionné sur une épreuve identique. « Pourquoi ne pas construire une épreuve qui permettrait de focaliser sur le seul secteur de Caux Vallée de Seine avec, pour centre, l’abbaye du Valasse... » Voilà l’idée lancée. Reste à lui trouver un écho...
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PARIS NORMANDIE :Gérard bertin se lance un nouveau défi
Le coureur de l’extrême n’en finit pas de surprendre par son énergie sans limite. Le nouveau défi de Gérard Bertin doit le conduire tout droit vers Lisbonne dans le courant de l’été. Après les nouvelles 24 heures de la Voie Romaine des 9 et 10 juin en partenariat avec l'association petit ange ensemble contre la méningite ** Et sans lâcher un autre projet encore non abouti, mais auquel il songe toujours : un marathon ! Non plus entre Lillebonne et Le Havre, mais en circuit local.
« La Voie Romaine des 9 et 10 juin sera dédiée à mon ami, le marcheur Alain Auvré de Torcy Le Grand près de Dieppe **, un habitué de ce rendez-vous, décédé en novembre dernier », souligne l’organisateur de ces 24 heures.
Il en profite pour avancer un pied dans son autre grand projet... de marathon. On se souvient qu’une perche avait été tendue vers Le Havre en 2016. Depuis, Rouen s’est positionné sur une épreuve identique. « Pourquoi ne pas construire une épreuve qui permettrait de focaliser sur le seul secteur de Caux Vallée de Seine avec, pour centre, l’abbaye du Valasse... » Voilà l’idée lancée. Reste à lui trouver un écho...
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RHONE ALPES : SOLIDARITE
MEXIMIEUX : Plus de 11.000€ reversés à Petit Ange Ensemble contre la Méningite
Le décès brutal du petit Josh le 4 novembre 2016 avait suscité une vague d’émotion très forte sur la commune et, plus particulièrement dans les rangs de l’école de la Bovagne où l’enfant était scolarisé. Alors qu’il était en vacances avec sa famille aux États-Unis, Josh n’a malheureusement pas survécu, victime d’une méningite bactérienne foudroyante, plongeant sa famille et ses amis dans une infinie tristesse.
DEFI jAV EVENTS 48 H NON STOP BASKET
"En marge de la rencontre Vichy-Clermont - Nantes, la JA Vichy a remis deux chèques de 2000€ aux 2 associations partenaires, l'AVERPAHM et "Petit ange, ensemble contre la méningite".
Ces sommes avaient été récoltées lors de l'événement caritatif "JAV Events 48h de basket non-stop", organisé les 7, 8 et 9 juillet derniers."
MONTPELLIER -VENDARGUES
récolte de fonds pour l'association petit ange
La chorale se prépare à partir en Finlande, ils ont donc interprété des chants en langue finnoise, en plus de leur répertoire français très varié. L'association Petit Ange est une antenne de l'association nationale basée au Havre. Elle est menée avec une grande énergie par Nathalie Record qui, avec l'aide d'autres bénévoles très impliqués, s'emploie à informer et à aider les familles de la région touchées par la méningite.
VACCINATION CONTRE LA MENINGITEComment convaincre les parents ?
Pourquoi se vacciner contre les méningites bactériennes ?
Méningites à pneumocoque : consolider la couverture vaccinale
Méningites à méningocoque : le signal d’alarme est tiré
Méningites : reconnaître les signes de l’urgence absolue
Méningites: une course contre la montre
RETOUR SUR LA TRANSPYRENEA
Lors de sa chute, il s'est aussi foulé les poignets. La décision de stopper devenait la plus sage. Gérard et son doudou sont rentrés en Normandie après cette grande aventure.
NORMANDIE
départ pour la TransPyrénéa
Partir à l'aventure en totale autonomie nécessite d'avoir une excellente connaissance de ses limites et de son environnement. Coutumier de ce type de course hors du commun, Gérard se débat avec... son sac à dos ! Une problématique compte tenu du fait que le poids de ses effets ne doit pas excéder 7 kg. « Au minimum, les organisateurs nous imposent de disposer de 6.000 kcal minimum par tronçon de 200 km plus une réserve de sécurité de 1.000 kcal et de cachets de Micropur, j'en ai pris 100, l'eau étant un véritable problème dans ce genre de course ». Vêtu d'un short, t-shirt et d'une paire de baskets, le sac de Gérard comportera en tout et pour tout : une polaire, une couverture et un poncho de survie, un sac de couchage de 450 g, un petit réchaud de 200 g, de l'eau, une mini-boîte de survie (sifflet, boussole, pierre pour faire du feu, une petite plaque multi-usage, miroir de signalisation). « Je prends un téléphone portable, pas pour donner des nouvelles (rires), mais pour pouvoir envoyer mon point GPS en cas de problème ».
