Archives avant 2012
- SEINE-MARITIME & SOMME POINT EPIDEMIO AVANT 2012
- POINT EPIDEMIO LE HAVRE
- Circulaire relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque
- POINT EPIDEMIO LE HAVRE
- Partie fort, la méningite est au point mort
- POINT EPIDEMIO LE HAVRE
- Un nouveau test pour dépister la méningite
- MENINGITE, NON MERCI
- Institut Scientifique de Santé Publique de BRUXELLES
- POINT EPIDEMIO
- Est ce toujours grave une méningite ?
- Conférence au ROTARY sur les méningites chez l'enfant
- Une recrudescence de méningites liée à la grippe A H1N1 ?
- La ministre Roselyne BACHELOT en visite à DIEPPE pour une table ronde
- MÉNINGITE OU COMMENT LE MENINGOCIQUE « S'ATTAQUE AUX MENINGES »
- UN SITE INTERNET D'INFORMATION
- QUELQUES CHIFFRES
- OBSERVATOIRE REGIONAL DE LA SANTE
SEINE-MARITIME & SOMME
POINT EPIDEMIO AVANT 2012
31/12/2012
A partir de 2003, le département de Seine-Maritime a connu une situation d'hyperendémie
des infections invasives à méningocoques (IIM) de sérogroupe B, et plus spécifiquement liée à une souche de phénotype B:14:P1.7,16.
Une zone particulièrement concernée par l'hyperendémie, englobant Dieppe et 74 communes environnantes, a été identifiée par l'analyse épidémiologique.
En 2008, des cas d'IIM B:14:P1.7,16 ont également été observés à l'est de la zone de Dieppe et dans la Somme, notamment dans une zone située à l'ouest d'Abbeville, limitrophe avec la Seine-Maritime.
L'incidence des IIM B de soustype P1.7,16 a particulièrement augmenté dans la Somme durant le dernier trimestre.
2008 témoignant de l'émergence d'un nouveau foyer d'hyperendémicité.
Des campagnes de vaccination contre la souche B:14:P1.7,16 ont démarré en 2006 en Seine-Maritime et 2009 dans la Somme pour éradiquer ces foyers.
POINT EPIDEMIO
LE HAVRE
Source : Infocéane Le Havre
Méningite B14 : La vaccination s'étend dans 5 cantons de Seine Maritime
Depuis juin 2006, une campagne de vaccination contre le méningocoque « B14, P1, 7-16 » est organisée dans les neuf cantons de Dieppe Ouest, Dieppe Est, Offranville, Envermeu, Longueville-sur-Scie, Bacqueville-en-Caux, Eu, Neufchâtel en Bray et Forges les Eaux.
A ce jour, plus de 45 000 nourrissons, enfants et jeunes ont débuté leur vaccination. L'avis du Haut Conseil de Santé Publique du 23 avril permet d'étendre la vaccination aux nourrissons, enfants et aux jeunes âgés de 2 mois à 24 ans révolus résidant, scolarisés ou en mode de garde collectif des cantons d'Argueil, Gournay en Bray, Aumale, Blangy sur Bresle et Londinières. La vaccination débutera le 14 juin pour les nourrissons et des enfants âgés de 2 mois à 10 ans.
Les parents de ces enfants vont recevoir un courrier les invitant à prendre un rendez-vous dans un des deux centres de vaccination organisés spécifiquement pour cette vaccination à Neufchâtel en Bray et à Gournay en Bray. A la rentrée de septembre, des séances de vaccination seront organisées dans les collèges et les lycées. Un dispositif continu sera également organisé dans les deux centres de vaccination pour permettre aux familles qui n'auraient pas pu se rendre aux séances de juin de débuter le protocole de vaccination.
Dans les neuf autres cantons, la vaccination se poursuit dans trois centres de vaccination pour les nourrissons âgés de 2 mois et les nouveaux arrivants les enfants et les jeunes qui n'ont pas terminé leur protocole.
Circulaire relative à la prophylaxie
des infections invasives à méningocoque
CONDUITE IMMEDIATE A TENIR EN CAS DE SUSPICION CLINIQUE
DE PURPURA FULMINANS
en dehors du milieu hospitalier, tout malade présentant des signes infectieux et à l'examen clinique, lorsqu'il a été totalement dénudé, un purpura comportant au moins un élément nécrotique ou ecchymotique de diamètre supérieur ou égal à 3 millimètres, doit immédiatement recevoir une première dose d'un traitement antibiotique approprié aux infections à méningocoques, administrée si possible par voie intraveineuse, sinon par voie intramusculaire, et quel que soit l'état hémodynamique du patient.