Un suivi médical pour les 50 premiers
Avec une moyenne de distance parcourue de 50 km par jour pour parvenir à boucler la course dans les 400 heures imparties, et au vu de la grande difficulté que représente la Transpyrénéa, un suivi médical des 50 premiers coureurs sera assuré à chaque CP (check point) par des chercheurs qui tenteront de percer les mystères que représente cette résistance hors norme.
Une préparation de 6 mois. « J'ai bien plus préparé le mental que le physique, sans pour autant le négliger. Je m'entraîne depuis six mois environ ». En effet, les Lillebonnais ont sans aucun doute déjà croisé Gérard aux Aulnes en train de pédaler sur son VTT, dans les rues en train de courir, au tennis de table ou encore sur la piste du stade Bigot. La préparation s'est accompagnée d'un entraînement alimentaire et hydrique, indispensable. « Comme je fais du sport toute l'année, mon corps va s'adapter, il est en quelque sorte conditionné. Je fais des périodes de jeunes, l'alimentaire ne sera pas un problème, l'eau bien plus. »
L'expérience d'une vie
« Je vais vraiment être dans mon élément. C'est tellement plaisant de ne pas trouver sur le chemin toutes les contraintes terrestres qui empêchent le bonheur. Les paysages nus dépouillés de tous artifices humains. Je suis vraiment chanceux, peu de personnes ont vécu ce qui m'attend ». Et c'est promis, si Gérard parvient à boucler les 900 km dans le temps imparti, il est bien décidé à prolonger la magie en ralliant Saint-Jacques-de-Compostelle par la voix du Nord surplombant tout le littoral espagnol. Une nouvelle folie ? Non, un rêve de longue date.
« Entre Gérard et l'association, c'est un engagement du cœur depuis six ans », indiquait Patricia Merhant-Sorel, présidente de Petit Ange Ensemble contre la méningite. En effet, Gérard représente et porte les couleurs de l'association depuis six années, un partenariat tenant à cœur aux deux protagonistes. Ainsi, l'association a financé une partie des frais d'engagement de Gérard, qui portera au cœur des Pyrénées le t-shirt aux couleurs de l'association. « Gérard va emporter avec lui, attacher à son sac à dos, la mascotte de l'association, un petit ours en peluche. À son retour, l'ours pourra raconter son histoire, un aspect ludique et atypique qui marquera les esprits », indiquait Patricia. Par ailleurs, un représentant de l'association sera présent sur le départ aux côtés de Gérard afin de faire connaître à plus large échelle les actions menées.
Une petite anecdote avant de partir ? Gérard prend un soin tout particulier à la préparation de ses pieds. Depuis deux mois maintenant, il applique un mélange d'huile d'amande douce et d'eau pour limiter les problèmes sur le parcours. Trois jours avant le départ, il les badigeonnera d'éosine et les entourera d'une bande fine notamment sur les points de frottement pour prévenir les ampoules, écorchures et risques d'infections. Une formidable aventure s'annonce !
NORMANDIE - Lillebonne
Des équipes engagées contre la méningite
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Les bouts de laine d' Amandine - Créations en laine feutrée
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LA VACCINATION EN QUESTIONS
C NOTRE SANTE
DEMELER LE VRAI DU FAUX
Pourquoi Docteur se penche dans ce numéro de C Notre santé (CNS) sur le dossier épineux de la vaccination ? Les chiffres sont inquiétants car près de deux français sur trois ne font plus confiance aux vaccins. En cause, les différentes polémiques qui sont survenues ces quinze dernières années sur la composition des vaccins. La remise en cause de leur innocuité ou les frasques de la politique vaccinale. Pourtant, la vaccination est l'un des seuls remparts contre l'émergence de maladies infectieuses potentiellement mortelles.
Qui a raison, qui a tort ?
les vaccins sont-ils vraiment inoffensifs ?
Y a-t-il des vaccins plus efficaces que d'autres ?
Et quelles sont es conséquences de cette vague anti-vaccinale ?
L'émission CMS répond à toutes ces questions avec les invités du Dr Lemoine :
- le Pr Odile Launay, infectiologue et coordinatrice du centre d'investigation clinique spécialisé en vaccinologie
- le Pr Jean-Paul Stahl, chef de service des maladies infectieuses du CHU de Grenoble
- Patricia Merhant-Sorel, présidente de l'association peitt ange - Ensemble contre la méningite.
Source : Pourquoi Docteur ?
Le 19 décembre 2015
SEINE-MARITIME : christophe Bouillon, Député
Rencontre lors du Téléthon à Lillebonne
avec Gérard Bertin coureur de l'extrême aux couleurs de l'association petit ange Ensemble contre la méningite
De gauche à droite :
Patricia Merhant-Sorel Présidente de l'association petit ange Ensemble contre la méningite, Gérard Bertin Coureur,Chrstophe Bouillon Député de Seine Maritime et Laureen au centre
Le 5 décembre 2015
FRANCE 3 NORMANDIE - JT 13 H
Extrait photos du JT du 3 décembre 2015
FRANCE 3 NORMANDIE - JT 19 H
Extrait photos du JT du 3 décembre 2015
PARIS NORMANDIE
Quotidien PARIS NORMANDIE
Le 19 novembre 2015
INFORMER LES PARENTS POUR AGIR VITE
JOURNÉE NATIONALE DE LA MÉNINGITE
INFORMER LES PARENTS POUR AGIR VITE
Maladie mortelle dans 10 % des cas
A l’occasion de la Journée nationale contre la méningite, Pourquoi Docteur revient sur cette maladie souvent mal connue, qui touche entre 500 et 800 personnes par an.[Journée Nationale de la méningite : informer les parents pour agir vite.
En 1999, Jimmy Voisine a perdu sa fille Audrey, atteinte d’une méningite à méningocoque C, et décédée au bout de 24 heures. Depuis, ce père de famille milite pour mieux faire connaître cette maladie auprès du public, mais aussi auprès des professionnels de santé.
« Le lendemain, suite au décès de notre fille, on a appris que c'était une méningite de type C. On connaissait la maladie de nom, mais on ne savait pas vraiment ce que c'était. Dans le parcours de notre fille c'est le manque d'informations qui a été en cause...»
Le collectif Ensemble Contre La Méningite
La création, en 2012, du collectif « Ensemble Contre la Méningite », avec Patricia Merhant Sorel, une mère ayant traversé la même épreuve que lui, donne une impulsion à ce projet.
La journée nationale contre la méningite
La Journée nationale, qui a lieu chaque année le premier samedi d’octobre, est l’occasion de rappeler comment la pathologie se manifeste et comment elle peut être évitée, alors que les parents des victimes déplorent toujours un manque de communication et d’informations sur le sujet.
La méningite
La méningite est une maladie qui s’attaque aux méninges, les membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Il s’agit en fait d’une inflammation de ces espaces autour du cerveau. La maladie peut avoir plusieurs origines : bactéries, virus, voire même parasites et se transmet par gouttelettes de salive. Les méningites virales sont neuf à dix fois plus répandues que les méningites bactériennes et souvent bénignes.
Mortelles dans 10 % des cas, les pathologies d’origine bactérienne peuvent être causées par plusieurs types de bactéries méningocoques, pneumocoques ou haemophilius influanza, cette dernière n’existant presque plus en France, en raison de l’efficacité du vaccin qui lui est propre.
Les symptômes de la méningite peuvent souvent être confondus avec ceux d’une grippe mais certains signes doivent attirer l’attention. Nuques raides, sensibilité accrue à la lumière, tâches rouges sur le corps peuvent mettre la puce à l’oreille
« C’est une sorte d'instinct que les parents ont face à la méningite. Ceux qui ont vu leurs enfants touchés par la maladie disent que le premier symptôme qu’ils ont remarqué est que l’enfant n’était pas comme d’habitude », explique Patricia Merhant Sorel.
Aujourd’hui, la vaccination constitue l’élément le plus important en matière de prévention contre la méningite. Différents types de vaccins ont été élaborés.
Problème : parmi les méningocoques et les pneumocoques, il existe une grande variété de bactéries, ce qui complique l’élaboration de vaccins capables de lutter contre tous les types de méningites, comme l’explique le Pr Mohamed-Kheir Taha, de l'unité des infections bactériennes invasives de l'Institut Pasteur : « Pneumocoques et méningocoques existent toujours car se sont des bactéries très diverses et variables, et nous n'avons pas de vaccins contre tous les types de bactéries...»
Depuis 2010, le vaccin contre le méningocoque C n’est pas obligatoire, mais il est recommandé, pour tous les enfants à l'âge de 12 mois, et remboursé à 65 %. Un rattrapage jusqu’à 24 ans est ensuite possible.Cependant la couverture vaccinale reste très insuffisante, seuls 60 % des enfants et 5% des jeunes adultes étant vaccinés contre les méningocoques C.