Voici la circulaire de la Direction Générale de la Santé
POINT EPIDEMIO
LE HAVRE
01/05/2011
Rappelons qu' à partir de 2003, le département de Seine Maritime a connu une situation d'hyperendémie des infections invasives à méningocoques (IIM) de sérogroupe B, et plus spécifiquement liée à une souche de phénotype B:14:P1.7,16.
Une zone particulièrement concernée par l'hyperendémie, englobant Dieppe et 74 communes environnantes, a été identifiée par l'analyse épidémiologique.
En 2008, des cas d'IIM B:14:P1.7,16 ont également été observés à l'est de la zone de Dieppe et dans la Somme, notamment dans une zone située à l'ouest d'Abbeville, limitrophe avec la Seine Maritime. L'incidence des IIM B de sous type P1.7,16 a particulièrement augmenté dans la Somme durant le dernier trimestre 2008 témoignant de l'émergence d'un nouveau foyer d'hyperendémicité. Des campagnes de vaccination contre la souche B:14:P1.7,16 ont démarré en2006 en Seine Maritime et 2009 dans la Somme pour éradiquer ces foyers.
Un nouveau dossier a été édité au 06-02-2011 et il indique que depuis le dernier point épidémiologique en date du 31 octobre 2010 :
· 3 nouveaux cas d'IIM sont survenus en Seine Maritime dont aucun n'est dû à la souche B14:P1.7,16
· 6 nouveaux cas d'IIM sont survenus dans la Somme dont 3 liés de manière certaine à la souche B14:P1.7,16,
t((trois situés dans la zone de vaccination)
Partie fort, la méningite est au point mort
Source : Nord Eclair
19/11/10
Près de 4 000 étudiants de l'Institut Catholique de Lille se sont fait vacciner contre la méningite C dans le cadre du plan de rattrapage mis en place par les autorités sanitaires suite à la survenue de 4 cas. Bien loin des objectifs fixés.
La campagne de rattrapage vaccinal organisée à la Catho sous l'égide de l'Agence régionale de santé (ARS) aura bien du mal à atteindre l'objectif de 20 000 bras piqués d'ici au 26 novembre, date de la fin prévue du dispositif. À ce jour en effet, les chiffres sont un peu décevants, de l'aveu même du docteur Carole Ben Brahim Berthelot, responsable de la veille et de la sécurité sanitaire à l'ARS. « Il y a eu beaucoup de vaccinations dans les premiers jours, mais le dispositif n'a pas eu l'impact qu'on aurait pu attendre ». Au total, depuis le 27 octobre, 3 000 étudiants sont passés dans les locaux du centre polyvalent de santé universitaire situé en face de la Catho, boulevard Vauban, 900 autres ont déclaré s'être fait vacciner auprès de leur médecin traitant. Maigre bilan. Même à l'Edhec de Croix, pourtant concernée directement par un cas, les étudiants ne se sont pas bousculés au portillon. « Il y a eu un relâchement de la population étudiante, ils se sentent de moins en moins concernés, peut-être parce que les quatre cas décelés en septembre et octobre, qui sont d'ailleurs complètement sortis d'affaire grâce à une bonne prise en charge, sont plus lointains maintenant », estime le Dr Ben Brahim Berthelot. « C'est vrai qu'il n'y a eu aucun nouveau cas, et heureusement, poursuit-elle. Mais si on veut qu'il n'y ait plus de circulation du virus, il faut le circonscrire par le rattrapage vaccinal. Je rappelle que si elle n'est pas fréquente, la méningite C est mortelle dans 20 % des cas et laisse des séquelles pour 30 % d'autres ».
Et si au fond, il y avait un effet grippe A, un rejet de la vaccination « arnaque » qui fait les choux gras des labos pharmaceutiques ?
« Nous n'avons aucun intérêt à faire cette opération, souligne Carole Ben Brahim Berthelot. Nous avons mis en place un dispositif, mais nous avons laissé la possibilité de se faire vacciner chez le médecin traitant, qui peut proposer d'autres marques de vaccin, qui de plus est remboursé à 100 % pour les moins de 24 ans ».