Pour lutter contre cette tendance, le Pr Taha préconise de grandes campagnes de vaccination à l’école et une communication plus agressive sur le sujet, comme au Royaume-Uni ou au Pays-Bas, où la prévalence des méningocoques de type C ont fortement diminué.
« Dire qu'il y a un vaccin c'est une chose, dire comment il va être utilisé c'est une autre. Probablement, on n'a pas assez fait pour parler de ce vaccin, on n'a pas fait des grandes campagnes de vaccination à l'école ...»
Reste le problème de la vaccination contre les méningocoques de type B, responsables de la majorité des méningites bactériennes. Autorisés sur le marché, ces vaccins n’ont toujours pas été recommandés de manière généralisée en France, même s'ils sont préconisés chez certaines populations fragiles.
Parents et médecins
Pour renforcer l'adhésion à la vaccination, les associations comme le collectif « Ensemble contre la méningite » veulent parler à tous les parents, prenant de fait un rôle aujourd’hui non assumé par les autorités sanitaires. « 500 à 800 cas par an, ce n’est pas assez pour être qualifié de problème sanitaire par les autorités. Mais, parmi ces cas, on compte quand même 10 % de mortalité. Nous pensons donc qu’il faut faire de la prévention. L’idée n’est pas d’inquiéter les parents, mais de leur expliquer ce qu’ils doivent savoir, et leur montrer qu’il y a des moyens de lutter contre la maladie », souligne Patricia Merhant Sorel.
Etant donné que la méningite peut tuer un enfant en 24 heures dans les cas les plus graves, il y a urgence à réagir rapidement. En informant mieux les parents, les activistes espèrent accélérer la prise en charge. Des parents au courant seront en effet plus aptes à décrire précisément le problème aux médecins, évitant ainsi qu’ils ne passent à côté d’un cas de méningite.
Justement, la sensibilisation des professionnels de santé constitue l’autre priorité. D'après Jimmy Voisine, les pharmaciens sont les premiers sollicités par les familles pour répondre à des questions sur la maladie, mais ils ne sont pas toujours eux-mêmes bien informés sur les vaccins.
Quant aux généralistes, ils sont peu souvent confrontés à des cas de méningites, et moins concernés par la vaccination, par rapport à leurs confrères pédiatres. Apprendre à mieux travailler avec eux, pour mieux répondre aux défis posés par la méningite, c’est aussi ça l’objectif de la Journée Nationale.
Source : Pourquoi Docteur ?
par Léa Surugue
Le 3 octobre 2015
MENINGITES : PROTEGEONS NOS ENFANTS
Depuis le 1er septembre, la Grande-Bretagne a lancé son programme de vaccination contre la méningite B. Tous les nourrissons de plus de deux mois sont concernés ! C’est ainsi le premier pays à mettre en place une telle politique vaccinale. A l’inverse de la France, toujours en attente de recommandations plus larges que celles préconisées jusqu’alors contre cette maladie infectieuse.
Le point à l’occasion de la Journée nationale contre la méningite, le 3 octobre.
Au-delà des décès, les méningites à méningocoques exposent les victimes à des séquelles extrêmement handicapantes : surdité, cécité, paralysie, troubles neurologiques mais aussi amputations. Les conséquences peuvent être très lourdes pour les patients et leurs proches. Au total un survivant sur 5 souffre toute sa vie de ces séquelles.
Pourtant, la communauté médicale dispose de tous les outils, en termes de prévention. Depuis 2009, la vaccination systématique avec une seule dose de vaccin méningococcique C conjugué est recommandée chez tous les nourrissons âgés de 12 à 24 mois.
Les résultats en termes de couverture vaccinale sont extrêmement décevants, même s’ils sont en progression. En 2014, selon l’Institut de veille sanitaire, 64% des nourrissons de 24 mois étaient ainsi immunisés, contre seulement 48% en 2011. Mais ce résultat reste insuffisant. Il aura surtout fallu à la France près de dix ans de réflexion avant de mettre en place cette stratégie vaccinale. Laquelle avait été initié par les Britanniques en 2000.
Des recommandations attentistes ?
Concernant le vaccin contre la méningite à méningocoque de type B, il semble que la France suive le même chemin. Attendre encore une fois les résultats obtenus de l’autre côté de La Manche pour décider. Aujourd’hui les recommandations des autorités sanitaires paraissent bien frileuses. En France, la vaccination contre la méningite B est recommandée et remboursée chez les patients splénectomisés ou souffrant d’un dysfonctionnement de la rate, ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques ou atteints de déficits immunitaires innés ou acquis. Ces patients sont en effet éligibles à une prise en charge du vaccin à hauteur de 65%. Il en est de même depuis ce mois-ci, et c’est une bonne nouvelle, pour la vaccination contre les méningites A, C, W et Y pour les mêmes patients « à risque ».