Sans parler de deuxième phase de l'opération, l'ARS souhaite malgré tout sensibiliser à nouveau la population étudiante de la Catho. « Des réunions d'information sont prévues », indique le Dr Ben Brahim Berthelot qui conclut : « Il faut bien que les étudiants comprennent que ce n'est pas seulement eux qu'ils protègent avec le vaccin, mais aussi les camarades avec lesquels ils sont en contact. Après les gens sont libres ou pas de le faire, bien sûr ». Mais ça vaut peut-être le coup d'y réfléchir.
POINT EPIDEMIO
LE HAVRE
Source : 27/09/2010
Voici le dernier dossier du "POINT EPIDEMIO" édité par l'INVS (Institut de Veille Sanitaire Haute-Normandie/Pas de Calais).
Rappelons que depuis 2003, le département de la Seine-Maritime (Haute-Normandie) a connu une situation d'hyperendémie des infections invasives à méningocoques (IIM) de sérogroupe B et plus spécifiquement liée à une souche de phénotype B:14:P1.7,16.
Une zone particulièrement concernée par l'hyperendémie, englobant Dieppe et 74 communes environnantes, a été identifiée par l'analyse épidémiologique.
En 2008, des cas d'IIM B:14:P1.7,16 ont également été observés dans la Somme notamment dans une zone située à l'ouest d'Abbeville, limitrophe avec la Seine Maritime et à l'est de la zone de Dieppe. L'incidence des IIM B de sous-type P1.7,16 a particulièrement augmenté dans la Somme durant le dernier tri-mestre 2008 témoignant de l'émergence d'un nouveau foyer d'hyperendémicité.
Des campagnes de vaccination contre la souche B:14:P1.7,16 ont démarré en 2006 en Seine Maritime et 2009 dans la Somme pour éradiquer ces foyers.
Un nouveau dossier a été édité au 30 mai 2010 et il indique :
- 3 nouveaux cas d' IIM B survenus en Seine-Maritime - département 76 -(depuis le point épidemio du 28-02-2010) dont aucun n'est dû à la souche B14.P1.7.16.
- 6 nouveaux cas d' IIM survenus dans la Somme -département 80- en dehors de la zone de vaccination dont 1 cas est dû à la souche B14.P1.7.16.
Un nouveau test pour dépister la méningite
Source : Maxi Sciences (www.meningitis.org)
27/08/10
Des chercheurs irlandais ont développé un test qui permettrait de dépister plus rapidement les bactéries responsables de la méningite et de la septicémie.
Des chercheurs de l'Université Queen's de Belfast (Irlande) ont déclaré le 18 août 2010, sur le site de la Meningitis Research Foundation (Fondation de recherche sur la méningite), avoir élaboré un nouveau test pour détecter plus efficacement la méningite, infection de l'enveloppe du cerveau, et la septicémie, empoisonnement du sang.
Ces deux maladies, touchant principalement les nourrissons et les enfants, peuvent être mortelles si elles ne sont pas diagnostiquées à temps. Le problème rencontré par les médecins est que les symptômes d'une méningite ressemblent à ceux d'une simple infection virale : fièvre, vomissements, douleurs au ventre, etc. De plus, le délai actuel nécessaire à l'obtention des résultats varie entre 24 et 48 heures. Il peut donc être fatal pour les patients.
Le nouveau test développé par les chercheurs irlandais, sous la forme d'un prélèvement de salive ou de sang examiné par une machine de la taille d'une imprimante portable, permettrait de détecter les maladies en une petite heure. Une révolution qui pourrait sauver de nombreuses vies.
MENINGITE, NON MERCI
Source : Infobébés
08/07/10
L'été est de retour et avec lui… les pics de méningite ! Les parents sont appelés à la vigilance. Dès les premiers symptômes (fièvre, vomissements, état de fatigue anormal…), il est recommandé de consulter son médecin.
Dans tous les cas, mais mieux vaut prévenir que guérir. Un vaccin contre la méningite C est disponible pour les bambins dès l'âge de un an (et jusqu'à 24 ans). Il est à injection unique, sans rappel, et remboursé par l'Assurance maladie.
Bon à savoir : la vaccination de « porteurs sains » permet en même temps de protéger les populations non vaccinées en diminuant le risque de contamination.
Institut Scientifique de Santé Publique de BRUXELLES
Tout le monde peut à tout moment et partout attraper une méningite. Connaître les symptômes de la méningite peut être important pour sauver une vie.
L'objectif de cette plaquette est de diffuser une information concernant la méningite, et en particulier la méningite à méningocoques dont la fréquence a fortement augmenté en 2001.
L'I.S.P. (Section Epidémiologie) centralise la surveillance des maladies infectieuses par un réseau de laboratoires vigies, dont les infections responsables des méningites; le laboratoire de référence des méningocoques (I.S.P. - Section Bactériologie) apporte un précieux complément d'informations à cette surveillance.
Petit tour d'horizon de ce qui se passe en BELGIQUE ...
POINT EPIDEMIO
Source :
13/04/10
Voici le dernier dossier du "POINT EPIDEMIO" édité par l'INVS (Institut de Veille Sanitaire Haute-Normandie/Pas de Calais) car la vaccination se poursuit sur le secteur de la Somme.
Ce dossier a été édité au 28 février 2010 et il indique 3 cas d'IIM depuis le début de l'année en Seine Maritime et 5 cas d' IIM groupe B dans la Somme (80) en dehors de la zone de vaccination (notons 2 souches B 14 P 1 7 16).
A la date du 7 avril, un 4 ème cas est survenu (le 1er avril dernier) dans le canton d' Elbeuf (près du Havre). Voir article ci-dessous.
Est ce toujours grave une méningite ?
Source : Ouest France
18/03/10
Dans la plupart des cas, les méningites se résolvent sans traitement. Mais quelques-uns des microbes à l'origine de cette infection peuvent être redoutables. Quelques clés pour s'y retrouver.
À la faveur d'une fièvre très élevée, des microbes, virus ou bactéries peuvent franchir la barrière hémato-méningée (entre le sang et les méninges), qui protège le cerveau. Leur multiplication dans le liquide céphalo-rachidien au contact des méninges produit un oedème et une inflammation de l'enveloppe du cerveau. Celle-ci cause au moins deux de ces signes : fièvre, maux de tête, raideur de la nuque et/ou altération de la conscience.
S'il s'agit d'un virus, celui-ci disparaît habituellement sans laisser de trace. Mais les méningites dues à ces trois bactéries : Haemophilus influenzae, le pneumocoque, et surtout les méningocoques, doivent être traitées aussi vite que possible.
Les vaccins appropriés
Votre nourrisson est grognon, votre aîné, prostré, couché en chien de fusil, il paraît craindre la lumière et vomit... Des signaux d'alerte absolue. Consultez tout de suite les urgences pédiatriques. Les médecins réaliseront alors une ponction lombaire, pour identifier le microbe et juger de la meilleure combinaison antibiotique, à administrer immédiatement.
Contre Haemophilus influenzae et le pneumocoque, on dispose depuis quelques années de vaccins spécifiques et recommandés. Ils sont même devenus une pratique de routine chez les tout petits et ont fait chuter drastiquement la mortalité et les séquelles (neurologiques et auditives) dues à ces maladies.
Reste l'épineux problème des méningites à méningocoques du groupe B ou C, qui constituent aujourd'hui (depuis qu'existent les vaccins contre Haemophilus influenzae et le pneumocoque), l'essentiel des méningites bactériennes. De celles que l'on soigne par des médicaments obligatoirement, toutes affaires cessantes.
De minuscules taches rouges apparaissent sur la peau... Elles sont les témoins d'une sortie du sang au travers des capillaires. Cette infection est plus fréquente pour la méningite C qui reste la plus grave en termes de décès (17 % des cas) et de séquelles lourdes (22 %).
Les experts recommandent depuis l'an passé la vaccination systématique et remboursée depuis janvier 2010, chez les nourrissons de 12 à 24 mois. Puis une vaccination de rattrapage pour les plus grands jusqu'à 24 ans révolus. Ce sont ces méningites qui font de temps à autre la une de l'actualité.
Dr Brigitte BLOND.
Conférence au ROTARY
sur les méningites chez l'enfant
Source : Midi Libre
27/01/10
La salle du caveau était bien remplie, récemment, pour écouter la conférence donnée, à l'initiative du Dr Francis Pillant du Rotary Club St-Affrique-Roquefort, par le Pr Rodière, chef de service pédiatrie du CHU de Montpellier. Cette conférence, à laquelle assistaient de nombreux professionnels du secteur, portait sur les méningites bactériennes chez l'enfant. Francis Pillant a expliqué son point de vue. Selon lui, « la vaccination se diffuse de plus en plus. Un de ces vaccins est actuellement remboursé. C'est un élément préventif qu'il est fondamental de diffuser. » Cette réunion était une première.