Mais pour tous les autres, il faut s’en remettre à son porte-monnaie !
Pour davantage d’informations, vous pouvez consulter le site internet d’Ensemble contre la méningite :http://ensemblecontrelameningite.org.
Source : Destination Santé
par Emmanuel Ducreuzet
Le 2 octobre 2015
PARIS-NORMANDIE
Source : F.D Paris-Normandie
le 22/05/2015
Les 24 heures de la Voie Romaine, la course à pied initiée par Gérard Bertin qui se déroule les 13 et 14 juin au parce des Aulnes à Lillebonne (76170) ne sont pas qu'une épreuve sportive.
Gérard Bertin, lui-même très impliqué dans plusieurs associations, les veut aussi épreuve de solidarité.
Pour cette cinquième édition, deux équipes, l'une de marcheurs, l'autre de coureurs (et un individuel) porteront les couleurs de l'association petit ange - ensemble contre la méningite. Une association locale (le siège est à Notre Dame de Gravenchon) devenue nationale et représentante française de cette cause au niveau mondial.
Patricia Merhant-Sorel en est la présidente. En 2003, elle habitait à Dieppe (76200) et a perdu sa fille de 4 ans, foudroyée en moins de 24 heures par la méningite.
"j'aurais peut-être pu sauver ma fille. Je suis passée à côté des symptômes parce que je ne savais pas " témoigne Patricia Merhant-Sorel.
INFORMER LES FAMILLES
Depuis lors, elle et son mari Régis militent pour l'information du public et des professionnels de santé. D'abord en adhérant à l'association Petit Ange créée en 2007 par Cyril Delcombel. Puis, pour Patricia, en devenant présidente, en 2012. " A l'époque, je venais de perdre mon emploi. J'ai donc décidé de me consacrer pleinement à l'association explique t-elle. En France, on recense un à deux cas par jour, soir 600 à 800 cas par an. Le plus souvent chez des enfants, dont 30 % auront des séquelles graves, et pire encore, 10 % mourront dans les 24 heures. Avec plus d'information, plus de prévention, on peut sauver les enfants, tout simplement en détectant le plus rapidement possible les symptômes de la méningite. Je dis souvent que les premiers médecins sont les parents".
UNE COURSE SOLIDAIRE
L'association est devenue rapidement nationale : elle compte des antennes à Marseille et Montpellier et ses membres organisent des manifestations ici et dans le midi. Il existe également une antenne à Bruxelles. Elle est aussi membre de la Confédération Mondiale de lutte contre la méningite, le CoMo dont le siège est en Australie. Et Patricia Merhant-Sorel est invitée en septembre à s'exprimer au congrés mondial du CoMo, à Seattle au Etats-Unis. Gérard Bertin soutient depuis plusieurs années l'association Petit Ange. Et il est heureux de voir deux équipes engagées pour les prochaines 24 heures de la Voie Romaine. Celle de coureurs, emmenée par Thomas Gilbert de Saint Romain de Colboc et celle des marcheurs, de Catherine Vasse de Saint Aubin de Routot. "Nous avions envie de courir pour une association expose Thomas. Nous avons donc contacté Patricia pour lui proposer de courir pour Petit Ange". Même envie pour Catherine, qui a connu la maladie dans son entourage et est particulièrement sensible aux souffrances des enfants. "Nous apporterons nos dons à l'association et nous appelons le public des 24 heures à donner pour nos équipes et, donc, pour l'association".
Patricia et Régis Merhant-Sorel seront également sur le site du parc des Aulnes. Comme bénévoles, afin de préparer le café ou les sandwiches pour les coureurs.
Et ces 24 heures mettront en lumières d'autres associations caritatives que Gérard Bertin soutient également : Children's Home, qui a ouvert un orphelinat au Népal ou encore Epilepsie France.
LE HAVRE PRESSE
journal LE HAVRE PRESSE
Images : Normandie Course à pied
mai 2015
"... à l'arrivée, pouvait-on reconnaître MOSTAPHA EL KHADRAOUI athlète émérite représentant l'association petit ange, qui avec plusieurs de ses membres participe à différente course pour aider la lutte contre la méningite ...."
PARIS NORMANDIE
Source : Paris-Normandie
le 15/05/2015
MENINGITE B : Qui peut être vacciné ?