En effet, une des volontés affichée était de « mettre en relation le gouverneur du district 1740 dont dépend le club de la ville avec le laboratoire fabriquant le vaccin, afin d'organiser des réunions de même type dans d'autres clubs pour inciter les médecins, et les pédiatres plus particulièrement, à une large diffusion de cette information » , a joutait le Dr Pillant. Cette soirée destinée aux professionnels permettait aussi de faire un point sur ces maladies. « Ce sont des drames qui viennent casser un enfant et une famille. L'intérêt aujourd'hui, c'est que l'on peut les prévenir, on peut vacciner un nourisson à partir de l'âge de deux mois » , débutait le Pr Rodière.
En des termes simples, il a expliqué ce qu'était une méningite, l'actualité de cette maladie et quels étaient les moyens de la prévenir. De 2001 à 2007 il y a eu 2 951 cas de méningites dans notre pays. « Tout le monde est porteur du germe. Chaque fois qu'il y a une grippe, dans les semaines qui suivent, apparaissent des cas de méningites. Des études montrent que l'infection est éradiquée aux USA, mais là-bas 98% de la population est vacciné. » La conférence s'est terminée par un échange sur ces maladies qui touchent tout le monde et qui entraînent tout de même 19% de mortalité dans le groupe des méningites à méningocoque C !
Une recrudescence de méningites
liée à la grippe A H1N1 ?
Source : Soignants.com
17/07/09
La pandémie grippale pourrait entraîner une augmentation des cas de méningites bactériennes à méningocoque C selon le Haut Conseil de la Santé Publique, qui préconise une vaccination systématique.
Explications :
Comme le précise le Haut Conseil de la Santé Publique dans un rapport rendu public début juillet, les épidémies de grippe sont suivies, avec un décalage de quelques semaines, d'une "augmentation de l'incidence des infections invasives à méningocoque avec une augmentation du pourcentage de purpura fulminans et de la létalité." Le lien entre grippe et méningite bactérienne est clairement établi, et plusieurs travaux récents avancent une explication à cette association: La neuraminidase virale semble agir sur la capsule du méningocoque contenant l'acide polysialique (notamment des souches du sérogroupe C). Cette action a pour conséquence l'augmentation de l'adhésion du méningocoque aux cellules infectée par le virus.
On peut donc craindre selon ce même Conseil "que la prochaine pandémie grippale ne soit à l'origine d'une augmentation de l'incidence des infections invasives à méningocoques, ce qui pourrait justifier une vaccination contre le méningocoque de sérogroupe C avant que la pandémie ne s'installe."
D'autre part, devant le faible nombre de cas recensés en 2002, le Comité technique des vaccination n'avait pas retenu le principe de vaccination systématique, alors que d'autres pays faisaient le choix inverse. En 2008, l'incidence des cas français était l'une des plus élevées d'Europe.
Le Haut Conseil de la Santé Publique préconise donc une vaccination systématique chez le sujet à partir de 12 mois et jusqu'à 24 ans révolus, en une injection unique. Les trois vaccins actuellement disponibles sur le marché pourront être indifféremment utilisés. A ce jour, le Ministère de la Santé n'a pas validé cet avis.
La ministre Roselyne BACHELOT
en visite à DIEPPE pour une table ronde
Source : Paris Normandie
23/03/09
Deuxième visite cet après-midi de la ministre de la Santé Roselyne BACHELOT à Dieppe, où elle est reçue pour faire le point sur l'évolution de la méningite B14. Depuis le lancement en 2006 de la vaccination des enfants et jeunes âgés de deux mois à 19 ans, sur cette zone gravement touchée, la prévention semble porter ses fruits. Il n'y a plus eu de cas depuis août dernier.Avec l'apparition de nouveaux foyers dans des cantons limitrophes, l'approvisionnement en vaccin norvégien, fabriqué par un petit laboratoire, reste d'actualité. Le MenBvac étant produit en quantité trop modeste, la ministre devrait évoquer les avancées pour une production à grande échelle d'un vaccin contre les méningites B et les contacts pris avec Novartis.
Quoi de neuf ?
La vaccination contre la méningite de souche B14 vient d'être étendue à sept cantons (quatre dans la Somme et trois en Seine-Maritime : Eu, Neufchâtel-en-Bray, Forges-les-Eaux) en plus des six cantons de la zone de Dieppe concernés depuis 2006. Car les taux annuels 2008 les plus élevés ont été retrouvés sur la zone regroupant les cantons de Neufchâtel et Forges, sur les trois cantons de la Somme de Saint-Valéry, Friville-Escarbotin et Gamaches, à l'ouest d'Abbeville, ainsi qu'à Fécamp dans une moindre mesure.
Pourquoi à Dieppe ?
Dans les six cantons dieppois où a été généralisée la vaccination au MenBvac (vaccin norvégien), il n'y a plus eu aucun cas de méningite B14 depuis août 2008. Une moindre incidence qui peut accréditer la thèse de l'impact du vaccin, même si des conclusions fiables ne pourront être tirées qu'avec une année de recul selon le responsable de la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) Jean-Luc Brière. D'après l'étude de portage réalisée par le Pr François CARON, coordinateur des recherches sur la maladie au CHU de Rouen, la population test n'avait que très peu d'immunité naturelle. Le vaccin semble donc bien être l'arme adéquate, et faire bouclier contre la maladie.
Et ailleurs ?
La répartition géographique des cas de méningite (toutes souches confondues) sur l'année écoulée se rapproche de la répartition de la population dans le département de Seine-Maritime, avec une prédominance sur les bassins comptant le plus d'habitants, que sont Rouen et Le Havre. Alors qu'en 2006 au plus fort de l'hyperendémie dieppoise, un tiers des cas étaient survenus sur le secteur des six cantons qui ne représentent que 7 % de la population du département.
Auteur : Véronique BAUD
MÉNINGITE OU COMMENT LE MENINGOCIQUE
« S'ATTAQUE AUX MENINGES »
Source : CRNS
Des équipes de l'Université Paris Descartes, de l'Inserm et du CNRS viennent d'éclaircir le processus infectieux de la méningite cérébro-spinale. Un processus en plusieurs étapes qui aboutit au relâchement de certaines jonctions des vaisseaux capillaires cérébraux permettant ainsi, au méningocoque de « s'attaquer aux méninges ». Au cœur de ce processus, un récepteur spécifique du méningocoque qui pourrait être la cible de nouveaux traitements pour les formes les plus graves de méningite. Des résultats publiés dans l'édition datée du 23 décembre de la revue Cell.
Le méningocoque, la bactérie responsable de la méningite cérébro-spinale, souvent présente à l'état non-pathogène dans la gorge de porteurs sains, peut en passant dans le sang causer la méningite et ses formes septicémiques souvent mortelles dont le «purpura fulminans».
L'équipe a pu identifier un processus en 3 étapes principales (Voir ci-contre):
1. La bactérie d'adhère aux cellules de la paroi des vaisseaux capillaires cérébraux
2. Le méningocoque déclenche envoie d'abord des signaux chimiques dans les cellules endothéliales des capillaires, qui tapissent la paroi du vaisseau, côté sang. Des bourgeonnements de la membrane des capillaires se forment et permettent le grossissement de la colonie de bactéries à la surface des cellules endothéliales.
3. Le relâchement des jonctions entre les cellules endothéliales des capillaires permet l'ouverture de la paroi à certains endroits et donc le passage de quelques bactéries qui vont infecter les méninges.
L'étude a permis d'identifier un récepteur spécifique du méningocoque, déclencheur de son action infectieuse, appelé récepteur béta2-adrénergique. Une fois amarré à ce récepteur, le méningocoque déclenche le « recrutement » de protéines qui vont progressivement déstabiliser les protéines responsables de l'étanchéité de la paroi des capillaires sanguins. Finalement, la paroi du vaisseau s'ouvre en certains endroits.
Les chercheurs sont parvenus ensuite à traiter les cellules endothéliales des vaisseaux capillaires cérébraux par des agents pharmacologiques ciblant le récepteur béta2-adrénergique de manière à inhiber la formation des bourgeonnements cellulaires stabilisant les colonies de méningocoque, ils viennent d'ouvrir la voie au développement de nouveaux traitements des formes les plus graves de méningite.