Infection : Parmi les différents sérogroupes de méningite, la B est la plus répandue en France. Le point sur cette maladie parfois mortelle et qui peut être prévenue par la vaccination. Les méningites de type B sont à l’origine de 20 à 40 décès chaque année dans notre pays. Parmi les survivants, un sur cinq va subir des séquelles extrêmement graves et invalidantes, comme des amputations, des atteintes neurologiques...
Depuis fin 2013, un vaccin, le Bexsero est disponible en France. Les autorités sanitaires ont cependant choisi de ne pas généraliser la vaccination à tous les nourrissons. À l’inverse des Anglais qui viennent de décider d’immuniser l’ensemble de cette population. Pour le Dr Marie-Aliette Dommergues, pédiatre au centre hospitalier de Versailles, « ce choix français peut s’expliquer. Nous ne disposons pas de toutes les données sur la durée. Nous ne savons pas encore très précisément pendant combien de temps ce vaccin protégera. Les autorités françaises attendent les résultats des Anglais. Nous avons toutes les chances de penser que ce vaccin va fonctionner. » Mais le fait d’attendre les résultats anglais retardera d’au moins 5 ans la mise en place de la vaccination de routine en France.
De son côté, le Collectif Ensemble contre la méningite souhaite que « la politique vaccinale contre la méningite se renforce afin de diminuer et d’éliminer tout risque de nouveaux cas dans les mois et années qui viennent ».
Vacciner les drépanocytaires
Pour le moment, le Haut Conseil de santé publique réserve la vaccination et donc sa prise en charge aux populations les plus à risque. « Il s’agit de patients qui présentent des déficits immunitaires et notamment des personnes qui ont une asplénie anatomique ou fonctionnelle. Autrement dit des malades à qui on a enlevé la rate ou dont l’organe en question ne fonctionne pas bien », explique le Dr Dommergues.
C’est le cas des personnes souffrant de drépanocytose. Affectant un enfant pour 1 900 naissances, cette maladie génétique est la plus fréquente en France. Elle se manifeste par une anémie, des crises douloureuses et un risque accru d’infections. Dont les méningites. Jenny Hippocrate est présidente de l’Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose. « Les drépanocytaires sont plus sensibles aux infections car leur rate ne peut pas bien assurer le rôle de défense anti-infectieuse. D’où la nécessité de la vaccination contre les infections invasives à méningocoques. »
Pour cette population, le vaccin est donc remboursé. Tout comme pour les greffés de cellules-souches hématopoïétiques. En revanche et alors qu’ils doivent également être immunisés contre les méningites A, C, W, Y, les populations à risque ne bénéficient pas de la prise en charge des vaccins contre ces différents sérogroupes. Enfin, en cas de situation épidémique ou de grappe de cas, « l’Agence régionale de Santé peut décider de vacciner ».
Aller plus loin : ensemblecontrelameningite.org
ALSACE
Amandine Bénévole de l'association petit ange
Amandine Cage - Association petit ange Ensemble contre la méningite
Mars 2015
SEMEUR HEBDO
Source : SEMEUR HEBDO
Destination Santé
le 03/04/2015
Le remboursement concerne les patients n'ayant plus de rate ou souffrant d'un dysfonctionnement de cet organe. Autres populations éligibles à la prise en charge, les patients ayant subi une greffe de cellules souches hématopoïétiques, les malades présentant des déficits immunitaires innés ou induits. A noter que la vaccination à titre individuel, sans prise en charge de l'Assurance-maladie peut être totalement ou partiellement remboursée par certains organismes complémentaires qui se sont engagés à faciliter la prévention de la méningite B.
Rappelons que cette dernière est responsable de près de 80% des cas d'infections invasives à méningocoque chez le nourrisson en France.
Concernant ce vaccin, Patricia Merhant-Sorel *, présidente de l'association Petit Ange, estime que les choses ne vont pas assez vite. « Cela avance au ralenti. Et pourtant il y a des cas et des enfants décèdent de méningite B en France. Nous avons l'arme, mais elle n'est pas utilisée, alors que les Anglais eux vont vacciner. On perd un temps précieux, nous sommes vraiment à la traîne. Mais j'ai toujours bon espoir » .
DESTINATION SANTE
Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet
le 01/12/2014
MENINGITE : INFORMER ENCORE ET TOUJOURS
Depuis le mois de décembre 2013, sans doute plus de 300 cas de méningite à méningocoque de type B auraient pu être évités en France.