UN SITE INTERNET D'INFORMATION
Que savez-vous des méningocoques ? Un nouveau site Internet sur cette thématique
Dans le cadre de la campagne d'information sur les infections invasives à méningocoque, un nouveau site Internet a été créé. Des professionnels de la santé de la Seine-Maritime ont participé à l'élaboration de son contenu. L'institut national pour la prévention et l'éducation pour la santé (INPES) et la DDASS de Seine-Maritime se sont chargés de la mise en oeuvre de cette campagne.
Ce site Internet explique de façon simple ce qu'est une infection à méningocoque et comment repérer les symptômes. Le mode de transmission, les traitements de la maladie et la vaccination contre les différentes souches sont également détaillés.
Ce nouveau support de communication donne les réponses aux questions qui peuvent se poser sur ce germe. Il fournit également les liens et les numéros de téléphone utiles.
Dans son évolution, le site s'accompagnera d'un espace réservé aux professionnels de santé.
Actualité de la campagne de vaccination contre le méningocoque B14
Depuis 2006, la DDASS de Seine-Maritime et ses nombreux partenaires (CHU de Rouen, centre hospitalier de Dieppe, caisse primaire d'assurance maladie de Dieppe, ordre des médecins, communes, éducation nationale) ont engagé une campagne de vaccination contre le méningocoque B14 sur la zone de Dieppe pour enrayer la situation d'hyper-endémie.
Deux éléments nouveaux :
. la vaccination des nourrissons de 2 mois à 1 an préconisée par un arrêté ministériel du 5 novembre 2008
. une extension de la vaccination à trois nouveaux cantons à partir de mars 2009
QUELQUES CHIFFRES
En cette fin d'année 2008, un petit tour d'horizon sur les méningites s'impose. Chiffres à l'appui, voici un aperçu de l'année 2007 en attendant les chiffres de 2008 pour les méningites à méningocoque.
Infections à méningocoques: 721 cas en France en 2007
721 cas d'infections invasives à méningocoques, qui se manifestent sous forme de méningite ou de méningococcémie (septicémie à méningocoques), ont été notifiés en 2007 en France, soit une incidence de 1,3 par 100.000, comparable à celle connue depuis 2004.
64% des personnes atteintes étaient âgées de moins de 20 ans, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire. Le taux d'incidence le plus élevé est apparu chez les moins de 1 an, à 12,7 pour 100.000, soit 14% des cas.
La forme la plus sévère, le purpura fulminans, concernait 27% de l'ensemble des cas. 28% des personnes atteintes par cette forme en sont mortes, alors que le pourcentage de décès pour toutes les personnes atteintes d'infections invasives à méningocoques a été de 12% (6% pour les personnes atteintes hors purpura fulminans).
Une hyperendémie (terme caractérisant une maladie qui resurgit particulièrement fréquemment) touche la Seine-Maritime depuis 2003 et selon le BEH la vaccination a pu être proposée à partir de la fin 2007 à l'ensemble des enfants de 1 à 19 ans des six cantons autour de Dieppe. Des campagnes de vaccination ont été menées aussi autour de Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) et en Haute-Vienne, suite à des augmentations d'incidence.
Le département ayant le taux d'incidence le plus élevé en 2007 a été les Alpes-de-Haute-Provence, avec 3,9 cas pour 100.000. Quatre départements -Corse du sud, Indre, Lozère et Réunion- n'ont pas déclaré de cas.
La méningite -qui se manifeste par de la fièvre, des maux de tête, des vomissements- est une maladie rare qui existe sous différentes formes. Elle peut être virale, et dans ce cas généralement bénigne, ou bactérienne -à pneumocoques ou méningocoques. Quand il s'agit d'infection à méningocoques, sa forme varie en fonction du type de méningocoques. En 2007, 66% des cas étaient de sérogroupe B.
Plusieurs vaccins sont disponibles en France.
Cyril DELCOMBEL
Président de l'Association Petit Ange
OBSERVATOIRE REGIONAL DE LA SANTE
Notre Association est référencée dans le répertoire de l'ORS (Observatoire Régional de la Santé). Le siège de l'ORS est situé à LYON, cet organisme gère et met à disposition toutes les informations concernant la santé publique. Au service de tous et toutes, l'ORS permet de connaître toutes les Associations qui oeuvrent sur le terrain dans tous les domaines de santé.
12/05/08
Cyril DELCOMBEL
Président de l'Association Petit Ange