Et rappelons que chaque année, une cinquantaine de décès dus à ces infections sont recensés et au moins 100 patients vont souffrir de séquelles à vie. Or nous disposons d’un vaccin depuis un an. Pour les associations de patient, il est vital de poursuivre le travail d’information auprès du public et d’avancer sur de nouvelles recommandations vaccinales.
A l’occasion du colloque méningite qui se tenait le 7 octobre à l’Institut Pasteur de Paris, associations de patients, professionnels de santé et représentants du ministère en charge la Santé ont rappelé les dégâts provoqués par les méningites. En 2012, sur un total de 559 victimes, 46 sont décédées et 201 ont présenté des séquelles gravissimes.
Jimmy Voisine est président de l’association Méningite France. Il a perdu sa fille d’une méningite. Tout comme Patricia Merhant-Sorel, présidente de l’association Petit Ange qui a également vu sa fille mourir d’une méningite en 2003. Deux âmes blessées et sur le front de l’information en permanence. Ils ont ainsi créé le collectif Ensemble contre la méningite. Leur leitmotiv, informer, encore et toujours. « L’objectif est de sensibiliser les parents aux premiers signes de la méningite pour réagir le plus vite possible », a martelé Jimmy Voisine. Pour Patricia Merhant-Sorel, « il est urgent de travailler tous ensemble, associations, médias, professionnels de santé pour informer sur cette maladie ».
Vaccin : la France, à la traîne
Rappelons à cette occasion que le vaccin contre la méningite à méningocoque de type B est aujourd’hui recommandé pour des populations particulières : aux patients immunodéprimés et aux populations des territoires considérés en situation de risque spécifique. Celui contre le méningocoque C, est pour sa part, recommandé pour tous les enfants de 1 an, avec un rattrapage jusqu’à l’âge de 24 ans.
Concernant justement le vaccin contre la méningite à méningocoque de type B, Patricia Merhant-Sorel estime que les choses ne vont pas assez vite. « Cela avance au ralenti. Et pourtant il y a des cas et des enfants décèdent de méningite B en France. Nous avons l’arme, mais elle n’est pas utilisée, alors que les Anglais eux vont vacciner. On perd un temps précieux, nous sommes vraiment à la traîne. Mais j’ai toujours bon espoir ».
Et pour mieux saisir la gravité des méningites à méningocoque, les organisateurs du colloque du 7 octobre ont donné la parole à Emilie Sougey. Une jeune femme qui a failli perdre la vie. Alors qu’elle entrait en terminale en 2005, un jour, elle ne peut plus marcher, elle tombe. « J’étais sous coma artificiel pendant une semaine, puis en soins intensifs pendant trois semaines. Malgré mes proches, les équipes médicales, je me sentais seule ». Elle a voulu mettre sur papier sa douleur dans un livre « Comme un papillon ». Elle y explique pourquoi elle est encore en vie. « Oui, il est important de dire qu’il faut se battre, aller de l’avant ».
Source : Colloque du 7 octobre 2014
Interview : Patricia MERHANT-SOREL, 18 novembre 2014
FIGARO santé
Par [figaro icon] damien Mascret
le 03/11/2014
POURQUOI LES MENINGITES SONT DIFFICILES A DIAGNOSTIQUER ?
En 2013, il y a eu 585 cas d'infections invasives à méningocoque recensés en France.
Cinquante personnes en sont mortes et 49 ont présenté des séquelles précoces.
«Naître avec le printemps, mourir avec les roses.» Si Émilie aime tout particulièrement ce premier vers du poème de Lamartine, dont elle a repris le titre pour son propre récit *, c'est qu'elle a failli périr, d'une méningite, à la fin de l'été. «J'ai juste un petit bout de doigt qui m'a été enlevé, dit-elle aujourd'hui, mais quand je vois les séquelles je me dis: pourquoi ai-je encore mes jambes? Pourquoi ai-je encore ma tête?»
Car aujourd'hui, Émilie Sougey sait tout de la méningite, des premiers signes à l'issue parfois dramatique (50 morts en France l'an dernier), en passant par les séquelles parfois très lourdes. Elle sait que l'infection peut se propager à tout le corps et nécessiter des amputations des doigts, mains, pieds, jambes. Elle sait tout cela… Mais elle n'en savait rien ce jour de prérentrée des terminales du lycée Notre-Dame-des-Victoires, à Voiron, où elle a commencé à se sentir mal, torturée par un mal de tête terrible. Ses parents non plus.
«Si j'avais su…» Cette phrase terrible trotte dans la tête de tous les bénévoles de Méningites France Association Audrey et Petit Ange qui organisaient le 7 octobre dernier un colloque sur les séquelles de la méningite, à l'Institut Pasteur. «J'ai perdu ma fille d'une méningite à méningocoque B en moins de 22 heures en janvier 2003. Elle avait 4 ans», raconte Patricia Merhant-Sorel, présidente de Petit Ange, qui plaide pour une meilleure information des parents. Car dans une forme appelée Purpura fulminans, tout peut basculer extrêmement vite.
FIEVRE ET MAUX DE TETE
Or même un médecin peut se laisser surprendre et mettre une forte fièvre sur le compte d'une infection banale. «Il y a des cas où les enfants ont été renvoyés à la maison après avoir vu un médecin ou être allés à l'hôpital», regrette Mme Merhant-Sorel. Inutile de blâmer le praticien, il voit bien plus d'infections sans gravité que de gravissimes méningites. «Fiez-vous à votre instinct de maman», souffle-t-elle. N'hésitez pas à faire le 15 qui saura évaluer la situation. Voire rappeler si elle n'évolue pas favorablement.
Car le diagnostic reste difficile et la triade classique de signes «fièvre, raideur de nuque et altération de la conscience» est fluctuante. Ainsi la «raideur de nuque» n'est pas toujours présente, en particulier chez les nourrissons. La fièvre et les maux de tête sont en revanche plus habituels, car la pression cérébrale augmente et l'infection est généralisée, c'est une septicémie. La diffusion des méningocoques (il existe aussi des méningites dues à des virus mais elles sont en principe moins dangereuses) dans tout le corps explique le risque d'atteinte des petits vaisseaux faisant apparaître des taches rouges ou violacées, comme des piqûres d'épingle, sur la peau: le Purpura fulminans.
Ces lésions signent l'urgence et renforcent la nécessité de ne pas perdre de temps. C'est une question d'heures. «On évoque toujours les maux de tête mais avant d'arriver dans les méninges c'est une infection sanguine», explique le Dr Muhamed-Kheir Taha, responsable du Centre national de référence des méningocoques à l'Institut Pasteur de Paris.
VACCINS
«Même lorsque le diagnostic est précoce et le traitement est adapté, la mortalité reste forte», explique Catherine Weil Olivier, professeur de pédiatrie à l'université Paris-VII.
En 2013, il y a eu 585 cas d'infections invasives à méningocoque recensés en France, dont 14 dans les départements d'outre-mer. Le pic saisonnier a eu lieu en février (71 cas) et l'incidence la plus faible en septembre (31 cas). Un à deux cas par jour en France, c'est peu, d'où l'importance de rester vigilant avec ses enfants. Sur les 585 malades recensés l'an dernier, 50 sont morts et 49 ont présenté des séquelles précoces. Les classes d'âge les plus touchées sont, détaille l'Institut de veille sanitaire, les nourrissons de moins de un an (82 cas), les adolescents de 17-19 ans (71 cas) et les plus de 90 ans (13 cas).
Le traitement de la méningite repose sur l'antibiothérapie en urgence mais il existe aussi des vaccins préventifs contre les souches les plus fréquentes. L'an dernier en France, sur les 561 cas d'infections invasives à méningocoque pour lesquels le sérogroupe était connu, il s'agissait essentiellement du B (326 cas, soit 58 %) et du C (146 cas, 26 %). La vaccination contre le méningocoque C est désormais recommandée à tous les nourrissons à 12 mois, avec une dose de rattrapage jusqu'à 24 ans révolus.
En revanche, la vaccination contre le méningocoque B ne fait pas pour l'instant l'objet d'une recommandation générale et il n'est pas remboursé en dépit de son coût élevé, ce qui suscite la colère de pédiatres interrogés par des familles aux revenus modestes. Il est conseillé aux personnes à risque élevé d'infection (certains déficits immunologiques notamment) et à titre temporaire dans des zones géographiques délimitées ou pour une population identifiée, selon le Haut conseil de santé publique.
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Contact : Sougeyemilie@hotmail.fr
sylvain Blondin
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Biologiste et Auteur d'un ouvrage
Présidente de l'association petit ange Ensemble contre la méningite
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Dr J-F Lemoine
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Pr Odile Launay
Infectiologue et coordinatrice du centre d'investigation clinique spécialisé en vaccinologie
Pr Jean-Paul Stahl
Chef de service des maladies infectieuses au CHU de Grenoble
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Laureen BORGHESE
Dr J-F Lemoine
Les Méningites
Isabelle Pierre,
Praticienne hospitalière,
infectiologue à l'hôpital européen Georges Pompidou
Jean-Paul Stahl,
Chef de service des maladies infectieuses et tropicale au CHU
de Grenoble
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